Cette série d’articles m’aura permis de me plonger dans mes archives. C’est avec plaisir que j’aurais redécouvert certains historiques de Teresa Medeiros, je me serais absolument, positivement régalée avec Jayne Ann Krentz la semaine dernière et, pour l’article de ce jour, j’ai déniché au fond de ma bibliothèque mes très... anciens, très… kitch… Lisa Kleypas édités chez J’ai lu à l’époque où le mulet était de rigueur !
Depuis mon initiation à la romance, ma bibliothèque a eu le temps de voir défiler des romans de l’auteur. De ces séries qui ont récemment fait palpiter mon petit cœur de midinette, des romans en VF lu à l’abri des couvertures à la fin du 20ème siècle, en passant par ses récentes séries texanes, entre Lisa Kleypas et moi, c’est une histoire sérieuse.
Si bien que si le choix du contemporain s’est fait très rapidement, choisir l’historique qui allait servir à mon argumentation n’a pas été sans mal.
Me fallait-il me tourner vers les Hathaway et leurs excentricités ? Me fallait-il envisager le quatuors des Wallflowers, ses rakes, ses bals et ses parties de "rounders" dans la prairie ?
J’aurais pu. Et en toute honnêteté, ce choix m’aurait sans doute économisé une nuit blanche. Mais c’était sans compter sur l’hypnotique attraction des couvertures "rouge passion" de ma bibliothèque. Il vous faudra remercier J’ai Lu, chers lecteurs, car c’est grâce à eux qu’aujourd’hui l’histoire de Sara et Derek servira à mon argumentaire.
La loterie de l’amour…. *soupir*…..*re-soupir*………….
Il fait parti de ces romans qui marquent le début d’une ère. Avant Derek, ma vie me semble en rétrospective morne, triste, transparente…
Ce héros a ajouté une nouvelle nuance à ma palette de mesure. En l’an 1 AD (Avant Dereck, pendant temporel de l'échelle de Hugh Jackman), j’avais ouvert ce livre avec l’innocence de l’agneau qui vient de naitre, encore ignorante de l’explosion de sensualité et de sentiments qui allaient me chambouler à l’intérieur de moi à peine le livre entamé.
Plantons le décors : Londres, extérieur nuit.
Depuis mon initiation à la romance, ma bibliothèque a eu le temps de voir défiler des romans de l’auteur. De ces séries qui ont récemment fait palpiter mon petit cœur de midinette, des romans en VF lu à l’abri des couvertures à la fin du 20ème siècle, en passant par ses récentes séries texanes, entre Lisa Kleypas et moi, c’est une histoire sérieuse.
Si bien que si le choix du contemporain s’est fait très rapidement, choisir l’historique qui allait servir à mon argumentation n’a pas été sans mal.
Me fallait-il me tourner vers les Hathaway et leurs excentricités ? Me fallait-il envisager le quatuors des Wallflowers, ses rakes, ses bals et ses parties de "rounders" dans la prairie ?
J’aurais pu. Et en toute honnêteté, ce choix m’aurait sans doute économisé une nuit blanche. Mais c’était sans compter sur l’hypnotique attraction des couvertures "rouge passion" de ma bibliothèque. Il vous faudra remercier J’ai Lu, chers lecteurs, car c’est grâce à eux qu’aujourd’hui l’histoire de Sara et Derek servira à mon argumentaire.
La loterie de l’amour…. *soupir*…..*re-soupir*………….
Il fait parti de ces romans qui marquent le début d’une ère. Avant Derek, ma vie me semble en rétrospective morne, triste, transparente…
Ce héros a ajouté une nouvelle nuance à ma palette de mesure. En l’an 1 AD (Avant Dereck, pendant temporel de l'échelle de Hugh Jackman), j’avais ouvert ce livre avec l’innocence de l’agneau qui vient de naitre, encore ignorante de l’explosion de sensualité et de sentiments qui allaient me chambouler à l’intérieur de moi à peine le livre entamé.
Plantons le décors : Londres, extérieur nuit.
Notre héros sort d’un tripot alors qu’il se fait sauvagement agresser par deux individus patibulaires armés d’une lame. Alors que le sang coule déjà, une déflagration retentit. Sara, écrivain de son état, vient de quitter sa position d’observatrice pour porter secours à notre héros, qui loin de lui en être reconnaissant, jure comme un poissonnier.
Cela mes petits amis, c’est l’ouverture du premier chapitre. Je vous passe les détails, mais sachez qu’un chapitre m’a suffit à entrevoir la sexytude de Derek (un mec qui vient de se prendre un coup de couteau et qui reste irradiant de sensualité comme il le fait vaut forcément le détour). Un chapitre seulement m’a été nécessaire pour tomber amoureuse de Sara (en tout bien tout honneur, hein !). Une héroïne qui sauve le héros à coup d’arme à feu, ça force le respect. Et cela change enfin de ces damoiselles qui se pâment devant un papillon mais hurlent d’horreur devant une chenille.
Cela mes petits amis, c’est l’ouverture du premier chapitre. Je vous passe les détails, mais sachez qu’un chapitre m’a suffit à entrevoir la sexytude de Derek (un mec qui vient de se prendre un coup de couteau et qui reste irradiant de sensualité comme il le fait vaut forcément le détour). Un chapitre seulement m’a été nécessaire pour tomber amoureuse de Sara (en tout bien tout honneur, hein !). Une héroïne qui sauve le héros à coup d’arme à feu, ça force le respect. Et cela change enfin de ces damoiselles qui se pâment devant un papillon mais hurlent d’horreur devant une chenille.
Sara est de celles qui savent ce qu’elles veulent et n’hésitent pas à retrousser leur manches pour atteindre leur objectif.
L’objectif de Sara, écrire. Pour cela, elle a besoin de Derek et de son club, car elle entend capturer l’atmosphère des tripots londoniens pour son prochain livre. Et passer par le lit du monsieur n’est pas prévu au programme. De son côté, le viril Derek n’a que faire des petites souris à lunettes et bonnet et n’a qu’une hâte, que Sara reparte vers sa campagne et qu’elle le laisse tranquille !
Présenté comme cela, on pourrait croire que ce n’est qu’une énième histoire de rake réformé. Il y aurait de cela si Derek n’était pas issu du ruisseau. Pas de noblesse chez le monsieur. Il est cru, il est grossier, il est ambitieux, il n’a aucun scrupule. Il est calculateur, manipulateur, conspirateur… en un mot parfait.
Sara va devoir puiser dans son infinie patience, avoir recours à son intelligence et à son sens de la repartie à de nombreuse reprises pour faire tomber une par une les défenses d’un homme qui a passé sa vie entière à se battre contre une destinée qui ne lui a rien donné. Tout ce qu’il a, Derek a dû le dérober, le subtiliser, se battre pour l’avoir. Et moi, petit cœur d’artichaut que je suis, je n’ai qu’une envie, prendre dans mes bras et consoler cette grande coquille musclée qui cache un intérieur plus fondant que de la guimauve.
Vous l’avez compris, "La loterie de l’amour" est un de mes must-have. Non seulement le héros est un être sombre et compliqué avec une sensualité en diable mais l’héroïne est une guerrière ! Un duo de choc, pour un historique mémorable.
Lisa Kleypas place la barre haut. D’emblée.
Mais heureusement pour elle, pour son excursion littéraire dans le monde du contemporain, l’auteur a choisi une série au Texas. Contré du cliché viril par excellence, cet état nous aura donné les Ewing, les Bodeen et les Travis !
L’histoire de ces derniers nous est contée sur 3 tomes :
Sugar Daddy - Mon nom est Liberty
Blue-eyed Devil - Bad Boy
Smooth Talking Stranger – La peur d’aimer
Dans un soucis de justice, j’ai choisi pour mon argumentation d’étudier le cas de d’Hardy Cates et de Haven Travis... Qui est donc sensé être un bad boy, on l'aura toutes compris!
Pour comprendre le feu qui brule en Hardy, il faut se pencher sur ses origines. Il a grandi dans un mobile-home, il travaille depuis qu’il a l’âge de tenir sur ses jambes, il se bat pour survivre depuis que son père a décidé que punching-ball était un parfait rôle pour lui et sa mère…
Depuis cette époque maudite, Hardy en a accompli du chemin. Mais il en veut toujours plus, à n’importe quel prix, même si cela implique d’utiliser Haven Travis, fille de l’ingénieux patriarche Travis, lui-même à la tête d’un patrimoine colossal.
Si Travis à tous les ingrédients pour faire un bad boy parfait (passé torturé, rage de réussir, corps à damner un saint…), il n’est (malheureusement) pas à la hauteur de Derek. Certes Derek n’a jamais fait dans la dentelle, mais à la lecture du livre, j’avais déjà une dent "contre" Travis. En effet, ce dernier apparaît déjà dans le premier tome. Je ne voudrais pas spoiler plus, mais disons qu'il n'y endosse pas le plus beau des rôles.
Je suis rancunière que voulez-vous… Ou bien est-ce mon esprit qui a du mal à imaginer un "reformed rake" contemporain, quoiqu’il en soit, Travis fait perdre des points au contemporain de Lisa.
L’héroïne aurait pu compenser cette perte, mais cette dernière n’arrive pas à la cheville de Sara. Elle a une histoire complexe certes ! Elle est tout en nuances certes ! Et elle est combative certes ! Mais Sara, c’est un peu une amazone à lunettes.
Cela a un charme fou. C’est Super-bibliothécaire et Wonder-vieille fille réunie !
Ou alors est-ce tout simplement dû à l’absence de coup de feu.
Mon affection pour la famille Travis est grande. Si grande que je vous recommande la lecture de cette série. Mais plus qu'un must-have, cette trilogie me laisse présager de belles choses dans la carrière "contemporaine" de Lisa.
Ou alors est-ce tout simplement dû à l’absence de coup de feu.
Mon affection pour la famille Travis est grande. Si grande que je vous recommande la lecture de cette série. Mais plus qu'un must-have, cette trilogie me laisse présager de belles choses dans la carrière "contemporaine" de Lisa.
Un bon Kleypas, c'est comme le bon rouge, il faut le laisser murir. De leur côté, les historiques ont déjà eu le temps de devenir des grands crus !
Bonne lecture,
Bonne lecture,
Tam-Tam
Aaah Lisa Kleypas !! Autant je l'adore en historique, avec quelques nuances par ci par là tout-de-même, autant je n'ai pas été au-delà du premier tome de sa trilogie contemporaine. Ça n'a pas tilté pour moi. Du peu que je me souvienne j'ai une impression de ... glauque. Je ne sais pas si c'est dû au contexte social ou à la froideur calculatrice de certains personnages, ou probablement un mélange des 2, l'impression de lire un épisode d'une de ces interminables séries américaines, de celles qui passent à la TV entre 9 et 11h et 14 et 15h ;).
RépondreSupprimerAh Derrrrrrrrek! Mon préféré, s'il est possible d'en choisir un!, dans les historiques de LK! Pour les Travis c'est toujours dans ma PAL mais ton article va surement faire monter le premier tome tout en haut de la pile! ;)
RépondreSupprimerC'est super vilain, ça, je vais avoir le goût de filer en tabagie pour trouver des Harlequin rouge. Parce que bon, dans mon coin perdu, ils refusent de le stenir en librairie... ;))
RépondreSupprimer@yayane: alors tu penses bien que j'ai choisi le tome 2 à dessein! c'est mon préféré des trois.
RépondreSupprimerQuant à la froideur calculatrice, Derek est pas mal non plus de ce coté là, mais j'admets, il y a un détail qui ne "clique" pas pareil…sans doute est ce du au fait que la froideur calculatrice pour un mec issu du ruisseau dans un historique est moralement acceptable, alors que notre esprit à plus de mal à accepter la même chose d'un héros contemporain…
@Belette: Les travis ne sont pas à la hauteur des historiques de LK….mais ils sont agréable à lire néanmoins. Toutefois, si j'en crois Chi-Chi (et je la crois toujours quand il s'agit de romance) le dernier contemporain, celui de sa nouvelle série est à éviter!
@Karine: hahahahaha….C'est des reliques gardées précieusement depuis des années!!!
De vrais collectors!
Aha je dois dire que je suis bien moins optimiste que toi quand à l'avenir de Lisa en contemporain!
RépondreSupprimerSurtout quand je vois ça :
http://inneedofprincecharming.blogspot.com/2010/11/de-lart-de-gerer-la-deception.html
Par contre, Derek... *soupir*
@Chi-Chi: je sais bien, mais je n'ai pas voulu faire peur à nos lectrices ^^
RépondreSupprimerEt puis j'ai beaucoup plus apprécié la série contemporaine des Travis par rapport à toi...
J'y crois encore!
Maintenant, j'ai envie de voir s'ils n'ont pas un historique de cette auteure à la bibli près de chez moi. Si oui, je me laisserai surement tenter.
RépondreSupprimerJe n'arrête pas d'entendre parler de Keyplas en ce moment !! (signe du destin ???? huuuummmm....) Je vais donc essayer de trouver ce livre si absolument irrésistible dont tu parles si bien et qui m'intrigue énormément du coup !!
RépondreSupprimerOups : Kleypas voulais-je dire ! Si je commence comme ça, je suis pas près de le trouver...
RépondreSupprimerAlors, si ma mémoire ne me fait pas défaut, je ne crois pas qu'il ait été réédité. Tu le trouveras donc d'occasion. Et cela ne veux pas forcément dire que ce sera une bonne affaire, malheureusement.
RépondreSupprimerSi tu fais choux blanc (ou que te procurer cet ouvrage signifie vendre ton premier né) essaye du coté de ta bibliothèque, on ne sait jamais...
enfin, il te reste toujours les VO
Ah, ça me donne définitivement envie d'essayer sa série contemporaine!
RépondreSupprimerMoi aussi j'adore ses historiques, et "La loterie de l'amour", en effet... waouh! Moi qui me méfie des traductions, j'ai lu celui-là en français et le talent de l'auteur transparaissait quand même, c'est un signe. :)
Dans un style très similaire, mon deuxième préféré de l'auteur pour l'instant, "Suddenly You"/"Sous l'emprise du désir". Encore une héroïne écrivain qui n'a pas froid aux yeux, et un héros qui n'est pas noble et a bâti sa fortune tout seul...
@Asia: tu me diras ce que tu en as pensé!
RépondreSupprimerSinon, terrible coïncidence, j'ai moi-aussi lu ce Kleypas en VF la première fois (en atteste mon exemplaire collector sur la photo), et je suis à 100% d'accord avec ton assentiment du style traduit.
J'avais d'ailleurs à l'époque remuer ciel et terre pour mettre la main sur tous les livres disponibles de l'auteur, dont l'histoire d'amanda...ahhhhh cette charmante auteur et son éditeur....un beau souvenir là encore!
AAAAH DEREK - Dreaming of You (la loterie de l'amour) reste et demeure ma romance préférée de tous les temps :)Si bien que je n'ai jamais lu le livre qui vient avant (heuuu le titre m'échappe maintenant, mais c'est celui avec sa copine Lily) - j'ai peur de le comparer avec son incomparable suite :)
RépondreSupprimer@Cat:Je ne crois pas non plus avoir lu l'histoire de Lily...Et je pense comme toi qu'il faut rester sur Derek! Ahhhhh.....*soupir*
RépondreSupprimerJe viens de le terminer à l'instant. Ca faisait un petit moment que je n'avais plus lu de romance historique. Et... MIAM !
RépondreSupprimerComme tout le monde je vais dire "aaahhh Derek" ! Mais surtout "Joyce quelle sal****"
J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Sara et regrette qu'on ne connaisse pas un peu plus son passé et sa famille.
Je n'ai pas non plus le tome 1, mais les personnages de Lily et Alex m'ont bien donné envie de connaître leur histoire. Surtout elle, ça a l'air d'être un sacré numéro !
Un excellent 2ème tome et qui à mes yeux surpasse de loin par pure provocation, sans doute grâce à Derel
RépondreSupprimerJe partage entierement cet avis, Derek est mille pieds au dessus du couple avec Lily, dont je ne comprends d'ailleurs pas vraiment l'amitié avec lui! :)
SupprimerOn a déménagé, n'hésite pas à venir nous voir sur inneedofprincecharming.com