Affichage des articles dont le libellé est Paranormal. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Paranormal. Afficher tous les articles

2 juillet 2012

Night play – Jeux nocturnes

Après le yummy et ténébreux Zarek la semaine dernière, c’est au tour de Vane d’avoir sa place d’honneur au sein d’un article.

Tome 6 de la série du Cercle des immortels, Vane a cependant une particularité. Il n’est pas à proprement parler un Dark Hunter. C’est un Were Hunter.

Kesako mes amis, kesako ?

Par souci de compréhension, et parce que l’auteur elle-même procède à cette explication dans une préface, petit retour sur ce qu’est au juste un Were-hunter :

A l’origine vivait un roi, marié sans le savoir à une Appolite (cette race issue d’Appolon condamnée à mourir à l’âge canonique de 27 sauf si elle bascule du coté « Daimon » de la force). Le roi Lycaon (mouahaha, que d’humour cette racine loup-garouesque) ne savait pas que sa famille était condamnée à mourir. Et je vous laisse imaginer que le jour où il l’apprit enfin, cela ne lui plu point. Il se trouva alors que le roi était un puissant magicien (vous me direz, avec un nom pareil, cela ne m’étonne plus vraiment).

Puissant monarque + magicien talentueux = ego-trip de folie.

A l’aide de sa magie, Lycaon allia l’essence de vie de plusieurs animaux puissants avec la force vitale de ses fils. Il parvint alors à prolonger leur vie, créant une nouvelle race puissante, dotée de qualités magiques sans précédent. Ainsi furent créés ceux qui devinrent par la suite les were-hunters.


Des millénaires plus tard, les descendants du roi sont divisés en deux factions. Ils se battent et se haïssent à qui mieux mieux !

Et c’est au milieu de cette guerre fratricide que nous retrouvons au début de notre histoire Vane, en compagnie de son frère et qui, comme d’habitude, est en mauvaise posture. Entre deux combats (qui te permettent à toi lecteur de te rendre compte à quel point Vane a une plastique de rêve valorisée par la bataille) et une échappée de justesse à une mort horrible (qui crée de l’empathie chez toi pour notre héros et son frère), Vane rencontre Bride McTierney, une jolie jeune commerçante du quartier de la Nouvelle-Orléans. Bride vient de se faire larguer comme une vieille chaussette par un présentateur arriviste qui souhaitait surtout profiter des connections de la belle, quitte à sortir avec, je cite « un boudin » « une grosse » ou encore « un thon ». Même pas la peine de rayer la mention inutile, Taylor le blaireau les a toutes utilisées. Vous pouvez le haïr à plaisir mes amies !

Vane, en bon were-wolf (loup-garou) exsude la sensualité par tous ses pores. Et il en pince sacrément pour Bride (depuis un moment même). Comme c’est un gentleman, il porte secours à la douce lorsqu’elle subit une dernière fois les tourments de Taylor le blaireau. Une chose en entrainant une autre… Disons qu’il découvre en la personne de Bride autre chose que des courbes appétissantes et un sourire angélique.

Bride est sa « mate ». Comprendre, sa compagne prédestinée, son âme sœur, sa moitié… etc.

Un sale coup des Parques qui ont décidé qu'être poursuivi en permanence n’était pas assez sport, Vane avait besoin d’un peu de piment dans sa vie et une compagne complètement ignorante de son monde et ce qu’il est, ça risque d’être un truc fun, genre balade Club Med.

Je m’arrête là pour les détails croustillants sur l’histoire en elle-même. Mais au-delà de la plastique du héros, son âme chevaleresque, sa bonté, son glamour, sa gentillesse, sa sexytude, sa dévotion, son amour inconditionnel, sa loyauté, Sherrilyn réussit à construire une histoire où il est question d’acceptation de l’autre à plusieurs niveaux.

Car si Vane doit se faire accepter de Bride en tant que loup-garou (et tout ce que cela implique), il est surtout question de l’image que Bride porte à son propre corps, des attentes que les femmes pensent que TOUS les hommes ont sur leurs corps, des conséquences qu’une mauvaise relation peut avoir sur la confiance en soi et j’en passe.

Et ne croyez pas avoir ici la simple histoire d’un homme qui aimerait les femmes en chair, l’auteur est bien trop fine pour cela. Je vous laisse découvrir comment, mais vous serez, j’en suis sûre, charmés par Bride, et en adoration devant sont loup.


Bonne lecture,
Tam-Tam

PS: J'admets, la photo n'est pas très régulière. Mais j'ai relu avec délectation Jeux nocturnes ce weekend, les pieds dans le sable et le bruit des vagues en fond... Je ne vois pas d'autre image désormais pour illustrer cette lecture qui est une escapade en elle-même!
  
Rendez-vous sur Hellocoton !

25 juin 2012

Dance with the devil – Le loup blanc

J’ai une théorie.

En vrai, j’ai plein de théories, plein d’échelles, de termes et d’expressions sorties de nulle part, j’admets. Mais c’est toujours dans l’intérêt de mon argumentaire, donc je suis pardonnée ?

J’ai donc une théorie. Une théorie qui fait écho à celle de Chi-Chi à propos des Colin de sa vie. Les héros dont le nom finit en "ek" sont des badass sexy en diable devant lesquels je perds tout contrôle de mes glandes salivaires et une partie de mon QI…

Autres points communs : un passé sombre, un problème de confiance dans la race humaine, une capacité à survivre.

Comment je le sais ?

D’abord parce que Derek…*sigh*……

Et ensuite, parce que Zarek……..

Et Zarek, dans la tribu des DH, c’est sans doute le plus dark du lot (humour pourri post week-end, prise 1 !)

Dance with the Devil (traduit sous Xanax par Le loup blanc) est le tome 4 de la série de Sherrilyn Kenyon. Ce tome date de 2003, autant dire de la préhistoire de la romance paranormale. Mais je suis une early-adopteuse, que voulez-vous !

Donc Zarek, chez les DH, n’est pas vraiment Mister Popularité. Du coup, quand un doute plane sur le bien-fondé de ses actions, Artémis ne se pose pas vraiment de questions et exige sa mort. Elle n’est qu’amour et compréhension, notre déesse. Heureusement, Acheron, le mystérieux boss des DH, voit en Zarek plus que l’homme agressif et violent (la psychologue de comptoir qui sommeille ne moi argue qu’il y voit sans doute une partie de lui, toussa, toussa…). Quoiqu’il en soit, il persuade Astrid, nymphe aveugle de la justice impartiale, de se pencher sur le cas Zarek et de déterminer si oui ou non il mérite d’être sauvé.

Voilà le concept du livre.

Comme Sherrilyn est douée, elle nous plante le décor en Alaska. Nous rappelons à notre aimable lectorat que le DH, c’est un vampire. En mieux, certes, mais les rayons du soleil ne sont pas vraiment bénéfique. Du coup, l’Alaska, si près des pôles, cela crée un certain nombre de problématiques liées à la durée du "jour" et de la "nuit". Par une machination plus ou moins réussie et l’arrivée subite du blizzard, Zarek se retrouve coincé chez Astrid. Qui va alors avoir le temps de tester "la bête"…

Et comme Sherrilyn aime pimenter les choses, elle a lancé après le couple une série de méchants assoiffés de sang et de vengeance, si bien que le jugement de Zarek ne va pas se dérouler dans la paisible béatitude de la maison d’Astrid.

Mais dans un sens, c’est dans les situations désespérées que l’âme profonde des hommes (et des DH) se révèle. C’est là, j’imagine, le message philosophique de l’auteur (oui, moi, dans les DH, entre deux bastons et trois scènes de découvertes des sens, je vois de la philosophie). Astrid saura voir la véritable nature de notre sombre héros lorsque, dans la tourmente, ce dernier fera passer le bien-être des autres avant le sien.

Il est donc question de trahison, de rédemption, et d’acceptation.

Allez le lire, c’est un ordre.

Avant de rendre l’antenne, juste un mot sur la traduction du titre. Astrid, en bonne nymphe qu’elle est, a un animal/compagnon à la digne mesure de son rang : un loup blanc nommé Sacha, qui est en réalité un "were-hunter" - terme de l’auteur qui désigne un être s’apparentant au loup-garou, en mieux, bien évidemment.

Du coup, je me demande ce qui est passé par la tête de l’éditeur pour qu’il se dise soudainement que "Le loup blanc" était un titre parfaitement crédible pour ce livre dont le titre en VO s’apparente plus à "Danse avec le diable".

Nan, vraiment, je ne sais pas…


Bonne lecture en tous les cas,
Tam-Tam
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

19 septembre 2011

Bienvenue dans l’impénétrable société Arcane

La société Arcane, je vous en avais parlé lors de mon étude sur l’auteur à mille facettes qu’est Jayne Ann Krentz… Alias Amanda Quick… Encore connue sous le nom de Jayne Castle.

Je vous avais alors raconté que, si tous ces livres ne sont pas inoubliables, il en est certains qui vous restent en tête, qui vous suivent et vers lesquels vous revenez un jour de nostalgie. C’est le cas de "Absolutely, Positively" que j’avais chroniqué à cette occasion, ou "Ravished" qui est le "all time favourite" de Chi-Chi, pour le versant "Amanda Quick" de la personnalité de l’auteur.

De mon côté, en grande fan du fantastique, j’ai une affection particulière pour le secret, l’obscure, le paranormal qui règne dans la série de la société Arcane.

Pour les néophytes, je vais tacher tout d’abord de vous faire un topo rapide sur le concept de "sensibilité paranormale" développé par l’auteur dans ladite série.

Jayne a construit une échelle de mesure de sensibilité paranormale expliquant la facilité naturelle de certaines personnes avec les chiffres, avec l’équilibre des couleurs ou encore cette capacité à savoir au premier regard "qui" est en face de vous.

Vous l’avez compris, sous ce nom assez obscur, se cache en réalité une explication simple de l’intuition que certains semblent avoir en quantité.

Partant de ce postulat, l’auteur a extrapolé, elle a crée une véritable échelle de mesure (youpiiiii !!! une échelle de mesure) pour aboutir à la création de certains êtres qui, non contents de posséder ce talent, l’on en telle quantité qu’il s’apparente plus au super pouvoir qu’à la simple intuition.

Cela étant dit, en fan inconditionnelle de Batman, de Hugh Jackman et d'un certain nombre de super-men, un peu de supers pouvoirs ne me fait pas peur, bien au contraire…

C’est donc avec enjouement que je me suis lancée dans la lecture de la série. Si bien qu’aujourd’hui, j’ai pris sur moi d’aller me replonger dans mon préféré "White Lies", traduit en français par "La couleur du mensonge" pour vous en faire l'apologie aujourd'hui.

On y découvre l’histoire de Clare Lancaster, détecteur de mensonge vivant, notée 10 sur l’échelle Jones, et de Jake Slater, lui aussi noté 10, mais dans un domaine plus primitif. Monsieur est un "hunter". Si dans le jargon de l’auteur cela veut dire qu’il a un sens du bien et du mal super développé, que ses réflexes sont accrus et qu’il émane de lui une sensualité débridée, perso, je traduis cela par un score très très très élevé sur mon échelle personnelle de la sexytude – mais est-il seulement nécessaire de vous rappeler l’existence de l’échelle de Hugh Jackman ?

Au début de notre histoire, Clare est invitée à une réception donnée par son paternel. L’accueil est froid, la demoiselle n’était pas attendue. Et puis, vous imaginez, la demoiselle est illégitime, alors…

Les raisons de sa venue semblent être des plus obscures, surtout pour Jack qui "lit" en elle l’arrivée de problèmes dans son enquête - pour une société qui donne dans l’obscure, elle sait envelopper les mondanités d’une aura de mystère, c’est le moins que l’on puisse dire.

Car Jack a une mission : déjouer les plans d’une organisation qui s’est infiltré au sein même de l’Arcane et stopper les vilains méchants. Si dans le même temps il arrive à ravir le cœur de ce détecteur de mensonge sur pattes qu'est Clare, qu'à cela ne tienne!

Bon, c’est la version simplifiée, mais toute tentative d’explication de ma part entrainerait un paragraphe entier de spoilers et je m’en voudrais de vous gâcher le plaisir de la découverte. Parce que Jack et Clare, c’est un duo qui fait des étincelles. Deux caractères forts. Deux "talents  paranormaux" atypiques et délicieusement sensuels dans l’abandon. Deux êtres solitaires qui se trouvent enfin… Bref, un très bon moment.


Bonne lecture,
Tam-Tam
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

4 octobre 2010

Etre latiniste…

Lorsque l’on est un petit écolier français, il arrive un moment dans notre scolarité où il nous est demandé de choisir des options…


Souvenez-vous !! Cela commence en 6ème avec le choix de la première langue vivante, puis cela se poursuit en 5ème avec "l’éveil aux langues mortes". Lors de l’année d’éveil, on découvre avec émerveillement les déclinaisons latines, l’alphabet grec… tout ceci sensé nous aider à savoir si l’année suivante nous ferons parti des 1) latinistes, 2) hellénistes ou 3) petits chanceux qui auront leur mercredi après midi de libre…

Pour ma part, à la fin de cette fameuse année, mes parents ne m’ont pas vraiment laissé le choix, et c’est donc avec entrain que j’ai pris ma carte au club des latinistes…


Pour ceux qui n’ont jamais fait partie de ce club, laissez-moi vous résumer succinctement ce qui composait nos heures. Thème, version et apprentissage des déclinaisons... l’ablatif absolu et la proposition infinitive... aujourd’hui encore, je me souviens de ces noms (par contre, je serai bien infichue de les détecter dans un texte latin, et encore moins de l’utiliser !).


Mais je vous rassure, le latin ce n’était pas seulement ça, car entre deux traductions et une déclinaison, nous avions droit à l’enseignement de la civilisation. Et ça mes chères ami(e)s, c’était le pied intégral ! Imaginez, le droit exclusif de se languir devant des statues de dieux tout en dissertant sur leurs petites vies.

Je dois avouer que je n’ai survécu aux rigueurs de l’apprentissage du latin que grâce aux potins de l’Olympe et aux malheurs des habitants de l’empire. Entre traîtrise, drame, amours impossibles, jeux politiques, la vie à cette époque, c’est un peu "Plus belle la vie" en mieux, because des hommes pleins de muscles en jupette, c’est forcément plus vendeur !


Pourquoi vous parler de mon amour des héros de l’antiquité, des dieux romains et péplums en tout genre ?

Tout simplement parce que le livre que je vais vous présenter aujourd’hui rassemble mes deux obsession d’adolescente non boutonneuse (oui, vous pouvez me détester) : Vampires et antiquité romaine…


C'est un roman où sont réunis la sexitude d'un général romain - les muscles, la gravité et l’excellence à l’épée - la vie éternelle au service de l’humanité (qu’on soit bien claires, quand je dis l’humanité, c’est moi d’abord les autres ensuite !) le tout dans un corps magnifique, celui de Valerius Magnus du roman Seize the Night (Prédatrice de la nuit) de Sherrilyn Kenyon.

Contrairement à ses compatriotes des opus précédents, ce Dark Hunter (pour les retardataires, vous trouverez ici pourquoi un DH c’est tellement mieux qu’un vampire standard !) est romain… et là déjà, en bonne latiniste, pour moi, il avait tout juste...


Je sens néanmoins qu'il va vous falloir plus que cette raison seule pour me croire. N'ayez crainte, voici 5 bonnes raisons qui font que si vous ne deviez lire qu’une seule histoire de DH, je vous conseille celle-là :


Raison N°1) Vous me feriez tellement plaisir, je veux dire, c’est tellement cliché de fondre pour Zarek, l’éternel incompris au passé siiiii sombre. Non, Valerius, il est un peu stoïque certes, mais il a appris à vivre avec ses traumas et ne passe pas sa vie à s’en prendre aux autres comme une manière d’afficher son lourd passif à la face du monde. Il est tout en subtilité, tout en mesure, et seule l’énergique Tabitha saura passer au-delà de sa réserve apparente pour découvrir la perle qui se cache derrière son apparente froideur.


Raison n°2) Valerius est loyal. Bon, d’accord, ça fait un peu Lassie chien fidèle dit comme cela, mais selon moi (et je pense parler pour toi ma chère Chi-Chi), la valeur d’un homme passe aussi par sa constance dans la vie… Un homme qui sera là à vos cotés "no matter what " c’est un peu le fondement de tout non ? Et Valerius, même s’il accorde difficilement sa confiance, une fois son affection donnée, elle est là pour de bon.


Raison n°3) Le juste dosage de possessivité et de confiance dont il fait preuve. C’est d’ailleurs un point qui serait peut-être à approfondir, cet aspect irrésistible qu’ont les hommes à l’attitude un chouilla néanderthalienne dans la romance. Je ne sais pas, cela vient sans doute de la testostérone et de la virilité que cela renvoie, mais une partie rationnelle de ma personne ne peut s’empêcher de se dire qu’un homme qui me dit "tu es à moi, le danger te guette, je vais aller tuer le vilain méchant (et risquer ma vie pour toi par la même occasion), tu m’attends ici sagement au coin du feu en tricotant des bonnets pour nos futurs bébés", cela risque de me faire grincer des dents… Valerius, quand le danger guette, il vous montre juste son stock d’armes (confiance et compréhension, check !), mais prends bien garde de prendre un maximum de coups pour vous pendant le combat (protection et possessivité, check !)…


Raison n°4) Tabitha n’est pas une demoiselle en détresse comme les autres, d'une part elle a un prénom très "sorcière bien-aimée" qui me fait sourire systématiquement, et puis c’est un peu Buffy en mieux! Buffy, elle est l’élue, c'est La tueuse. En gros pour les profanes, son talent au combat n’est pas uniquement le résultat de longues heures d’entrainement… Alors que Tabitha, c’est à la sueur de son front qu’elle est devenue une combattante hors-paire !


Raison n°5) Tabitha parle latin, couramment ! Dans une joute orale avec le digne Valerius, elle lui dame le pion d’une insulte bien sentie… en latin ! Je pense vous avoir déjà fait part de mon amour pour les gens polyglottes… c’est sans doute idiot, ou alors appelez cela le syndrome un poisson nommé Wanda, mais lorsque Valerius et Tabitha conversent en latin, j’en perds le mien…


Raison n°6) La dernière, et c’est sans doute la plus importante… Il est une phrase dite par Tabitha au cours du roman que je trouve parfaitement représentative de leur couple : « I guess I feel like all of us misfits need to hang together. At least that way we don’t swing alone. » - en français dans le texte : Lorsqu’on est mal taillé, on a besoin de rester dans le même sac, de cette manière au moins on se sent moins seul… Je préfère la métaphore du texte anglais avec les habits dans la penderie, mais en français, cela ne rendait vraiment rien... A leur manière, cette réflexion qui rassemble Valerius et Tabitha, peut s'appliquer à tous à un moment ou un autre, rendant d'un seul coup les personnages beaucoup plus proches et réels (vampirisme et immortalité mis de coté bien sûr).


Cela fait donc 6 raisons… Une de plus pour s'empresser de le lire non?


Tam-Tam
Rendez-vous sur Hellocoton !

10 août 2010

Le chasseur de la nuit


Mon addiction à la romance remonte à plus d’une dizaine d’années maintenant. Elle s’est faite progressivement. Ca a commencé avec les Harlequins que l’on s’échangeait à l’internat et qui ne durait que le temps de la soirée. Puis il y a eu la découverte des collections A&P et A&D de J’ai lu aux couvertures si romantiques…
Et puis il y a eu l’Angleterre…

En Angleterre j’avais 1) une bibliothèque municipale au fond littéraire partagé, soit un catalogue de romans « de fille » quasi infini et 2) internet.
La bibliothèque est devenue ma deuxième maison. C’est bien simple, si elles avaient pu, Alice et Fiona, mes bibliothécaires préférées, m’auraient organisé un pot de départ… J’y allais tellement souvent que je connaissais le bilan scolaire de chacun des 4 enfants de Fiona et l’état de santé de Dumpling, le chat d’Alice… Autant dire que le nombre de livres lu cette année là fut record ! Tout comme le nombre de découverte d’auteurs…

Car il faut savoir que je suis influencée par la couverture…beaucoup ! Et disons qu’à une certaine époque, les couvertures J’ai lu rivalisaient de kitch, de coiffures mulets et de couples enlacés dans des positions assez improbables, ce qui pour ma part n’avait pas le don de me faire acheter le livre. Les versions anglaises, sans pour autant nier le caractère romantique du roman, arrivent à rester dans un style plus actuel, moins chargé, plus jeune…bref plus attirant pour mon œil sensible.

Si bien que je me suis très vite mise à lire des auteurs que je me refusais à considérer en France (JD Robb pour ne citer qu’elle). Des sous-genre de romance sous-traduit en France…ou alors mal traduit…

Et puis j’ai découvert des genres dont j’ignorais même jusqu’à l’existence : la romance vampire! Ma culture vampire à l’époque s’arrêtait à Anne Rice, Dracula et les 3 premières saisons de Buffy (sans Angel, je ne voyais plus l’intérêt de suivre la suite).

Mais tout a changé lorsque j’ai découvert Sherrilyn Kenyon.

Avec Sherrilyn, on ne parle pas de vampire d’ailleurs, on parle de Dark Hunter. Et le Dark-Hunter est Miiiiammmmm !!!

Le concept est simple, le Dark Hunter est un soldat de la nuit. Il combat les « Daimons » qui se nourrissent de l’âme de nous autres pauvres mortels pour rester vivant.

Le DH (oui, quand on est trendy, on dit DH…) a dans leur « jeunesse » vendu son âme à Artémis en échange d’une vengeance.

Le DH a un boss super méga appétissant qui porte le doux nom d’Acheron.

Le DH est un superbe spécimen de la gente masculine qui très souvent était un champion militaire de son époque (soit il y a vraiment très très très longtemps !). Il est plein de muscles stratégiquement placés, il manie super bien des armes vachement coupantes, et a un sens de la réplique assez culte…(je pourrais vous en citer une page, mais honnêtement, dans le contexte, elle sont encore mieux !)

Le hic dans l’histoire (il en faut bien un), DH est un boulot assez solitaire. Du coup, ils ont tendance à avoir de sérieux problèmes relationnels, surtout avec la gente féminine qui semble bien souvent être liée de près ou de loin avec leur désir de vengeance originel.

Heureusement, leur douce moitié n’est jamais une petite nymphette idiote et naïve. Les caractères des héroïnes sont variés, mais elles ont toute en commun une adaptabilité qui personnellement me laisse sans voix. Je veux dire, un vampire (oui parce que connaitre l’existence des DH n’est pas donné à tous…donc le premier instinct est d’appeler le truc avec des crocs un vampire…) se retrouve menotté à mon poignet, je pense qu’il va me falloir un peu plus de 5 minutes pour m’en remettre et digérer l’info. Quoiqu’il en soit, il est rare que la mayonnaise ne prenne pas. Et c’est souvent un délice que de voir ces héros plein de testostérone succomber aux charmes de la donzelle.

Mon premier fut l’histoire de Zarek, le second, celle de Julian, puis ce fut Kyrian…Valerius, Wren et Talon. A la lecture de cette phrase, les fans s’écrieront « mais ce n’est pas l’ordre ! » et elles auront raison. Mais le principe de la bibliothèque est que les livres vont de mains en mains…et à l’époque, les livres n’ont pas été disponibles dans l’ordre…

Cela ne m’a empêché de les aimer, de les adorer même pour certains. Et de finir par tous les acheter sur internet, quitte à devoir les ramener en France à la sueur de mon front.

Aujourd’hui, Sherrilyn Kenyon est de ces auteurs dont j’achète les livres les yeux presque fermés. J’aime ses personnages secondaires savoureux comme Simi, le démon d’Acheron. J’aime me dire que peut être un jour je connaitrais l’histoire du dit personnage secondaire. J’aime la communauté de la nouvelle Orléans, avec ces références au français qui me font sourire. J’aime que les héroïnes ne soient pas toutes des élégantes brindilles aux seins hauts placés (cf. Night Play – Jeux Nocturnes). J’aime que l’auteur me plonge dans un monde où les dieux de la Grèce antique évoluent dans le monde moderne.

La saga actuelle comporte un peu plus d’une quinzaine de livres. Je les ai tous lu avec plaisir, mais comme dans toute relation littéraire avec un auteur, on a ses préférés. Voici donc tous les titres de la série : 

  1. Fantasy lover (L'homme maudit)
  2. Night pleasures (Les démons de Kyrian)
  3. Night embrace (La fille du shaman)
  4. Dance with the devil (Le loup blanc)
  5. Kiss of the night (La descendante d'Apollon)
  6. Night play (Jeux nocturnes)
  7. Seize the night (Prédatrice de la nuit)
  8. Sins of the night (Péchés nocturnes)
  9. Unleash the night (L'homme-tigre)
  10. Dark side of the moon (Lune noire)
  11. Dream Hunter (Les chasseurs de rêves)
  12. Fear the darkness
  13. Upon the midnight clear (Au-delà de la nuit)
  14. Devil may cry (Le dieu déchu)
  15. Dream chaser (Traqueur de rêves)
  16. Acheron
  17. One silent night
  18. Dream warrior
  19. Bad moon rising
  20. No mercy
  21. Retribution
  22. The guardian
Et dans l’ordre voici mon top 5 :

- Seize the night (Prédatrice de la Nuit) – Valerius Magnus et Tabitha Devereaux
- Night Play (Jeux Nocturnes) - Vane Kattalakis et Bride McTierney
- Night Pleasures (Les démons de Kyrian) - Kyrian de Tharce et Amanda Deveraux
- Unleash the night (L’homme-tigre) – Wren Tigarian et Marguerite d’Aubert Goudeau

Si vous lisez l’un de ces 5, il est fort probable que vous tombiez amoureuse de l’atmosphère. N’ayez crainte, d’autres l’ont fait avant vous !

Si vous êtes sage, dans un prochain post, je vous conterai pourquoi ces 5 là…mais pour le moment, je vais laisser votre curiosité naturelle et votre confiance aveugle en ma personne faire le travail.


Bonne Lecture
Tam-Tam
Rendez-vous sur Hellocoton !

29 juillet 2010

Une histoire de vampire pas comme les autres

J’aime le fantastique, le féérique. J’aime les choses qui sortent des limites de notre univers. Croire en la magie est sans doute une part résiduelle de la petite fille de 4 ans qui parlait avec son ours « Chuchu-Bubu » - et j’anticipe vos questions, oui, cet ours a existé et s’est bien appelé ainsi, et non, je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête ce jour là.

 
Dans la littérature actuelle, il n’est pas rare de trouver des références à la magie et/ou au paranormal. C’est un ressort de l’intrigue qui est de plus en plus utilisé pour une histoire d’amour. J’ai parfois observé que ce ressort était le chemin facile vers une intrigue souvent construite autour de la problématique des deux mondes opposés/incompatibles quand auparavant les auteurs faisait référence aux différences sociales. Souvent vous remarquerez, il est question de vampire ou de magicien… oui, étrangement, le gnome et le troll font moins rêver !!

La plus belle réussite en date est sans aucun doute la saga Twilight, dont je ne suis pas fan, mais à laquelle je reconnais la capacité à avoir su jouer avec l’éternel problème des jeunes amours contrariés (même si Edward est très très très vieux…).

 

Récemment, j’ai découvert une auteur qui arrive à parler de vampire sans tomber dans ce travers.

Michèle Bardsley raconte l’histoire d’un groupe de mères (ou pères) de famille célibataires ayant été malencontreusement transformés en vampire. Petit problème, leur progéniture reste humaine, et les voilà donc obligé de gérer leur nouveau statut de suceur de sang et la crise d’adolescent de leur petit dernier.

J’ai lu les deux premiers :
I’m the vampire that’s why (parce que je suis ton vampire, voilà pourquoi)
Don’t talk back to your vampire (ne répond pas à ton vampire)

En faisant référence aux phrases que nous avons tous entendu nos parents prononcer un jour , elle donne le ton : léger et drôle.

Elle sort ainsi du modèle où le héros est un vampire torturé et mélancolique, qui semble être la règle depuis que Buffy est tombée amoureuse d’Angel, en face d’une héroïne frôlant souvent le statut de « TSTL » (Too Stupid To Live : trop stupide pour vivre). Le genre de tête à claque qui nous fait dire que parfois trop naïve fait cruche !

C’est le genre de livre qui trouvera sa place parfaite dans le panier de plage. Quelque chose de drôle, sexy, fantastique avec un happy end pour couronner le tout.

Petit bémol néanmoins, les histoires sont à la première personne. J’en connais que cela arrête.

J’ai surmonté mes doutes et me suis lancée dans l’histoire pour découvrir que finalement cela rajoute un plus au personnage qui nous raconte son adaptation à sa nouvelle vie avec canines !
Le premier raconte l’histoire de Jessica, qui vient de se faire plaquer par son mari après avoir découvert que ce dernier n’était pas d’une fidélité à toute épreuve. À la suite du décès de ce dernier, en pleine procédure de divorce, elle se retrouve à devoir gérer 2 enfants, une nouvelle paire de canines, et une libido en feu pour le très appétissant Patrick.


Dans le second on découvre l’histoire de Eva, la bibliothécaire et de Lorcan, le frère de Patrick. Mère célibataire, Eva affronte de plein fouet la crise d’adolescente de sa fille quand elle est transformé. En plus d’être vampirisée, la voilà qui attire les animaux de toutes plumes et de tout poils…de quoi lui attirer bien des ennuis !!

Tam-Tam
Rendez-vous sur Hellocoton !