Bien, souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, je vous contais les merveilleuses aventures de Sirena la pirate et de son imbécile de mari, Regan. Et pendant que je subissais cette « chose », je lisais également un autre livre (car oui, je lis plusieurs livres en même temps, j’aime varier les plaisirs), bien plus agréable et charmant, qui m’a permis de ne pas sortir trop déprimée de Passions captives (enfin pas trop, c’est relatif, Tam-Tam m’a tout de même interdit de lire la 1ère partie d’Acheron… les expertes comprendront, et les autres signeront la pétition pour que Tam-Tam continue plus que jamais ses chroniques sur les DH…).
Le livre en question, donc, A place called home de Jo Goodman. Jo qui s’est montrée à la hauteur à chaque fois, alors même qu’il s’agissait de synopsis qui, a priori, ne m’attiraient pas spécialement. Souvenez-vous de Marry me, avec ses cowboys et de Wild sweet ecstasy, avec euh… tout? (à commencer par sa couverture…)
Donc, Jo, qui avait fait ses preuves, et une fois de plus, une super critique sur je ne sais plus que site anglophone, pour un contemporain. Exactement ce qu’il me fallait pour contrebalancer la plume de Fern Michaels !
J’ai commencé et recommencé cet article 27 fois. Car pour vous parler de Thea et Mitch, il faudrait encore que j’arrive a mettre des mots sur ce que j’ai aimé, ce que j’ai ressenti, et il faudrait que j’arrive a le dire assez bien pour que vous vouliez vous aussi lire ce livre et découvrir cette auteur, enfin !
Je pourrais vous parler de Thea qui travaille comme une dingue dans l’agence de pub familiale, fiancée à un homme de 30 ans son ainé et qui n’envisage pas une vie de famille traditionnelle. Thea qui un jour, en rentrant de vacances dans un lieu si reculé qu’elle était injoignable depuis un mois, apprends la mort de Gabe, son meilleur ami, et celle de sa femme Kathy, dans un accident de voiture. Accident qui remonte déjà à quelques semaines, la seule personne au monde sachant comment la joindre étant aussi celle qui se trouvait dans la voiture.
Thea donc, dont le monde vacille, et Thea qui devrait en théorie être nommée par un juge cotuteur des trois enfants de Gabe et Kathy, avec Mitch.
Je pourrais donc vous parler de Mitch, le meilleur ami de Kathy. Mitch qui s’occupe des enfants depuis la mort de leurs parents, mais qui s’attends à ce que Thea prenne la relève. Un peu parce que c’est une fille et un peu parce qu’il n’imagine pas qu’elle ne le demandera pas.
Je pourrais surtout vous parler de Thea et Mitch, qui se connaissent depuis le mariage de leurs meilleurs amis, même si le courant ne passait pas très bien entre eux. Ou trop bien. Difficile de savoir quand ils s’arrangeaient pour ne se croiser que dans les circonstances absolument exceptionnelles.
Je devrais probablement revenir à Thea, qui n’était pas réellement en vacances, mais en cure de désintoxication pour son addiction aux médicaments. Thea donc, qui ne se demande donc même pas si elle veut la garde des enfants, puisqu’elle est persuadée qu’aucun juge ne la lui accordera jamais.
Et je devrais bien évidemment vous dire qu’il n’y a pas dans ce livre d’enquête palpitante, de pirates, de poursuites en bateaux, d’enfants cachés ou de tournantes. En un mot, pas de rebondissements épiques, mais pas non plus de malentendus ridicules, pas de préjugés sans fin, et beaucoup de douceur. L’histoire est centrée à la fois autour du deuil, pour les amis mais aussi pour les enfants, de la guérison pour Thea et au-delà de la construction du couple, sur celle de la famille.
Je vous préviendrais aussi que le livre est long à démarrer. Si j’ai un peu peiné sur les 3-4 premiers chapitres, exclusivement consacrés à la mise en place des différentes relations, cela valait la peine d’attendre pour voir Thea et Mitch trouver leur rythme, s’adapter aux enfants, passer un peu plus de temps ensembles.
Je m’attarderais sur le fait que Mitch est un héros charmant, qui a toujours eu un petit faible pour Thea et qui va réellement faire beaucoup d’efforts pour aller vers elle. Sa façon franche et directe de parler, son sourire charmeur et sa grande patience m’ont enchantée…
Enfin, je ne manquerais pas de mentionner que, comme toujours avec Jo Goodman, l’écriture est soignée, fluide, le rythme de narration nous entraine sans heurts et c’est un bonheur à lire !
Voila, ce que je devrais absolument vous dire, si je voulais parler correctement de ce livre, qui ne fait que confirmer la présence d’une nouvelle valeur sure dans ma PAL !
Bonne lecture,
Chi-Chi