Lorsque l’on est un petit écolier français, il arrive un moment dans notre scolarité où il nous est demandé de choisir des options…
Souvenez-vous !! Cela commence en 6ème avec le choix de la première langue vivante, puis cela se poursuit en 5ème avec "l’éveil aux langues mortes". Lors de l’année d’éveil, on découvre avec émerveillement les déclinaisons latines, l’alphabet grec… tout ceci sensé nous aider à savoir si l’année suivante nous ferons parti des 1) latinistes, 2) hellénistes ou 3) petits chanceux qui auront leur mercredi après midi de libre…
Pour ma part, à la fin de cette fameuse année, mes parents ne m’ont pas vraiment laissé le choix, et c’est donc avec entrain que j’ai pris ma carte au club des latinistes…
Pour ceux qui n’ont jamais fait partie de ce club, laissez-moi vous résumer succinctement ce qui composait nos heures. Thème, version et apprentissage des déclinaisons... l’ablatif absolu et la proposition infinitive... aujourd’hui encore, je me souviens de ces noms (par contre, je serai bien infichue de les détecter dans un texte latin, et encore moins de l’utiliser !).
Mais je vous rassure, le latin ce n’était pas seulement ça, car entre deux traductions et une déclinaison, nous avions droit à l’enseignement de la civilisation. Et ça mes chères ami(e)s, c’était le pied intégral ! Imaginez, le droit exclusif de se languir devant des statues de dieux tout en dissertant sur leurs petites vies.
Je dois avouer que je n’ai survécu aux rigueurs de l’apprentissage du latin que grâce aux potins de l’Olympe et aux malheurs des habitants de l’empire. Entre traîtrise, drame, amours impossibles, jeux politiques, la vie à cette époque, c’est un peu "Plus belle la vie" en mieux, because des hommes pleins de muscles en jupette, c’est forcément plus vendeur !
Pourquoi vous parler de mon amour des héros de l’antiquité, des dieux romains et péplums en tout genre ?
Tout simplement parce que le livre que je vais vous présenter aujourd’hui rassemble mes deux obsession d’adolescente non boutonneuse (oui, vous pouvez me détester) : Vampires et antiquité romaine…
C'est un roman où sont réunis la sexitude d'un général romain - les muscles, la gravité et l’excellence à l’épée - la vie éternelle au service de l’humanité (qu’on soit bien claires, quand je dis l’humanité, c’est moi d’abord les autres ensuite !) le tout dans un corps magnifique, celui de Valerius Magnus du roman Seize the Night (Prédatrice de la nuit) de Sherrilyn Kenyon.
Contrairement à ses compatriotes des opus précédents, ce Dark Hunter (pour les retardataires, vous trouverez ici pourquoi un DH c’est tellement mieux qu’un vampire standard !) est romain… et là déjà, en bonne latiniste, pour moi, il avait tout juste...
Je sens néanmoins qu'il va vous falloir plus que cette raison seule pour me croire. N'ayez crainte, voici 5 bonnes raisons qui font que si vous ne deviez lire qu’une seule histoire de DH, je vous conseille celle-là :
Raison N°1) Vous me feriez tellement plaisir, je veux dire, c’est tellement cliché de fondre pour Zarek, l’éternel incompris au passé siiiii sombre. Non, Valerius, il est un peu stoïque certes, mais il a appris à vivre avec ses traumas et ne passe pas sa vie à s’en prendre aux autres comme une manière d’afficher son lourd passif à la face du monde. Il est tout en subtilité, tout en mesure, et seule l’énergique Tabitha saura passer au-delà de sa réserve apparente pour découvrir la perle qui se cache derrière son apparente froideur.
Raison n°2) Valerius est loyal. Bon, d’accord, ça fait un peu Lassie chien fidèle dit comme cela, mais selon moi (et je pense parler pour toi ma chère Chi-Chi), la valeur d’un homme passe aussi par sa constance dans la vie… Un homme qui sera là à vos cotés "no matter what " c’est un peu le fondement de tout non ? Et Valerius, même s’il accorde difficilement sa confiance, une fois son affection donnée, elle est là pour de bon.
Raison n°3) Le juste dosage de possessivité et de confiance dont il fait preuve. C’est d’ailleurs un point qui serait peut-être à approfondir, cet aspect irrésistible qu’ont les hommes à l’attitude un chouilla néanderthalienne dans la romance. Je ne sais pas, cela vient sans doute de la testostérone et de la virilité que cela renvoie, mais une partie rationnelle de ma personne ne peut s’empêcher de se dire qu’un homme qui me dit "tu es à moi, le danger te guette, je vais aller tuer le vilain méchant (et risquer ma vie pour toi par la même occasion), tu m’attends ici sagement au coin du feu en tricotant des bonnets pour nos futurs bébés", cela risque de me faire grincer des dents… Valerius, quand le danger guette, il vous montre juste son stock d’armes (confiance et compréhension, check !), mais prends bien garde de prendre un maximum de coups pour vous pendant le combat (protection et possessivité, check !)…
Raison n°4) Tabitha n’est pas une demoiselle en détresse comme les autres, d'une part elle a un prénom très "sorcière bien-aimée" qui me fait sourire systématiquement, et puis c’est un peu Buffy en mieux! Buffy, elle est l’élue, c'est La tueuse. En gros pour les profanes, son talent au combat n’est pas uniquement le résultat de longues heures d’entrainement… Alors que Tabitha, c’est à la sueur de son front qu’elle est devenue une combattante hors-paire !
Raison n°5) Tabitha parle latin, couramment ! Dans une joute orale avec le digne Valerius, elle lui dame le pion d’une insulte bien sentie… en latin ! Je pense vous avoir déjà fait part de mon amour pour les gens polyglottes… c’est sans doute idiot, ou alors appelez cela le syndrome un poisson nommé Wanda, mais lorsque Valerius et Tabitha conversent en latin, j’en perds le mien…
Raison n°6) La dernière, et c’est sans doute la plus importante… Il est une phrase dite par Tabitha au cours du roman que je trouve parfaitement représentative de leur couple : « I guess I feel like all of us misfits need to hang together. At least that way we don’t swing alone. » - en français dans le texte : Lorsqu’on est mal taillé, on a besoin de rester dans le même sac, de cette manière au moins on se sent moins seul… Je préfère la métaphore du texte anglais avec les habits dans la penderie, mais en français, cela ne rendait vraiment rien... A leur manière, cette réflexion qui rassemble Valerius et Tabitha, peut s'appliquer à tous à un moment ou un autre, rendant d'un seul coup les personnages beaucoup plus proches et réels (vampirisme et immortalité mis de coté bien sûr).
Cela fait donc 6 raisons… Une de plus pour s'empresser de le lire non?
Tam-Tam
Souvenez-vous !! Cela commence en 6ème avec le choix de la première langue vivante, puis cela se poursuit en 5ème avec "l’éveil aux langues mortes". Lors de l’année d’éveil, on découvre avec émerveillement les déclinaisons latines, l’alphabet grec… tout ceci sensé nous aider à savoir si l’année suivante nous ferons parti des 1) latinistes, 2) hellénistes ou 3) petits chanceux qui auront leur mercredi après midi de libre…
Pour ma part, à la fin de cette fameuse année, mes parents ne m’ont pas vraiment laissé le choix, et c’est donc avec entrain que j’ai pris ma carte au club des latinistes…
Pour ceux qui n’ont jamais fait partie de ce club, laissez-moi vous résumer succinctement ce qui composait nos heures. Thème, version et apprentissage des déclinaisons... l’ablatif absolu et la proposition infinitive... aujourd’hui encore, je me souviens de ces noms (par contre, je serai bien infichue de les détecter dans un texte latin, et encore moins de l’utiliser !).
Mais je vous rassure, le latin ce n’était pas seulement ça, car entre deux traductions et une déclinaison, nous avions droit à l’enseignement de la civilisation. Et ça mes chères ami(e)s, c’était le pied intégral ! Imaginez, le droit exclusif de se languir devant des statues de dieux tout en dissertant sur leurs petites vies.
Je dois avouer que je n’ai survécu aux rigueurs de l’apprentissage du latin que grâce aux potins de l’Olympe et aux malheurs des habitants de l’empire. Entre traîtrise, drame, amours impossibles, jeux politiques, la vie à cette époque, c’est un peu "Plus belle la vie" en mieux, because des hommes pleins de muscles en jupette, c’est forcément plus vendeur !
Pourquoi vous parler de mon amour des héros de l’antiquité, des dieux romains et péplums en tout genre ?
Tout simplement parce que le livre que je vais vous présenter aujourd’hui rassemble mes deux obsession d’adolescente non boutonneuse (oui, vous pouvez me détester) : Vampires et antiquité romaine…
C'est un roman où sont réunis la sexitude d'un général romain - les muscles, la gravité et l’excellence à l’épée - la vie éternelle au service de l’humanité (qu’on soit bien claires, quand je dis l’humanité, c’est moi d’abord les autres ensuite !) le tout dans un corps magnifique, celui de Valerius Magnus du roman Seize the Night (Prédatrice de la nuit) de Sherrilyn Kenyon.
Contrairement à ses compatriotes des opus précédents, ce Dark Hunter (pour les retardataires, vous trouverez ici pourquoi un DH c’est tellement mieux qu’un vampire standard !) est romain… et là déjà, en bonne latiniste, pour moi, il avait tout juste...
Je sens néanmoins qu'il va vous falloir plus que cette raison seule pour me croire. N'ayez crainte, voici 5 bonnes raisons qui font que si vous ne deviez lire qu’une seule histoire de DH, je vous conseille celle-là :
Raison N°1) Vous me feriez tellement plaisir, je veux dire, c’est tellement cliché de fondre pour Zarek, l’éternel incompris au passé siiiii sombre. Non, Valerius, il est un peu stoïque certes, mais il a appris à vivre avec ses traumas et ne passe pas sa vie à s’en prendre aux autres comme une manière d’afficher son lourd passif à la face du monde. Il est tout en subtilité, tout en mesure, et seule l’énergique Tabitha saura passer au-delà de sa réserve apparente pour découvrir la perle qui se cache derrière son apparente froideur.
Raison n°2) Valerius est loyal. Bon, d’accord, ça fait un peu Lassie chien fidèle dit comme cela, mais selon moi (et je pense parler pour toi ma chère Chi-Chi), la valeur d’un homme passe aussi par sa constance dans la vie… Un homme qui sera là à vos cotés "no matter what " c’est un peu le fondement de tout non ? Et Valerius, même s’il accorde difficilement sa confiance, une fois son affection donnée, elle est là pour de bon.
Raison n°3) Le juste dosage de possessivité et de confiance dont il fait preuve. C’est d’ailleurs un point qui serait peut-être à approfondir, cet aspect irrésistible qu’ont les hommes à l’attitude un chouilla néanderthalienne dans la romance. Je ne sais pas, cela vient sans doute de la testostérone et de la virilité que cela renvoie, mais une partie rationnelle de ma personne ne peut s’empêcher de se dire qu’un homme qui me dit "tu es à moi, le danger te guette, je vais aller tuer le vilain méchant (et risquer ma vie pour toi par la même occasion), tu m’attends ici sagement au coin du feu en tricotant des bonnets pour nos futurs bébés", cela risque de me faire grincer des dents… Valerius, quand le danger guette, il vous montre juste son stock d’armes (confiance et compréhension, check !), mais prends bien garde de prendre un maximum de coups pour vous pendant le combat (protection et possessivité, check !)…
Raison n°4) Tabitha n’est pas une demoiselle en détresse comme les autres, d'une part elle a un prénom très "sorcière bien-aimée" qui me fait sourire systématiquement, et puis c’est un peu Buffy en mieux! Buffy, elle est l’élue, c'est La tueuse. En gros pour les profanes, son talent au combat n’est pas uniquement le résultat de longues heures d’entrainement… Alors que Tabitha, c’est à la sueur de son front qu’elle est devenue une combattante hors-paire !
Raison n°5) Tabitha parle latin, couramment ! Dans une joute orale avec le digne Valerius, elle lui dame le pion d’une insulte bien sentie… en latin ! Je pense vous avoir déjà fait part de mon amour pour les gens polyglottes… c’est sans doute idiot, ou alors appelez cela le syndrome un poisson nommé Wanda, mais lorsque Valerius et Tabitha conversent en latin, j’en perds le mien…
Raison n°6) La dernière, et c’est sans doute la plus importante… Il est une phrase dite par Tabitha au cours du roman que je trouve parfaitement représentative de leur couple : « I guess I feel like all of us misfits need to hang together. At least that way we don’t swing alone. » - en français dans le texte : Lorsqu’on est mal taillé, on a besoin de rester dans le même sac, de cette manière au moins on se sent moins seul… Je préfère la métaphore du texte anglais avec les habits dans la penderie, mais en français, cela ne rendait vraiment rien... A leur manière, cette réflexion qui rassemble Valerius et Tabitha, peut s'appliquer à tous à un moment ou un autre, rendant d'un seul coup les personnages beaucoup plus proches et réels (vampirisme et immortalité mis de coté bien sûr).
Cela fait donc 6 raisons… Une de plus pour s'empresser de le lire non?
Tam-Tam
Yeah, enfin un DH!!! ^_^
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il était top ce Valerius... Il va falloir que je relise ça un de ces jours!
Oui, il va falloir!!!
RépondreSupprimerd'autant que Tabitha a quand même un grand potentiel de réplique culte...
"I'm an acquired taste. i'm like mold, I usually grow on you very slowly"
Love it!
RépondreSupprimerAh bah je me sens moins seule à apprécier Valérius c'est bien! :)
RépondreSupprimerJ'ai souvenir combien celui là avait été descendu en flamme sur le forum par toutes les fans de Zarek (que perso j'avais trouvé bof). Valérius est un incompris voilà tout! :)
Cela dit je me relirais bien la série... mais au vu de ma BAL ce ne serait vraiment pas raisonnable ^^
@belette: laisse toi tenter! Valerius est un valeur sûre (j'utilise ma voix hypnotique, tu le sens ^^)
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord, j'adore Valerius !
RépondreSupprimerBelette l'a bien dit, c'est 1 incompris, comme si les lectrices lui reprochaient elles aussi d'être Romain ou d'être le petit fils de (comme les autres DH de la série).
Et Tabitha est exactement celle qui lui fallait, elle le bouscule gentiment et sait voir derrière la façade de marbre.
Allez, une autre bonne raison : Valerius IS the best ;-)
@Rinou: You go Girl!!
RépondreSupprimerValerius est un personnage plus complexe qu'on le laisse entendre dans les opus précédent. Idem pour Tabitha...
mais vous savez comme on dit...méfiez vous de l'eau qui dort!
ça donne envie (^_^)
RépondreSupprimer@Nadège: n'est ce pas?
RépondreSupprimerOh lala ma chère Queenie, c'est long à lire pour une mamie comme moi... JE crois que je vais finir par aller chez l'ophtalmo à force de faire la geek! )
RépondreSupprimer@eudoxie: oui, que veux tu, le sujet de la sexitude du général romain de ce livre est inépuisable ^^
RépondreSupprimerblague à part, le but de nos articles est de te donnaient envie d'acheter le livre et de te plonger dans l'histoire, confortablement installé dans un fauteuil, ta tasse de Ksumi tea à la main (tu remarqueras la référence ^^)
Je ne suis pas encore arrivée à ce tome ( ni à celui de Zarek) mais quand j'y serais je viendrais relire ce billet!
RépondreSupprimerje confirma ça donne envie :) j'ai un faible pour les vampires...
RépondreSupprimer@Marine: le DH, c'est un peu la creme de la creme (dit avec l'accent brit brit!) des vampire...
RépondreSupprimerd'ailleurs, tu as mon top five ici
http://inneedofprincecharming.blogspot.com/2010/08/le-chasseur-de-la-nuit.html
aaaaaaaaaaaah, une des séries que je n'ai pas entamées (et j'en ai lu plusieurs quand même...)
RépondreSupprimerBon, si tu me recommandes, je vais lui donner sa chance. Un jour. Rien que le nom Dark Hunter, j'en ai des frissons partout! :)
Et puis, quel plaisir de perdre son latin en si bonne compagnie! (moi, au lycée, c'était le prof séduisant en diable qui me faisait supporter les cours de latin! Imagine, brun, racé, grand, très grand, et qui parle sans pudeur de sexe [oui, on sait tous que les profs de français - latin sont très portés à voir du sexe partout]. Moi, j'en bavais sur mes copies, limite... )