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9 août 2013

Whiskey creek

Encore une série pour l'été dont je parle aujourd’hui et, vous allez me détester, une série non traduite… 

Mais je plaide non coupable, c’est de la faute des promotions Amazon !
 
Le mois dernier, au détour d’une page, je suis tombée sur un résumé auquel je n’ai pas pu résister. Et de fil en aiguille, me voici à vous parler de Brenda Novak, dont j’avais souvent entendu parler mais encore jamais testé les ouvrages. 
 
Et quel résumé, pour When lightning strikes, premier tome de sa série Whiskey Creek...

Simon, la star de cinéma aux 12 000 frasques, s’est fait virer par Gail, son attachée de presse. En guise de représailles, il a emmené avec lui la quasi-totalité de sa clientèle. Gail, au bord du désespoir, décide donc de tenter le tout pour le tout et de présenter ses excuses à Simon, dans l’espoir que cela fasse revenir quelques clients. Des excuses qui lui coutent d’autant plus que Simon a largement mérité de se faire taper sur les doigts et que ce n’est pas parce qu’on est une star de cinéma que l’on a tous les droits. En tout cas, c’est comme ça que Gail voit la vie. Mais, en grande fille réaliste qui vit à Hollywood depuis 10 ans, elle sait bien que tout le monde ne partage pas cette opinion.

Coup de chance pour elle, elle réussit à cueillir Simon à un moment où il est touche vraiment le fond…  et lui fait une offre qu’il ne peut pas refuser, pour des raisons que je vais me faire un plaisir de vous laisser découvrir !
 
Résultat, voici Gail mariée à Simon, qu’elle prend sous le bras pour le trainer à Whiskey Creek, la petite ville où elle a grandi, le présenter à sa famille et donner à ce mariage (de façade) une illusion de crédibilité. Aussi pour échapper aux médias et essayer de donner à Simon le temps de retomber sur ses pieds et de remettre de l’ordre dans sa vie. 

J’aime les mariages forcés ou arrangés en tout genre, j’aime les livres avec une star de cinéma qui tombe amoureux d’une banale inconnue (même si une attachée de presse de haute volée à Hollywood n’est pas exactement une inconnue banale qui ne connaît rien au star système) et Gail et Simon n’ont pas fait mentir leur réputation. Ensemble, ils nous offrent une petite bulle de comédie romantique pure, que j’ai adoré et dévoré au point de me précipiter séance tenante sur le tome 2 la série.
 
Autour d’eux, la bande d’amis de toujours de Gail, chacun ayant fait sa vie un peu de son coté, certains restés à Whiskey Creek, d’autres partis, parfois pour mieux revenir. Schéma classique maintenant de la petite ville américaine bien sous tous rapports, où les voisins se mêlent de vos affaires les plus intimes et où vous ne pouvez pas faire trois pas sans que les pires commères du coin soient au courant. Mais aussi petite ville où vous pouvez amener votre super star de mari sans craindre que l’épicier donne votre adresse aux paparazzis, ce qui est appréciable dans le cas qui nous intéresse ici!
 
Comme toujours dans ces cas-là, l’histoire va au-delà de nos héros et se compose aussi d’une histoire de la ville et de ses habitants, s’étale sur des années, des décennies, avec des personnages secondaires qui, pour une fois, ont un vrai rôle à jouer dans l’histoire et ne sont pas là que pour servir de décor à nos héros. Avec un arc développé sur plusieurs tomes, des indices semés au fur et à mesure, l’auteur s’assure que son lecteur ait envie de revenir pour découvrir non seulement les autres membres du groupe, mais aussi en savoir plus sur ce qui n’est que suggéré pour le moment. 
 
Comme en ce qui concerne Cheyenne, (When snow falls), dont l’histoire commence quand Gail et Simon ont résolu leurs difficultés, et que chacun repart chez soi pour les fêtes de Noël. J'aime les histoires de Noël, à condition qu'elles ne soient pas dégoulinantes de bons sentiments, et ici, l'équilibre est d'autant plus réussi que Cheyenne considère n'avoir rien de particulier à fêter... 

Cheyenne qui est amoureuse depuis toujours de Joe, le frère de Gail, et qui décide de prendre son courage à deux mains pour enfin passer à l’action, histoire de se distraire des responsabilités qui pèsent sur elle, entre une mère à l'agonie après des années de maladie et une sœur complètement paumée dont l'histoire complexe qui m’a donné de sueurs froides jusqu’à la dernière page. Son histoire d’amour improbable, un peu moins facile que la précédente mais tout aussi prenante, m’a charmée et poussée vers le tome suivant…
 
Tome qui raconte l’histoire de Callie (When summer comes), et commence quelques mois plus tard, avec les symptômes de plus en plus présents d’une grave maladie qu'elle gardait jusque là secrète et dont elle pourrait bien ne pas guérir (je m’en voudrais de vous spoiler la fin, mais je crois qu’elle va s’en remettre quand même). 

Callie dont je vous avoue que je l’ai moins aimée que les deux précédentes, avec Levi, le héros dont je n’ai pas réussi à comprendre les motivations et leur entêtement à tous les deux à prétendre que non, tout va très bien dans notre vie merci beaucoup, et surtout, n’essayons pas d’avoir la moindre conversation importante avec la personne dont nous pensons être en train de tomber amoureux. Sans être une affaire de grand malentendu, leur histoire est une affaire de mauvaise communication, et pour un couple qui vit ensemble dès le jour de leur rencontre, c’est un peu problématique.
 
Ceci dit, les histoires secondaires que l’on voit se développer au fur et à mesure des tomes, et les personnages annoncés (je ne vais pas vous dire les couples car Brenda Novak a réussi à me surprendre dans certains choix) me tentent suffisamment pour que le tome 4 soit sagement dans ma PAL, et à l’heure où j’écris ces lignes, je pense qu’il ne devrait pas tarder à en sortir.
 
Quant au problème épineux de la VO… Cette auteur a une vingtaine de livres publiés en VF, ce ne sont bien évidemment pas ceux que j’ai lu (ce serait trop facile sinon), mais il me semble que cela vaut la peine de les tenter, si j’en crois la qualité de ce que j’ai lu pour cette série !
 

Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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29 juillet 2013

La route de l'arc-en-ciel

Une auteur qui s’est fait connaître à travers ses historiques aux héros parfaitement yummy et qui s’est depuis un peu tournée vers le contemporain. Une auteur qui a défaut d’être perpétuellement géniale dans ce qu’elle écrit, propose une bibliographie peuplée de pléthore de livres délectables aux histoires sensuelles et émouvantes.

Une auteur passé/présent qui a déçu Chi-Chi dans ses contemporains (surtout celui-là), mais qui a fait swooner Little B. avec ses historiques.


Une auteur dont je n’avais pas lu de livre depuis un bon moment… parce que la déconvenue de Chi-Chi avait réussi à me refroidir de manière substantielle.

Mais début juillet, alors que j’avais des envies contradictoires, je me suis surprise a vouloir laisser sa chance à la série Friday Harbor de Lisa Kleypas. J’ai pris soin de sauter le premier, Nuit de Noël à Friday Harbor, et j’ai jeté mon dévolu sur ‘’La route de l’arc-en-ciel’’.

Ce tome s’ouvre sur Lucy Marin. Après un rapide chapitre sur l’enfance de la demoiselle, on assiste impuissantes à la conversation du siècle :
Son petit copain, Kevin, lui annonce qu’en fait, il n’est plus vraiment convaincu de l’affection qu’il lui porte, qu’elle l’étouffe un peu et que, parce qu’elle a trop d’exigences, pas assez de confiance en elle (et en les autres), et est totalement inaccessible, il s’est vu contraint, à l’insu de son plein gré, à se tourner vers quelqu’un d’autre pour parler de son moi profond.
Et que une chose en entrainant une autre, bah ils sont tombés amoureux, mais que bon, c’est quand même pas sa faute hein à ce pauvre Kevin, parce qu’on a pas idée d’être telle qu’elle est. Et puis, à sa décharge Alice a su tellement bien l’écouter. Sans doute parce qu’elle connaît si bien sa sœur Lucy…

Et voilà, Kevin l’ordure vient donc de larguer Lucy pour sa sœur. Et puis parce qu’Alice vient s’installer avec lui, ce serait quand même bien que Lucy décampe dans la semaine.

Voilà comment en une conversation, notre héroïne se retrouve sans copain et sans maison…

Fort heureusement, Lucy a des amies adorables qui tiennent un B&B, ce qui résout son problème de toit. Pour ce qui est du cœur, faisons confiance à l’égocentrisme du nouveau duo Kevin-Alice…

A peine quelques semaines après la rupture d’une relation de deux ans, nos deux tourte… ordures annoncent leurs fiançailles. Sauf que pour une fois, les parents des deux sœurs n’approuvent pas de leur benjamine et refusent de payer quoique ce soit tant que leur ainée ne se sera pas remise de la trahison.

Je pourrais vous raconter ce qui se passe après, mais ce serait spoiler. Et je ne suis pas d’humeur et ne souhaite pas ruiner votre plaisir. Mais disons que cela implique :

  • un retour de faveur
  • un accident de vélo vintage
  • une équipe de bikers type hell’s angels
  • une nièce orpheline
  • la lumière de l’aube qui révèle la magie d’un vitrail
  • des antécédents familiaux compliqués
  • un vignoble et son propriétaire sexy
  • un chien ridiculement pataud
  • un mariage
  • une relation entre sœurs
  • un phobique de l’engagement
Autant dire, la recette d’une livre à la fois sweet et juste dans le traitement des émotions. Nos héros sont tous les deux blessés et l’auteur saura leur laisser du temps pour apprendre à se connaître et progressivement reconnaître l’évidence.

J’ai swooné, j’ai dévoré les pages et ce que j’ai pu aimé Sam et son coté geek (qui pourrait renoncer à un homme qui fait des références à Doctor Who ?), qui se mélange à la solidité de l’homme fier de son travail et étrangement tire sa force des craintes et faiblesses de son enfance.

Laissez vous séduire par les Nolan, du moins celui-là, et alors que le soleil brille (enfin j’espère), plongez-vous sans attendre dans La route de l’arc-en-ciel !
 

  
Bonne lecture,
Tam-Tam

 
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22 juillet 2013

How to romance a rake

Il y a des matins pourris où se réveiller est un effort qui demande toute l’énergie dont nous sommes capables. Que ce soit parce que il n’y a plus de café/thé/chicorée dans le placard, ou parce que votre pull préféré porte le souvenir de la sauce bolognaise de la veille, ces matins sont horribles.

Fort heureusement, il n’y a pas de fatalité dans ces matins là. Car il suffit d’une chose pour vous amener le sourire aux lèvres et illuminer votre journée.

J’ai vécu un de ces matins fin juin. Je me suis réveillée, il pleuvait. J’ai tiré ma carcasse hors du confort de mon lit, et il n’y avait plus de céréales. Et laissez moi vous dire qu’une princesse en hypoglycémie ce n’est pas beau à voir. Ce n’est pas encore le stade Gremlins, mais on n’est pas loin.

Mais en revenant du supermarché local (le majordome était en vacances) avec ma boite de corn-flakes, j’ai ouvert ma boîte aux lettres… et j’y ai trouvé... un colis amazon !

Alors c’était peut-être le manque de sucres dans mon système, ou de la sénilité précoce, mais en observant ce paquet, j’ai pris conscience que je n’avais aucun souvenir d’un achat…

Prise d’une excitation soudaine, je suis rentrée précipitamment, j’ai presque jeté mes céréales dans la cuisine et me suis concentrée sur le colis.

J’ai trouvé à l’intérieur ‘’How to romance a rake’’, une romance régence de Manda Collins. Et le nom de ma bénéfactrice : Pirouette !

Ce qu’il faut savoir à propos de Pirouette, c'est qu’elle est très difficile en matière de romance historique, voire impossible à satisfaire. Si bien qu’elle reste souvent une lectrice fidèle des contemporains de tous poils, et nous laisse le soin de faire vivre la planète historique sans elle.

Alors recevoir une régence de sa part, c’était à la fois adorable et l'assurance d’une romance de qualité exceptionnelle.

Et je n’ai pas été déçue, voyez donc…

How to romance a rake est le second opus de la série des ‘’Ugly Ducklings’’ (les vilains petits canards, en français) qui raconte l’histoire de trois cousines. Notre opus du jour se concentre sur Juliet Shelby, de prime abord bien sous tous rapports, charmante, séduisante… mais affublée d’un boitement qui la rend invisible aux meilleurs partis du marché et la cible de moqueries de la part des pestes en tout genre qui peuplent les bals londoniens.

Et c’est dans un salon de musique, à l’occasion d’un de ces bals, que notre histoire commence.

Fatiguée par la foule, Juliet s’est réfugiée là en espérant sans doute pouvoir profiter de quelques instants de quiétude en compagnie de son instrument fétiche. 
C’était sans compter sur l’arrivée des deux pestes en chef de la saison.

Juliet a juste le temps de se cacher derrière un paravent avant d'assister à une conversation dont elle est le sujet… malheureusement. Nos deux pestes dissertent allègrement sur les différents défauts dont sont affublés notre héroïne et ses cousines. Et bien entendu, elles sont loin d’être délicates sur le sujet (opération hippopotame dans un magasin de porcelaine, ON!).

Juliet se demande combien de temps la torture va encore durer quand le Vicomte Alec Deveril, hôte de la soirée, fait son apparition dans la pièce et abrège la souffrance de notre jeune éclopée.

Mais alors que Juliet pensait s’en sortir sa dignité intacte, Alec l’invite à sortir de sa cachette, révélant ainsi sa connaissance totale de la situation…


Fort heureusement, notre héros est un homme bien, qui a passé sa vie à tenter de racheter la réputation catastrophique que sa famille avait par le passé dans la bonne société, et il réconforte Juliet comme il peut.

De cette rencontre nait une amitié… etc (sous entendre, il se marièrent et eurent plein de spendides enfants aux joues roses). Mais qu'importe la destination en romance, c'est le chemin emprunté qui importe. Et le chemin ici, c'est le paradis!

J’ai dévoré cette régence en moins de 24h. Entre l’histoire absolument délicieuse et les personnages sweet à souhait, je n’ai pas pu m’arrêter.

Juliet est criante de vérité avec ses insécurités, sa mère absolument horrible, qui veut la marier (de force) à un déplaisant lord, son père absent, trop occupé par sa carrière de diplomate, et le mystère entourant son infirmité.

Quant à Alec, il a beau être un rake, séduisant, charmeur et irrésistible, il a lui aussi beaucoup à faire avec son passé familial : une mère dépressive, un père sans aucun respect pour la gente féminine (qui quand elle dit non, veut dire oui…) ou pour le travail des autres (payer les artisans ? vraiment ?). Ce qui a laissé Alec avec un profond sens du devoir, et quelques problèmes de confiance…

C’est le grand pouvoir de ce livre, un mix d’humour, de personnages attachants et beaucoup de cohérence dans leur histoire.

Et ce moment de swoonage intense, je le dois à Pirouette… Un grand MERCI !!!
 

Je m’en vais à présent rattraper mon retard de lecture des livres de cette auteur.
 
 


Bonne lecture,
Tam-Tam

 
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19 juillet 2013

Une série pour l'été

Parlons un peu de Karina Bliss aujourd’hui !
 
C’est une de ces auteurs que tout le monde me recommande quand je dis que j’aime Sarah Mayberry, Susan Mallery et Kristan Higgins. C’est une de ces auteurs que je lis et que j’apprécie sans jamais réussir à l’adorer vraiment. 

Mais finalement c’est une de ces auteurs dont il fallait bien que je vous parle un jour puisque je viens de finir une de ses séries complètes, sa série sur les Special forces. Une jolie promesse d’hommes miliaires et alpha, mais version Harlequin donc plus light, j'étais curieuse de voir ce que cela pouvait donner, pour changer des romangst et des situations de danger mortel ou de course-poursuite fatale à la Linda Howard

Ici, il est davantage question de ce qui se passe après le retour à la maison, la reprise de la vie normale et l'acceptation d'une situation difficile...
 
Nous avons donc :
  • Here comes the groom (Souviens-toi de ta promesse)
  • Stand-in wife
  • Bring him home
  • A prior engagement
Série qui, pas d’inquiétude, peut parfaitement se lire dans le désordre, et comme vous le voyez, n’est pas entièrement traduite. Et je vous présente mes excuses par avance, car je ne sais pas si la suite sera traduite, et le meilleur n’est pas celui qui existe en français…
 
Dan, Ross, Nathan, Lee et Steve sont tous soldats dans la SAS (forces spéciales donc) de Nouvelle-Zélande, engagés en Afghanistan. Dan est le cousin de Steve, Nathan leur ami d’enfance. Le frère de Ross est marié à la sœur de Dan et Steve sort avec la meilleure amie de Claire, la femme de Steve. Voici donc un petit groupe bien formé dont l'univers vole en éclat lorsque, au cours d’une mission, Steve et Lee disparaissent dans une explosion…
 
Fast-forward un an, nos trois survivants sont rentrés au pays avec une bonne dose de stress post-traumatique et de culpabilité du survivant.
 
En particulier Dan, qui n’était pas de la patrouille le jour de l’attentat, et qui ne sait de la mort de ses amis que ce que les autres ont bien voulu lui rapporter. Il a donc décidé de vivre pleinement en hommage à leur mémoire, et cela commence par honorer une promesse de mariage qu’il a faite à sa meilleure amie, lors d’une soirée un peu trop arrosée.
 
Quand Jocelyne reçoit l’invitation à son propre mariage, elle croit d’abord à une blague. Sauf que non… les semaines passent et Dan est très sérieux.
 
Vous vous en doutez, les choses ne sont pas si simples. Car si tous deux se connaissent depuis toujours, ce n’est pas une histoire où l’un était secrètement amoureux de l’autre depuis toujours justement ! Et Dan n’est pas le seul à trainer quelques valises dont il n’a pas spécialement envie de parler…
 
C’est une vraie belle histoire d’amis qui tombent amoureux, de la meilleure façon qui soit…
 
Dans le tome 2, nous retrouvons Ross, et Vivian, sœur de Dan (non pas celle qui est mariée au frère de Ross, sa jumelle). Vous vous en doutez, nous allons avoir droit au coup hyper classique de l’échange d’identité entre jumelles…
 
Twist crédible entre tous, je vous rappelle que lorsque l’on lit un Harlequin on laisse le potentiel réalisme sur la table de chevet ! Mais heureusement pour nous, cet échange d’identité ne fonctionne pas très bien, et Viv (qui s’est laissé complétement déborder par la situation) n’est pas la meilleure des actrices…
 
Elle réussit néanmoins à convaincre Ross de jouer le jeu et de l’aider, ce qui leur donne l’occasion de passer du temps ensemble etc. etc. Je ne vous fais pas un dessin, voici un deuxième couple formé. Nous en apprenons aussi davantage sur l’attentat, la relation entre les cinq amis et les conséquences sur leur entourage, et nous retrouvons Jo et Dan, pour qui les choses avancent lentement mais surement.
 
Dans le tome 3, que j’ai lu en premier (hasard total), Claire décide d’aller chercher Nathan. En effet, celui-ci n’est pas revenu en Nouvelle-Zélande, il a choisi l’exil à Hollywood où il est garde du corps pour célébrité (le frère du héros de What the librarian did – traduit sous le titre Faits l’un pour l’autre – lecture charmante aussi), mais en tant qu’exécuteur testamentaire de Steve, sa présence est nécessaire pour régler des histoires de succession.
 
C’est donc contraint et forcé que Nathan revient affronter ses peurs et une culpabilité qui est bien plus lourde que celle de ses camarades. Le pourquoi sera un élément clé du récit, je ne vous en dit donc pas plus…
 
Enfin, nous arrivons au tome 4, qui concerne Juliet, la fiancée de Lee. Là aussi, je refuse en vous en dire plus, pour ne pas gâcher le twist de l’histoire (bon si vous allez lire le résumé sur internet vous saurez tout mais je préfère ne pas être responsable).
 
D’autant que c’est mon préféré de la série et que je pense que si vous devez n’en lire qu’un c’est celui-là (oui, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres sans souci). Sauf que pour mieux comprendre la psychologie des personnages, la lecture dans l’ordre est recommandée.
 
Une série de lecture parfaite pour les vacances car, en dépit des apparences, elle n’est pas trop torturée. Il y a même des vrais moments de légèreté et d’humour (les coups pendables que Jo et Dan se jouent mutuellement en particulier) et le ton général reste toujours optimiste !
 
Vous n’avez plus que l’embarras du choix, deux titres en VF et trois autres en VO…
 

Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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8 juillet 2013

Running wild - Men from battle ridge 1

Il arrive un moment dans la vie d'une femme où l'on fait une découverte qui change notre vie:
- on découvre la coupe de pantalon qui nous va et nous transforme en bombe atomique
- on découvre le dessert qui nous fait pousser un grognement de plaisir fort peu digne mais jubilatoire
- on découvre que la romance c'est le bien
- on découvre Linda Howard

Bon, bon, bon... tout cela sonne très grandiloquent (et incomplet me dit on en coulisse), mais vous visualisez.

Linda Howard est l'auteur qui a défini le canon de l'homme Alpha. Et s'il y a bien un héros qui défraye la chronique (en bien ou en mal) c'est l'homme alpha. Certaines le trouve trop irréel, d'autre fondent littéralement et en redemandent.

Vous me connaissez, je fais partie de la deuxième catégorie, mais avec classe et distinction bien entendu. Et après avoir re-goûté aux "vieux" Linda Howard, j'ai décidé de me faire plaisir une fois encore et me suis procuré le dernier.

Running Wild est le premier tome d'une série intitulée "Men from Battle Ridge" que Linda Howard a coécrit avec Linda Jones qui se déroule.... à Battle Ridge (quelle surprise!!!).

Notre premier opus raconte l'histoire entre Carlin Reed, jeune fille poursuivie par un ancien amoureux aux tendances borderline sociopathe, et Zeke Decker un rancher bien sexy comme je les aime (oui, je suis faible).

Notre amie Carlin a beau attirer les barrés, est dotée d'une intelligence suffisante pour réaliser que puisque son ex est policier et que la police ne la croit pas, elle a mieux à faire que de rester à attendre que quelque chose lui arrive. Elle plie donc bagage et s'installe dans une autre ville. Malheureusement pour elle, le barré la suit et tue sa collègue par erreur (cette dernière portait l'imperméable rouge de Carlin, oups!)

Et là, elle ne se contente pas de quitter la ville, elle fuit et fait en sorte de s'évanouir dans la nature. Et à notre époque, s'évanouir dans la nature est tout de même assez complexe. Car cela sous-entend de n'utiliser que du cash, de ne se faire embaucher qu'au black et de ne voyager que par des moyens ou votre nom ne sera pas référencé.

Blague à part, cela a toujours l'air très simple dans les films, mais si ce livre est une indication pertinente, c'est bien plus complexe qu'on le souhaite lorsqu'on est une femme en fuite.

Au hasard de sa fuite, notre héroïne atterri à Battle Ridge (yeahhhh, les affaires reprennent) où la propriétaire du café (et déesse des tartes), Kat, l'embauche.

Mais voilà que l'hiver arrive et avec lui l'activité décroit.

Fort heureusement, Kat a un cousin, un cousin sexy qui s'appelle Zeke, et qui a besoin d'une gouvernante sur son ranch qui saura gérer les repas de lui et ses hommes ainsi que la tenue du commun et de la maison principale.

En effet, depuis le départ de sa précédente gouvernante/nourrice/seconde mère, partie prêter main forte à sa fille, le ranch est au bord du désastre, si bien que Zeke n'est plus vraiment en position de négocier et Carlin impose ses règles (paye en cash, pas de question, des serrures, la paix).

Tout ceci dans le but d'assurer sa sécurité. Mais c'était sans compter sur 1) la ténacité du grand malade mental qui croit qu'elle est sienne et 2) l'attraction entre elle et Zeke.

D'ordinaire, avec Linda Howard, l'ombre du danger est omniprésente et contraint les héros à un rapprochement dans la tension (souvent sexuelle). Ici, la tension monte doucement et avec panache. Les Linda donnent le temps à leurs héros de se connaitre. Chaque personnage prend de la profondeur avant que l'ex ne refasse surface et le fait que l'intrigue suspense passe en arrière-plan est une délicieuse découverte.

Les sentiments ont le temps d'apparaitre, nos héros ont le temps de se montrer butés et bornés avant de se laisser aller à la sensualité howardienne du moment. Et je n'ai qu'une hâte, retourner à Battle Ridge retrouver les cow-boys avec le tome suivant!
 
  
Bonne lecture,
Tam-Tam
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21 juin 2013

Un été au lac des Saules - Summer at Willow lake

(pensez à moi aujourd'hui, je parle en public et je stress...)

A part, ça, en voyant que la série Willow Lake de Susan Wiggs avait été rééditée l'an dernier (vous avez remarqué comme on se tient mal au courant des sorties avec T., c’est qu’il y a tellement de personnes qui sont mieux renseignées, finalement… autant leur faire confiance, quitte à tomber des nues avec des mois de retard comme ici…), j’ai voulu la relire.
 
Parce que j’aime beaucoup Susan comme auteur, elle a écrit de très jolies romances, fines et précieuses. Et parce que si j’avais déjà lu certains livres de la série, j’en avais aussi raté d'autres. L’occasion donc de me mettre à jour !
 
J’ai donc ressorti du fin fond de mes archives Summer at Willow Lake (Un été au lac des Saules), le tome 1 sur 9 (si on ne compte pas les nouvelles qui sont venues avant).
 
Malheureusement, sur ce coup-là, Susan n’a pas été à la hauteur de mes attentes.
 
Olivia (Lolly) avait pourtant un argument de choc pour me plaire : son métier est de mettre en scène les appartements pour qu’ils se vendent mieux. Certains diront comme Stéphane Plaza, moi je dis comme Anna (aka Amy Adams) dans Leap year (Donne-moi ta main) (et si vous n’avez pas vu cette jolie comédie romantique, allez vite corriger cette lacune, rien que pour le sourire magique de Matthew Goode et la valise qui s’appelle Louis)…
 
Mais Olivia est aussi une petite fille riche, plus si petite puisqu’à l’âge canonique de 27 ans, elle en est à sa 3ème rupture de fiançailles. Bon, les choses commençaient mal entre elle et moi, car franchement, il n’y a que dans une romance qu’une malheureuse fille peut avoir à ce point la poisse en amour ! Entre le dragueur en série, celui qui lui vole sa carte bleue et celui qui n’en a juste rien à faire en dehors du fait qu’elle fait bien la potiche à son bras, Olivia sait choisir ses cavaliers ! Et bien sûr, il faut qu’elle se fiance avec tous les hommes qui lui manifestent un tant soit peu d’intérêt. Parce qu’Olivia a un sérieux problème d’estime de soi, vestige d’une adolescente un peu obese. Encore qu’on ne saura pas vraiment ce qu’il en est, certains disent qu’elle était boulotte, ce qui n’est pas tout à fait pareil… alors regard déformé ou vrai problème ? Peu importe en fait parce que, en bonne héroïne de romance qui se respecte, Olivia a perdu ses kilos en mangeant bien et en faisant du sport, magique comme la raison qui la poussait à manger ne faisait soudain plus le poids (sans mauvais jeu de mots). Ben voyons. Les problèmes de poids des héroïnes de romance sont juste merveilleux finalement…
 
Enfin, admettons…
 
A la demande de sa grand-mère, Olivia revient au lac des Saules, là où la famille possède un camp de vacances, fermé depuis des années mais où les grands-parents veulent renouveler leurs vœux, à l’occasion de leurs 50 ans de mariage à la fin de l’été.
 
Malgré tous les mauvais souvenirs qu’elle en a, Olivia accepte donc de retourner au camp pour le remettre en état et préparer la grande réunion de famille…
 
Seul petit souci, revenir au lac des Saules la remet aussi en contact avec Connor, son premier amour, le garçon qui lui a brisé le cœur l’été de ses 17 ans. Enfin brisé… Il a été horriblement cruel, elle ne s’en est jamais remise, ce fut la pire nuit de sa vie et j’en passe. Là encore, Olivia m’a tapé sur le système. A l’entendre, elle est la première fille sur terre à souffrir d’un cœur brisé (surtout quand on apprends ce que Connor a fait pour susciter 10 ans de rancœur pareille !). Que l’adolescente ait ce genre de grandes envolées mélodramatiques, cela se comprends. Mais 10 ans plus tard ? L’envie de lui dire de tourner la page s’est fait sentir à plus d’une reprise. Et je suis polie.
 
Ne croyez pas que j’ai trouvé le livre mauvais pour autant. Non, certains passages sont mignons, Connor est plutôt charmant, et même Lolly finit par grandir un peu. En revanche, j’aurais du mal à vous le recommander.
 
Parce que personnellement, je me suis ennuyée. Le couple principal n’est finalement pas si principal que ça, ils passent incroyablement peu de temps ensemble. Le livre est haché d’épisodes du passé. Mais pas seulement le passé de nos héros, celui de leurs parents également ! On remonte aux souvenirs de camps du père d’Olivia, à la 1ère rencontre entre elle et Connor quand ils ont 12 ans, aux règlement du camp, aux souvenirs de mariage des grands-parents, en prenant quelques détours pour nous parler des problèmes de couple de l’oncle, de la propriétaire de la pâtisserie de la ville, de l’avenir du demi-frère de Connor, de l’amourette naissante d’une cousine et des problèmes de cigarette d’une nièce, de la dyslexie d'un cousin, des parties de pêche familiale ratées et j’en passe…
 
Cette configuration m’a davantage fait penser à un roman féminin qu’à une romance finalement, plus tournée vers la vie d’une famille et d’un lieu que sur un couple en particulier, bien que l’auteur ait tenté de les placer au centre. Car au milieu de tout cela, Connor et Lolly sont complètement noyés, et entre eux, il ne se passe… rien !
 
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas spoiler ceux qui souhaiteraient se faire leur propre avis, mais j’ai trouvé que l’histoire manquait cruellement d’histoire justement, que le développement de leur relation était bien trop rapide et plein de non-dits qui n’avaient pas de sens.
 
J’ai été frustrée et j’ai terminé le livre en diagonale, dans l’espoir de voir arriver quelque chose qui n’est jamais venu.
 
A mon grand regret, je ne vous recommanderai donc pas le tome 1 de la série du lac des Saules, mais je sais pour avoir lu d’autres histoires que la qualité est assez inégale, et qu’il faut redonner sa chance à Susan Wiggs, avec d’autres livres.
  
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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6 mai 2013

Lord of Darkness

Stoppez les presses, le nouveau Hoyt est sorti!!! Et que ceux qui veulent crier au scandale parce que j'ai genre 1 mois et demi de retard sur la sortie freinent des 4 pieds. D'ailleurs pourquoi 4 pieds, pensez-vous que cette expression nous vienne du temps où l'homme marchait à 4 pattes? Ou alors c'est une personnification de l'homme via sa monture... Un peu comme certains hommes s'identifient maintenant à leur automobile... 

Mais je m'égare, comme toujours, revenons donc au dernier Hoyt, qui est sorti il y a de nombreuses semaines mais que j'ai lu quasi immédiatement. Il sort en français en septembre (soit presque demain en fait), je vais donc revêtir mon costume de vile tentatrice et vous présenter cet opus de la série "Maiden Lane" intitulé avec classe et distinction "Lord of Darkness".

Le maitre de l'ombre en question n'est autre que Godric St. John, un autre fantôme (en fait il y en a trois, mais chuuuttt SPOILERS) marié à Lady Margaret Reading. Même s'ils habitent séparés depuis l'aube de leur mariage et que l'on pourrait arguer que celui-ci n'a donc de mariage que le nom. Mais que voulez-vous, un accord est un accord, et ce dernier a été passé entre Griffin (le grand frère de Margaret) et Godric, sur la base d'un chantage dans la veine de :  "je connais ton identité secrète, j'ai une sœur en mal de mari, faisons un pacte et serrons-nous la main autour d'un verre de cognac".

Mais voilà que Margaret est de retour en ville pour venger celui qui était son amant (d'où la nécessité d'un mari à l'époque) et qui aurait été tué par.......... le fantôme!!! tan tan tan!!
Mystère et boule de pétanque, l'intrigue se corse.

Sauf que non, bien sûr, le fantome n'a pas tué, mais il va néanmoins falloir que :
1) Godric galère pour garder son secret (quel prénom, je ne résiste pas au gloussement)
2) résiste à sa femme (résultat d'une promesse à lui-même impliquant le souvenir de feue Carla, son amour perdu) (promis, je spoile pas, c'est révélé dès le début)
3) ne se fasse pas arrêter par un Dragon de la garde un tantinet zélé (pour ceux qui connaitraient, il n'est pas sans me rappeler l'inspecteur Quentin Chapuis dans Cat's Eyes) (on a les références qu'on mérite)

Et ces trois points, le tout orchestré par Madame Hoyt, donne un très bon opus de cette série. Il y aura :
  • de l'action à Saint Giles et sous les couvertures - oui, parce qu'il a beau vouloir résister, notre ami Godric ne fait pas le poids face à une Margaret qui a entendu l'appel de la forêt, comprendre, son Big Ben interne s'est gentiment rappelé à elle, et elle bave devant les bébés animaux et poussant des cris qui n'ont rien de distingués (à moins que ce soit moi... je m'égare)
  • des secrets révélés - Carla, Roger, fantômes, vous allez tous avoir droit à votre heure de gloire
  • la naissance de bébés chiens (véridique)
  • une scène de bal - avec des tourbillons de jupons
  • une sortie au théâtre - avec des alcôves et des zones d'ombres
  • une course poursuite finale - et un dragon qui sait courir
Non content de me faire dire que j'ai préféré ce tome au précédent, "Lord of Darkness" crée chez moi une frustration intense. Car l'auteur dillue quelques informations sur le dernier héros, et je n'ai que trop hâte d'en savoir plus.

En attendant, lisez celui-ci. Je me charge de vous tester le suivant quand il sortira!

  
Bonne lecture,
Tam-Tam
 
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29 avril 2013

Harvard's education

Il y a quelques semaines maintenant, Jeanne disait sur son blog à quel point elle aimait Suzanne Brockmann. Et à cette occasion elle racontait pourquoi "Harvard's education" et ses personnages allaient bien au delà de la simple romance, puisqu'on pouvait lire entre les lignes de cette histoire le combat sur la place de la femme.

Alors oui, c'est une problématique très sérieuse, et j'admets que mes premières lectures de princesses étaient sans doute beaucoup plus empruntes de misogynie que celles de maintenant (où clairement, je roule des yeux à chaque fois), mais le féminisme en romance est un débat réel. Et le talent de l'auteur passe souvent par sa capacité à faire passer le message sans pour autant véhiculer un cliché lourd de la femme réactionnaire à la moindre attention galante (parole de scout, cela peut arriver dans de très mauvais cas de romance). Vous savez, ce genre d'héroïne qui nous pique un scandale si le héros suggère ne serait-ce qu'un instant qu'il va payer le restaurant lors du premier rendez-vous. Si matière à débattre il peut y avoir, trop souvent, j'ai envie de frapper l’héroïne et de lui faire avaler son féminisme de pochette surprise.

Suzanne combine d'ailleurs ici la place de la femme (dans l'armée) avec la problématique raciale (puisque nos héros sont afro-américains). L'histoire entre Darnel Harvard Becker et PJ Richards est une histoire qui va plus loin que le cliché, et on applaudit.

Tout commence pendant l'entrainement. En effet, Harvard et son équipe de SEAL sont chargés de former des agents du FinCOM triés sur le volet. 

Petite parenthèse sur le SEAL. En américain SEAL veut dire SEa, Air, Land team, soit comprendre "Equipe Mer, Air et Terre". Une sorte de Commandos de marine francaise, ou alors les régiments de parachutistes... Quoiqu'il en soit, en romance SEAL, ca veut dire: 
Sexy,  
Extraordinaire/Endurant (tout dépend des cas de figures), 
Anatomiquement parfait/Alpha (là encore, la romance aime les variantes),
Loyal/Langoureux...

En résumé, un SEAL, c'est un combo entre le soldat Ryan, GI Joe, Rocky et Capitain América. Il est beau, il est sexy, il est dangereux et on en redemande à chaque fois!

Parenthèse fermée, revenons en à notre héroine... PJ Richards fait parti de cet éventail d'élite (l'équipe des meilleurs agent FinCOM) (il faut suivre, même si vous avez envie de baver sur l'image intérieur que vous vous faite d'un SEAL maintenant). Et si Harvard n'a rien en théorie contre les femmes dans l'armée, il y a une partie presque grégaire de sa personne qui trouve que les femmes sur le terrain, c'est dangereux et c'est moins bien que la testostérone du mâle alpha (pour faire simple).

PJ, vous pensez bien, n'apprécie que moyennement ce machisme dissocié. Parce que le discours "je n'ai rien contre les femmes, mais...", elle y a le droit tous les jours et doit être exceptionnelle et parfaite pour obtenir le respect de ses paires. Et comme PJ n'a pas la langue dans sa poche, elle fait comprendre rapidement à Monsieur SEAL que son discours, il peut le mettre au fond de sa poche, bien au fond, placer son mouchoir par dessus, et s'asseoir bien confortablement. Parce qu'elle ne compte pas bouger d'un pouce et qu'elle lui montrera que l'équipe Ostroegène a sa place sur le terrain.

Si l'histoire devait avoir un défaut, pour moi ce serait la lenteur au début. Même si a posteriori, je comprends cette nécessité de placer à ce point les personnages pour ne pas tomber dans le cliché et traiter avec finesse cette problématique de la vision de la femme chez le héros. 

Car Suzanne n'a pas recours à ces raccourcis faciles et traite la relation entre PJ et Harvard avec beaucoup de détail, beaucoup d'intelligence. En effet, elle aurait pu :
  • imaginer un dialogue dans lequel PJ argumenterait avec brio et Harvard montrerait de la contrition à la troisième réplique.
  • imaginer les hormones changeant cette héroïne forte, en petite chose ayant besoin d’être protégée par l'homme fort (ce qui peut avoir son charme hein, mais il ne faut pas non plus nous prendre pour de la purée de paillettes).
  • imaginer un dialogue dans lequel Harvard raconterait un passage poignant de sa vie (passé de ouf?) qui expliquerait pourquoi il "a le droit" d'être un misogyne patenté. 
  • imaginer une scène où les deux refuseraient de voir ce que l'autre veut dire mais que les hormones seraient trop fortes et qu'ils finiraient entre les draps, avant d'atteindre l'entente parfaite post-coïtal (là, aussi ça arrive, je vous promets, et c'est juste horripilant!)
Je pourrais vous en imaginer encore bien d'autres, des situations bancales. Et c'est avec joie que je vous rassure et vous annonce que Suzanne, dans son infinie sagesse, a pris le temps de poser ses personnages, a pris le temps de les faire communiquer et que le dialogue, quand on traite de ce genre de thématiques, est finalement la clé de la réussite de ce livre.

Car cette lenteur ne m'a fait que plus apprécier ce final. Et je remercie Jeanne d'avoir su trouver les mot pour me faire cliquer! Ses mots se joignent donc aux miens. Lisez ce livre. Il est bien.

 
Bonne lecture,
Tam-Tam

PS : J'attire votre attention sur cette couverture. Je trouve que cela fait très "rencontre du troisième type", vous ne trouver pas?

  
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24 avril 2013

Les Chigaco Stars en 3D

  
Il y a deux semaines, je faisais appel à vous pour m'aider à compléter notre casting des Chicago Stars, sur le modèle de celui des Bridgerton (et au passage, nous en avons un autre sur le feu...). Grace à votre aide ô combien précieuse, je crois que nous avons une belle équipe (c'est le cas de le dire)!  

Alors, verdict, vous êtes d'accord avec la sélection finale? ^_^
Chi-Chi
 
It had to be you (Nulle autre que toi)
January Jones & Eric Dane 

Heaven, Texas (Une étoile en plein cœur)
Chris Hemsworth & Sarah Drew

Nobody's baby but mine (C'est lui que j'ai choisi)
Kevin McKidd & Poppy Montgomery

 
Dream a little dream (Ensorcelée)
Joe Manganiello & Rachel MacAdams

This heart of mine (Folle de toi)
Emma Stone & Andrew Cooper

Match me if you can (Parfaite pour toi)
Josh Duhamel & Drew Barrymore

Natural born charmer (Tout feu, tout flamme)
Channing Tattum & Rooney Mara

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22 avril 2013

L'amant de Lady Sophia

Chères lectrices et chers lecteurs, 

Je me présente, je suis Little B. !! La fameuse petite sœur de Tam-Tam, et je viens vous faire un petit article sur un livre que j'ai dévoré.
 
Mais revenons en arrière un moment pour ceux qui ne suivrait pas: tout a commencé l'année dernière pendant les grandes vacances. J'étais à la mer avec Tam-Tam quand elle m'a fait découvrir le côté rose de la force avec "Course poursuite fatale" de Linda Howard (ce livre est soit dit en passant une petite tuerie mais revenons à nos moutons) après ce livre je me suis retrouvée sans romance à me mettre sous la dent. 

Mais heureusement pour moi Tam-Tam connaissait un bouquiniste où nous sommes allées me dégoter 5 merveilleuses romances. De retour à la maison je me suis mise tous de suite à lire l'"Amant de lady Sophia" de Lisa Kleypas, c'est le livre dont je vais vous parler aujourd'hui ! 

Ce livre est le deuxième tome de la série "Les Bow Street Runners", et il est tout simplement un délice (comme tous les Lisa Kleypas que j'ai lu). Elle a cette façon d'écrire en vous tenant toujours en haleine. C'est une bouffée d'air frais qui permet de respirer.

C'est l'histoire d'une jeune et jolie jeune femme (c'est le concept dans toutes les romances mais bon) qui pour venger son frère arrive à Londres pour retrouver le juge qui pour elle est responsable de la mort de son frère.

Bien sûr elle s'attendait à voir un juge proéminent et dans la force de l'âge, ce qui n'est pas la cas du juge Ross Cannon qui est tout simplement à croquer. Elle était pourtant là pour lui ruiner sa réputation que l'on disait irréprochable, en faire la risée de Londres, le ridiculiser à jamais. 


Pour cela elle avait réussi à se faire engager comme gouvernante chez lui. Sauf que tout ne c'est pas passé comme elle l'avait prévu car elle est tombée sous le charme indéniable du juge. Comme dans tous les Kleypas que j'ai lu le héros est musclé, agile, doué de ses mains, tout pour faire craquer une femme, même la plus réfractaire - ce qui est le cas de Sophia qui bien qu'ayant son frère en tête mais, va vite laisser tomber cet obstacle entre eux. Car ce juge aux mille et une facettes, au désir enfoui, au caractère mystérieux, fait craqué la belle Sophia. 

Ross est veuf depuis plusieurs années et n'a jamais eu d'autre relation depuis, on l'appelle même le moine de Bow street! Ce qui n'est pas du tout le premier qualificatif que j'aurais trouvé pour lui qui est plutôt pour moi "l'homme-radiateur" car tout de suite en voyant Lady Sophia, des pulsions "animales" ce sont réveillées en lui. 

Ce livre ne raconte pas qu'une attirance magnétique entre les deux héros (le genre où l'on attend juste le moment où ils vont se tomber dans les bras comme par magie), NON !!! Il y a une vrai histoire et une intrigue sur le mystérieux frère de Sophia. Il y a aussi un troisième personnage qui perturbe le rapprochement des deux héros, ce personnage est l'ennemi de Ross et il s'appelle Nick Gentry.


Son chemin croise régulièrement celui de Ross et Sophia et peu à peu il s’immisce dans leur relation. Sophia reçoit des cadeaux somptueux de la part de cet homme. Mais qui est cet homme ? Pourquoi fait-il ça ? Quel est son rapport avec la belle Sophia ?

Je suppose que vous aimeriez savoir la suite ? Mais je vais vous laisser méditer sur tout ça (comme ça vous serez obligé de lire ce livre). Comme vous avez pu le comprendre, j'ai beaucoup apprécié cette romance et je vous conseille vivement de la lire (et vite).
 

  
Bonne lecture,
Little B.

  
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17 avril 2013

Jamie Alexander Malcolm Mackenzie Fraser

Ça c'est pas du titre en carton hein?

Ne nous voilons pas la face, nous connaissons l'effet que ce nom peut créer chez certaines d'entre nous. 
Je peux sans mal imaginer cet enchainement de syllabes avec l'accent un peu rugueux des Highlands et voir vos lèvres s'entrouvrir doucement, comme dans l'attente.

Je vous sais aussi capables d'imaginer la chevelure de feu virevoltant dans un paysage de brume matinale, dardant sur vous son regard de chat. Et là, je sais qu'un soupir vous a échappé. Et oui, je vous vois déjà en train de frissonner à l'évocation de ces 5 mots. 

Comment je le sais? Parce que Jamie.

Je sais, certaines ici n'ont pas encore succombé au charme irrésistible du géant Écossais. Mais les autres, là bas dans le fond, qui soupirent, comprennent.

Ainsi donc, j'ai lu "An echo in the Bone", 7ème opus de la saga de Diana Gabaldon
Je pourrais vous faire un article sur la question, sauf que deux problématiques se posent à moi:
  • comment vous parler du tome 7 sans rien révéler sur les 6 précédents?
  • comment vous parler de ce tome en restant cohérente?
Car Jamie me fait non seulement soupirer d'aise, mais il arrive à me rendre aussi éloquente qu'un yaourt périmé dans le frigo quand on le fixe de bon matin. 

Je sens que je vous perds avec mes métaphores, je vous explique. Un yaourt périmé dans le frigo semble vous fixer et vous envoyer un message, "jette-moi", "mange moi avant qu'une colonie de champignons ne viennent m'envahir", ce genre de chose. Sauf que de bon matin, les neurones n'ont pas encore réussi à trouver le chemin de la connexion rationnelle, et clairement, il peut m'arriver de prêter à ce yaourt des intentions pour le moins étranges "range ton bureau", "il faudrait laver l'arrière du frigo", etc...

Ainsi, Jamie, non content de me faire swooner à mort, me fait partir dans des envolées formidables (à défaut de rationnelles) qui peuvent parfois résulter en une poussée de brillance... Du moins c'est ce que j'aime me dire pour me rassurer (et j'en ai besoin, si l'on considère que je viens d'admettre entretenir une relation étrange avec mes yaourts périmés).

Du tome 7, j'ai tiré une citation et de cette citation est né un dessin que je vous dévoile aujourd'hui... à défaut de vous raconter ô combien ce livre était merveilleux!


Et voilà le produit fini... Le grain du papier fait que le rendu digital est moins bon qu'en vrai, sur une étagère de ma bibliothèque. Mais Jamie! Non?

   Bon mercredi,
Tam-Tam




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10 avril 2013

Cast chicago stars


Cette semaine, à Vera Cruz, nous avons besoin de vous...Car, voyez-vous, avec T. nous essayons depuis DES MOIS (et vraiment je n'exagère pas) de mettre au point notre casting idéal des Chigaco Stars, la série culte de Susan Elizabeth Phillips, sur le modèle de nos Bridgerton chéris... 

Souci, impossible de nous mettre d'accord! C'est pourquoi nous faisons appel à vous, et vous demandons de nous suggérer votre casting. 

Voici les noms retenus pour l'instant (petit clic sur le nom pour voir la photo) et quelques mots pour la description des personnages. 

Faites vos jeux et n'hésitez pas à nous en suggérer d'autres! (et je me chargerai après de vous faire un petit photo montage du plus bel effet... si vous êtes sages!)

It had to be you
Dan Calebow
(joueur à la retraite reconverti en coach impitoyable - montagne de muscles blond et bientôt quarante ans - aucun scrupule mais rêve d'une relation avec une femme nor-ma-le merci! )
Eric Dane
Phoebe Somerville
(la bimbo blonde, Marilyn au bas mot - lourd passif - flirte mais tient les hommes à distance - la trentaine bien tassée)
Christina Hendricks
January Jones

Heaven texas
Bobby Tom Denton
(le super-méga beau-gosse du groupe, icone de mode et blond, en mode viking - porte des chemises en soie et des chaines en or qui brillent, 90's power dont on peut faire abstraction pour le remettre au gout du jour!)
Alexander Skarsgard
Gracie Snow
(petite souris qui ne paye pas de mine, la "girl next-door" parfaite qui essaye de toujours voir le coté positif dans la vie - châtain et petite)
Sarah Drew

Nobody's baby but mine
Cal Bonner
(tellement beau et blond et doué qu'il ne peut pas en plus être intelligent selon Jane... évidemment supérieurement intelligent - mais ne supporte pas de voir arriver la quarantaine à l'horizon)
Chris Hemsworth
Kevin McKidd
Jane Darlington
(grande blonde glaciale et très intello - des difficultés à entrer dans son role de call-girl de luxe mais aucun souci à admettre qu'elle a l'horloge biologique qui panique)
Claire Danes

Dream a little dream
Gabe Bonner
(pas champion de football - héros torturé qui a des secrets au fond des yeux - aime les animaux mais pas les enfants - quel lourd passé cela peut-il bien dissimuler? - beau brun musclé qui fait ses travaux torse nu en plein soleil)
Joe Manganiello
David Giuntoli
Rachel Snopes
(petite grenouille de bénitier tombée du nid et qui a perdu Dieu - en colère contre le monde entier - qui n'accepte l'aide de personne par fierté ou alors seulement pour son fils - trèèèès maigre et brune)
Miranda Kerr
Rachel McAdams

This heart of mine
Kevin Tucker
(le jeune premier de service - gendre parfait et respectable qui joue au bad-boy - sourire de killer et charme à tous les étages)
Jake Ghyllenhal
James Franco
Molly Somerville
(jolie mais pas renversante - gros complexe par rapport à sa Marilyn de soeur - fan de mode mais gravement fauchée - tendance à déraper et faire des folies une fois tous les dix ans avec les conséquences que l'on verra)
Emma Stone

Match me if you can
Heath Champion
(agent sportif obsédé par son image - toujours sur son 31 et le brushing en place - veut absolument se marier avant ses trente-cinq ans)
Jason Lewis
Annabelle Granger
(jeune femme de la très bonne société - complétement complexée par son absence de réussite professionnelle et très décidée à changer tout cela - rousse renversante avec tendance à materner tout le monde)
Drew Barrymore
Jessica Chastain

Natural born charmer
Dean Robillard
(corps de dieu grec et des millions de dollars dans le portefeuille - héritage familial musical et secrets de famille - s'ennuie facilement)
Channing Tattum
Blue Bailey
(modèle miniature au look de biker tendance agressive - cheveux très noirs très courts et foutu caractère - jeune artiste avec un complexe d'abandon)
Mary-Kate Olsen
Carey Mulligan


Et vous, qui mettriez-vous dans ce casting? 
Chi-Chi 
 
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