La semaine dernière se voyait dévoilé pour vous un coffre au trésor de lecture (tiens, puisque l’on parle de ce fameux coffre, j’en profite pour vous transmettre le message du prince qui est très flatté par votre admiration devant son cliché).
Pour notre post n°200, je vous avais concocté une booklist en "bonnet de forme" (néologisme du jour, bonjour) pour initier les masses à la religion qui vise à rendre la dentelle obligatoire, à la mise en place du mercredi rouge à lèvres et qui prône le retour du satiné…
Comme vous avez étudié ladite liste avec toute la diligence dont je vous sais capables, vous avez bien entendu noté les quelques (rares) ouvrages qui n’ont pas encore été chroniqués par nos soins (le scandale !). Rassurez-vous chers sujets, cette erreur ne saurait perdurer bien longtemps. Et c’est livre par livre que nous la rectifierons, foi de princesse !
Sur cette note, une fois n’est pas coutume, j’ai mis la procrastination de côté et j’ai attrapé ma version vintage de "Celle qui avait peur d’aimer" de Catherine Anderson. A l’époque, en bas à droite de la 4ème de couverture, il y avait 4 composantes listées et un certain nombre d’étoiles allouées pour chaque composante. La lectrice avertie était normalement en mesure de choisir son livre en fonction du degré de "Suspense", "Sensualité", "Aventure", "Romantisme", etc. … On obtenait ainsi une sorte de carte d’identité du roman que l’on tenait entre les mains.
Pour "Celle qui avait peur d’aimer", cela donne :
Aventure : **
Sensualité : ***
Romantisme : *****
Suspense : **
En y repensant, je crois bien avoir choisi des livres sur la base de ces étoiles uniquement et sans même avoir lu le résumé… Mais je m’égare…
Catherine Anderson donc… et sa saga des Kendrick et des Coulter. Chi-Chi vous avait déjà parlé du tome 1 avec Rafe Kendrick et Maggie Stanley.
"Celle qui avait peur d’aimer" rassemble enfin les deux familles, Ryan Kendrick et Bethany Coulter. Oui, parce que c’est bien beau de nous annoncer que la série s’appelle "les Kendrick et les Coulter", mais j’ai failli crier au scandale après lecture du premier tome, moi ! Et si l’on en croit les étoiles de J’ai lu, l’histoire s’annonce romantique à souhait avec juste ce qu’il faut de sensualité pour faire monter le rose aux joues (pour ce qui est de l’aventure et du suspense, je me gausse, désolée).
Notre histoire s’ouvre sur un Ryan Kendrick sexy en diable mais un tantinet énervé parce que les pièces de son tractopelle/gros camion/Massey Ferguson ne sont pas arrivées. Et les pièces de rechange sont in-dis-pen-sable pour ce rancher aux hanches étroites et aux larges épaules. En plus, au domaine (oui, parce que c’est pas Joe le clodo notre ami Ryan), il a une jument qui va bientôt mettre bas et il a autre chose a faire qu’enfiler des perles à attendre que la jeune demoiselle au guichet lui accorde enfin toute son attention…
Elle est pourtant bien jolie la jeune fille du guichet. Le genre de petit lutin aux grands yeux bleu et aux pommettes constellées de taches de rousseur. Il en oublierait presque l’objet de sa visite…
Une fois les pièces égarées enfin traquées et remises sur le bon chemin, Ryan sort son numéro de charme et tente d’obtenir un rendez-vous et un téléphone. Mais Bethany, quoique flattée se raidit, clairement sur la défensive, pour finir par repousser son fauteuil pour que Monsieur Joli-cœur en ait une vue globale. Qu’il découvre enfin les jambes interminables, la taille de guêpe... Et le fauteuil.
Là, c’est le moment où Ryan va gagner des points. Parce que non seulement il ne fait pas semblant de n’avoir rien vu, mais il persiste dans son invitation, à la grande surprise de Bethany !
Le reste, le reste…
Je m’en vais vous laisser découvrir avec émerveillement comment l’auteur, dans toute sa sagesse et son talent, réussit à nous vendre du rêve à partir d’un postulat qui en aurait fait fuir plus d’un :
- Une héroïne loin d’être parfaite et pleine de doutes sur elle-même et sa capacité à avoir une vie dite normale. Je vous avait déjà conté les aventure d’une paraplégique vue par Didier Van Cauwelaert, mais Catherine Anderson n’a rien à lui envier, loin de là !
- Un héros gravure de mode qui mettrait la puce à l’oreille de toutes les femmes modernes que nous sommes. Il est trop beau pour être vrai et trop parfait pour être honnête, mais il nous donnera systématiquement tort !
Ryan et Bethany forment un couple qui fonctionne, un couple qui émeut et sans jamais tomber dans la niaiserie larmoyante. Les éléments déployés par l’auteur ont su faire battre mon petit cœur d’artichaut. Vous trouverez dans le désordre :
- une course de tracteurs (la sexytude du Massey Ferguson ne pourra que vous faire frémir, croyez-moi)
- une danse (d’où le titre anglais "Phantom danse" la danse fantôme)
- un poulain (gnnniiii les bébés animaux)
- un grand frère protecteur (il en faut toujours un, qui cassera loyalement la binette de tous les goujats qui croiseront notre route avant Hugh Jackman)
- une étreinte pleine de sensualité (oui, parce qu’on finit par tous se poser la question !)
Bonne lecture,
Tam-Tam
Pour notre post n°200, je vous avais concocté une booklist en "bonnet de forme" (néologisme du jour, bonjour) pour initier les masses à la religion qui vise à rendre la dentelle obligatoire, à la mise en place du mercredi rouge à lèvres et qui prône le retour du satiné…
Comme vous avez étudié ladite liste avec toute la diligence dont je vous sais capables, vous avez bien entendu noté les quelques (rares) ouvrages qui n’ont pas encore été chroniqués par nos soins (le scandale !). Rassurez-vous chers sujets, cette erreur ne saurait perdurer bien longtemps. Et c’est livre par livre que nous la rectifierons, foi de princesse !
Sur cette note, une fois n’est pas coutume, j’ai mis la procrastination de côté et j’ai attrapé ma version vintage de "Celle qui avait peur d’aimer" de Catherine Anderson. A l’époque, en bas à droite de la 4ème de couverture, il y avait 4 composantes listées et un certain nombre d’étoiles allouées pour chaque composante. La lectrice avertie était normalement en mesure de choisir son livre en fonction du degré de "Suspense", "Sensualité", "Aventure", "Romantisme", etc. … On obtenait ainsi une sorte de carte d’identité du roman que l’on tenait entre les mains.
Pour "Celle qui avait peur d’aimer", cela donne :
Aventure : **
Sensualité : ***
Romantisme : *****
Suspense : **
En y repensant, je crois bien avoir choisi des livres sur la base de ces étoiles uniquement et sans même avoir lu le résumé… Mais je m’égare…
Catherine Anderson donc… et sa saga des Kendrick et des Coulter. Chi-Chi vous avait déjà parlé du tome 1 avec Rafe Kendrick et Maggie Stanley.
"Celle qui avait peur d’aimer" rassemble enfin les deux familles, Ryan Kendrick et Bethany Coulter. Oui, parce que c’est bien beau de nous annoncer que la série s’appelle "les Kendrick et les Coulter", mais j’ai failli crier au scandale après lecture du premier tome, moi ! Et si l’on en croit les étoiles de J’ai lu, l’histoire s’annonce romantique à souhait avec juste ce qu’il faut de sensualité pour faire monter le rose aux joues (pour ce qui est de l’aventure et du suspense, je me gausse, désolée).
Notre histoire s’ouvre sur un Ryan Kendrick sexy en diable mais un tantinet énervé parce que les pièces de son tractopelle/gros camion/Massey Ferguson ne sont pas arrivées. Et les pièces de rechange sont in-dis-pen-sable pour ce rancher aux hanches étroites et aux larges épaules. En plus, au domaine (oui, parce que c’est pas Joe le clodo notre ami Ryan), il a une jument qui va bientôt mettre bas et il a autre chose a faire qu’enfiler des perles à attendre que la jeune demoiselle au guichet lui accorde enfin toute son attention…
Elle est pourtant bien jolie la jeune fille du guichet. Le genre de petit lutin aux grands yeux bleu et aux pommettes constellées de taches de rousseur. Il en oublierait presque l’objet de sa visite…
Une fois les pièces égarées enfin traquées et remises sur le bon chemin, Ryan sort son numéro de charme et tente d’obtenir un rendez-vous et un téléphone. Mais Bethany, quoique flattée se raidit, clairement sur la défensive, pour finir par repousser son fauteuil pour que Monsieur Joli-cœur en ait une vue globale. Qu’il découvre enfin les jambes interminables, la taille de guêpe... Et le fauteuil.
Là, c’est le moment où Ryan va gagner des points. Parce que non seulement il ne fait pas semblant de n’avoir rien vu, mais il persiste dans son invitation, à la grande surprise de Bethany !
Le reste, le reste…
Je m’en vais vous laisser découvrir avec émerveillement comment l’auteur, dans toute sa sagesse et son talent, réussit à nous vendre du rêve à partir d’un postulat qui en aurait fait fuir plus d’un :
- Une héroïne loin d’être parfaite et pleine de doutes sur elle-même et sa capacité à avoir une vie dite normale. Je vous avait déjà conté les aventure d’une paraplégique vue par Didier Van Cauwelaert, mais Catherine Anderson n’a rien à lui envier, loin de là !
- Un héros gravure de mode qui mettrait la puce à l’oreille de toutes les femmes modernes que nous sommes. Il est trop beau pour être vrai et trop parfait pour être honnête, mais il nous donnera systématiquement tort !
Ryan et Bethany forment un couple qui fonctionne, un couple qui émeut et sans jamais tomber dans la niaiserie larmoyante. Les éléments déployés par l’auteur ont su faire battre mon petit cœur d’artichaut. Vous trouverez dans le désordre :
- une course de tracteurs (la sexytude du Massey Ferguson ne pourra que vous faire frémir, croyez-moi)
- une danse (d’où le titre anglais "Phantom danse" la danse fantôme)
- un poulain (gnnniiii les bébés animaux)
- un grand frère protecteur (il en faut toujours un, qui cassera loyalement la binette de tous les goujats qui croiseront notre route avant Hugh Jackman)
- une étreinte pleine de sensualité (oui, parce qu’on finit par tous se poser la question !)
Bonne lecture,
Tam-Tam