La semaine dernière, j’ouvrais ma chronique avec un aigle. Un aigle voyeur en possession d'une seule et unique tête (et non un aigle bicéphale, ce qui aurait été über plus logique pour une histoire russe, mais passons) qui faisait d'une pierre trois cailloux. (oui, je suis d’une dextérité émérite lorsqu’il s’agit de lancer des cailloux) (autant vous dire qu’il ne faut pas parier avec moi à ricochet, mais je m’égare).
Je vous présentais une couverture des plus… singulières, j’annonçais la nouvelle chronique du mercredi (RDV à Vera-Cruz) et j’ouvrais sur le tome 1 de la vieille série de Lisa Kleypas "les Stokehurst" (pour ceux qui suivent, Stokehurst, c’est le nom du monsieur à qui il manque des doigts dans le tome précédent).
Si bien que je me suis aménagé une autoroute introductive pour ce lundi. Mes aïeux, quelle appétence littéraire n’ai-je pas démontrée là ! (en plus j’utilise des mots de la mort qui tue) (et je le fais même exprès)
Pour déterminer avec acuité si le "Prince de l’éternité" est au niveau de son prédécesseur en matière de kitch et de vintage (oui, parce que du vieux LK, c'est pas du LK des Wallflowers ou des Hathaways hein), je me dois de commencer avec la couverture :
Point d’aigle ici. Mais retenez votre déception, car dans le lointain, on aperçoit un palais russe avec ses toits en crème chantilly maison (wikipédia dort encore, je n’ai pas envie de le réveiller pour partir à la recherche du mot architectural qui définit ces toitures).
Vous ne voyez pas ? Mais si, derrière cette gerbe de fleurs, juste à côté de ce soleil couchant qui fait une auréole de sainteté au héros, tandis qu'il nous dévoile son torse viril. (ouf, j’ai presque cru que l’on n’était pas en romance)
Passons aux héros : on retrouve la fille de Stokehurst (cohérence avec le nom de la série : check) et Nicolas Angelovski, qui avait lui aussi son rôle dans l’opus précédent (spoilers).
Bien des années ont passé. Enfin suffisamment pour qu'Emma soit en âge d’être mariée. Et comme elle est naïve et un tantinet bornée, elle s’amourache d’un coureur de dot (la gourdasse). Heureusement, Nicolas la veut pour lui tout seul depuis des années (on ferme les yeux sur ce que cela implique, s’il vous plait, et on s’ouvre aux possibilités du cosmos) et va sauver la jeune rouquine du scandale et du bannissement social.
Car malgré un exil qui a porté atteinte à son influence omnipotente (il faut bien expliquer l'auréole), il reste un prince de sang russe (traduire par : il entend bien faire tout ce qu’il veut). Si bien qu’il prend sur lui de faciliter la dissolution du couple de tourtereaux, et profite de l’ouverture que lui procure le cœur brisé de la demoiselle pour se lier à elle de la manière la plus définitive qui soit, le mariage.
Un contractuel comme on n'en fait plus : l’héroïne a le cœur brisé par le mauvais homme, se marie au premier venu (un prince, on est en romance). Et comble de la chance, ce dernier est obsédé par elle, tout en ayant bien entendu juré mordicus qu’il ne tomberait jamais amoureux. Ajoutez à cela une dose de dévouement pour les animaux chez l’héroïne, une histoire de réincarnation, la restauration d’un tableau et un débat métaphorique sur la chambre conjugale et ses implications, vous obtiendrez une histoire qui me plait moins que l’autre. Mais alors vachement moins...
Le premier me faisait sourire avec tous ces beaux clichés si bien amenés et si délicieusement kitchs. Cette histoire me fait grincer des dents dans le mauvais sens du terme (voilà qui ne plaira pas à Aquafresh).
Quelques anecdotes d'explication s'imposent:
Et vous ?
Bonne lecture… ou pas ?
Tam-Tam
Je vous présentais une couverture des plus… singulières, j’annonçais la nouvelle chronique du mercredi (RDV à Vera-Cruz) et j’ouvrais sur le tome 1 de la vieille série de Lisa Kleypas "les Stokehurst" (pour ceux qui suivent, Stokehurst, c’est le nom du monsieur à qui il manque des doigts dans le tome précédent).
Si bien que je me suis aménagé une autoroute introductive pour ce lundi. Mes aïeux, quelle appétence littéraire n’ai-je pas démontrée là ! (en plus j’utilise des mots de la mort qui tue) (et je le fais même exprès)
Pour déterminer avec acuité si le "Prince de l’éternité" est au niveau de son prédécesseur en matière de kitch et de vintage (oui, parce que du vieux LK, c'est pas du LK des Wallflowers ou des Hathaways hein), je me dois de commencer avec la couverture :
Point d’aigle ici. Mais retenez votre déception, car dans le lointain, on aperçoit un palais russe avec ses toits en crème chantilly maison (wikipédia dort encore, je n’ai pas envie de le réveiller pour partir à la recherche du mot architectural qui définit ces toitures).
Vous ne voyez pas ? Mais si, derrière cette gerbe de fleurs, juste à côté de ce soleil couchant qui fait une auréole de sainteté au héros, tandis qu'il nous dévoile son torse viril. (ouf, j’ai presque cru que l’on n’était pas en romance)
Passons aux héros : on retrouve la fille de Stokehurst (cohérence avec le nom de la série : check) et Nicolas Angelovski, qui avait lui aussi son rôle dans l’opus précédent (spoilers).
Bien des années ont passé. Enfin suffisamment pour qu'Emma soit en âge d’être mariée. Et comme elle est naïve et un tantinet bornée, elle s’amourache d’un coureur de dot (la gourdasse). Heureusement, Nicolas la veut pour lui tout seul depuis des années (on ferme les yeux sur ce que cela implique, s’il vous plait, et on s’ouvre aux possibilités du cosmos) et va sauver la jeune rouquine du scandale et du bannissement social.
Car malgré un exil qui a porté atteinte à son influence omnipotente (il faut bien expliquer l'auréole), il reste un prince de sang russe (traduire par : il entend bien faire tout ce qu’il veut). Si bien qu’il prend sur lui de faciliter la dissolution du couple de tourtereaux, et profite de l’ouverture que lui procure le cœur brisé de la demoiselle pour se lier à elle de la manière la plus définitive qui soit, le mariage.
Un contractuel comme on n'en fait plus : l’héroïne a le cœur brisé par le mauvais homme, se marie au premier venu (un prince, on est en romance). Et comble de la chance, ce dernier est obsédé par elle, tout en ayant bien entendu juré mordicus qu’il ne tomberait jamais amoureux. Ajoutez à cela une dose de dévouement pour les animaux chez l’héroïne, une histoire de réincarnation, la restauration d’un tableau et un débat métaphorique sur la chambre conjugale et ses implications, vous obtiendrez une histoire qui me plait moins que l’autre. Mais alors vachement moins...
Le premier me faisait sourire avec tous ces beaux clichés si bien amenés et si délicieusement kitchs. Cette histoire me fait grincer des dents dans le mauvais sens du terme (voilà qui ne plaira pas à Aquafresh).
Quelques anecdotes d'explication s'imposent:
- Les doigts en moins de Lord Stokehurst se sont transformés en crochet (tic, tac, tic, tac) : je n’aime pas les erreurs de traduction. Je ne sais pas quelle est la version originale, mais le trauma de devoir s’adapter à la coquille, pas glop !
- Emma est une rousse végétarienne : Mais. Bien. Sur. Manger de la viande c’est trop mainstream… Elle était hipster avant que ce soit cool notre héroïne.
- Nicolas a des cicatrices (swoooooonnn… désolée, ça marche à tous les coups) : sauf que j'ai comme l'impression qu'on me fait le coup deux fois coup sur coup, du coup (à grand renforts de lapalissades, je marque mon coup).
- Emma est butée bornée comme une vieille carne du Larzac un jour de marché : parfois elle vire cruchaude quand même. C’est beau la naïveté, mais il faudrait ouvrir ses grand yeux de Bambi parfois.
- Nicolas est traumatisé par son passé : sans blague, ça change un homme les geôles russes. (j’ai comme une impression de déjà vu là, non ?) (je vous ai parlé de mon impression de déjà vu?)
Et vous ?
Bonne lecture… ou pas ?
Tam-Tam
je ne m'en souviens même plus... c'est dire!
RépondreSupprimerOui, moi aussi finalement. Mais je voulais mener la mission "un vieille série Kleypas" jusqu'au bout...
SupprimerMoi, je kiffe la photo, bcp moins le livre... Le prince russe là, il m'avait fait froid dans le dos!
RépondreSupprimerLa photo est canon, surtout grâce au bijou à gauche! Mais qui donc est l'artiste douée qui a fait ce bijou, on se le demande hein?
Supprimerblague à part, faudrait qu'on se fasse une séance photo ou on reprend toutes les couvertures des livres qu'on a en vrai de manière "artistique"... une sorte de valeur ajoutée au articles ^^
Hmmm... je pense que pour l'instant, je vais rester dans le Kleypas nouveau! ;)))
RépondreSupprimerOuais... fait ça!!
Supprimertu as le droit d'aller lire l'histoire de Derek et Sara, c'est tout (Loterie de l'amour)
Oulàlà... Quand on évoque la réncarnation j'ai comme des vertiges. Je vais peut-être moi aussi rester sur le Kleypas nouveau (meilleur que le Beaujolais, celle-là elle était facile !) Au fait, je me suis penché sur une série de Judith McNaught (L'amant de l'ombre, les Machinations du destin et Compromise) T'en penses quoi ?
RépondreSupprimerNew is always better pour reprendre notre ami Barney Stinson!
SupprimerSinon, pour les McNaught. C'est du oldschool comme dirait Chi-Chi. Nous avons chroniqué l'amant de l'ombre
http://inneedofprincecharming.blogspot.fr/2011/11/maintenant-et-toujours.html
perso, j'ai plus d'affection pour ses contemporains (j'avais fait toute une série sur les auteurs qui écrivent des historiques et des contemporains
http://inneedofprincecharming.blogspot.fr/search/label/Pass%C3%A9%2FPr%C3%A9sent
Je me souviens n'avoir pas aimé, si bien que j'ai fait l'impasse sur le premier de la série aussi (ben oui, j'étais dans ma première phase romance, c-à-d la VF, et en plus j'avais moins de sou!). Le truc de la réincarnation n'est pas vraiment passé... sans parler de la situation "creepy" de Nicolas faisant une fixation sur une ado (pour info, je n'ai jamais lu Lolita et on ne m'y prendra jamais!)
RépondreSupprimerMais tellement! Genre la différence d'âge portée à sa manifestation la plus borderline!
SupprimerOn va s'en passer alors ! ;o)
RépondreSupprimerPour une fois que l'article ne pousse pas a la consommation !^^
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