Je sais bien que c'est le mois d’août, que le monde entier est en vacances (sauf moi, pauvre petite malheureuse abandonnée que je suis), mais je travaille pour vous.
Si si, je vous assure, même parfois, je sacrifie de mes précieuses heures de sommeil.
Comme cette semaine, pour un livre terminé à 4:17 du matin très précisément...
All they need de Sarah Mayberry. Depuis Her best worst mistake, j’enchaîne les livres de cette auteur, essayant de me faire une idée plus précise.
Verdict? Irrégulière.
Mais pas dans le style Nora Roberts, qui est devenue irrécupérable à mes yeux, plutôt dans le style Mary Balogh. Du genre j'adore passionnément à la folie parfois, et parfois, je me dis qu'il ne manquait pas grand chose pour que la mayonnaise prenne.
Depuis Her best worst mistake, j'ai donc lu plusieurs livres de Sarah Mayberry, mais, bien que je passe un bon moment à chaque fois, aucun ne m'a plu autant que All they need. A égalité avec Her best worst mistake donc...
Et la raison de cet amour tient en un seul mot : Flynn.
Sarah nous offre ici un héros dans le sens le plus émouvant du terme. Pas un chevalier flamboyant volant à la rescousse de la donzelle en détresse, pas un mâle alpha dégoulinant de testostérone, mais un homme sûr de lui et de ce qu'il veut, un homme qui sait se poser les bonnes questions et ne passe pas sa vie à se voiler la face, un homme qui assume ses responsabilités et n'en oublie pas pour autant d'être tendre avec ses proches, un homme qui a de l'humour et la tête sur les épaules, qui sait faire preuve de patience et d'abnégation quand c'est nécessaire...
Bref, un homme un peu trop parfait pour être vrai mais tellement bien écrit qu'il a fait soupirer mon petit cœur de midinette, ce qui n'est pas si facile que ça après des années passées à jauger des héros de tout genre entre les pages de mes romans.
Flynn est un héros comme je les adore et Mel est une héroïne a sa hauteur. Un livre où héros et héroïne sont aussi réussis l'un que l'autre, faut-il vraiment en dire plus?
Allez, un effort pour vous mettre en place le décor...
Mel et Flynn ne sont pas des inconnus l'un pour l'autre, mais tout au plus, de vagues connaissances. Ils se sont parfois croisés dans les galas et les réceptions de la haute société de Melbourne, lorsque Mel était mariée à un homme ambitieux et assez désagréable au premier abord. Mais tandis que Flynn appartient à ce monde si particulier du seul fait de sa naissance, Mel, d'origine plus modeste, y était horriblement malheureuse. Il faut dire qu'entre sa taille étonnante pour une femme (plus d'1m80), son rire sonore et son humour parfois cassant, Mel n'arrivait pas à se fondre dans le paysage, au grand déplaisir de sa belle-famille.
Mais cela, pour Mel, c'est une autre vie, une page fermement tournée, deux univers qui devraient rester séparés, sauf lorsque Flynn fait l'acquisition d'une demeure magnifique à retaper, tout près de la maison d'hôtes qu'elle tient depuis son divorce.
De vagues connaissances à presque voisins, contre toute attente, ces deux-là vont devenir amis...
Et plus encore vous vous en doutez, mais les choses ne sont pas aussi simples qu'une histoire de différence sociale un peu tirée par les cheveux. Le divorce de Mel lui a laissé des cicatrices tenaces et Flynn ne mène pas la vie facile et dorée que l'on pourrait imaginer. C'est dire s'il faudra de l'amour, du temps et de la patience, pour que nos héros puissent enfin vraiment se rencontrer et vivre la prochaine étape de leur vie.
De la patience mais pas pour nous, puisque Sarah maîtrise son histoire et que rien ici, chaque minute passée, chaque ligne est justifiée et vaut la peine...
Sur ces bonnes paroles, je vais vous laisser pour aller relire mes passages préférés et prolonger un peu la magie, avant de me risquer à ouvrir le livre suivant... en espérant qu'il soit aussi bien !
Si si, je vous assure, même parfois, je sacrifie de mes précieuses heures de sommeil.
Comme cette semaine, pour un livre terminé à 4:17 du matin très précisément...
All they need de Sarah Mayberry. Depuis Her best worst mistake, j’enchaîne les livres de cette auteur, essayant de me faire une idée plus précise.
Verdict? Irrégulière.
Mais pas dans le style Nora Roberts, qui est devenue irrécupérable à mes yeux, plutôt dans le style Mary Balogh. Du genre j'adore passionnément à la folie parfois, et parfois, je me dis qu'il ne manquait pas grand chose pour que la mayonnaise prenne.
Depuis Her best worst mistake, j'ai donc lu plusieurs livres de Sarah Mayberry, mais, bien que je passe un bon moment à chaque fois, aucun ne m'a plu autant que All they need. A égalité avec Her best worst mistake donc...
Et la raison de cet amour tient en un seul mot : Flynn.
Sarah nous offre ici un héros dans le sens le plus émouvant du terme. Pas un chevalier flamboyant volant à la rescousse de la donzelle en détresse, pas un mâle alpha dégoulinant de testostérone, mais un homme sûr de lui et de ce qu'il veut, un homme qui sait se poser les bonnes questions et ne passe pas sa vie à se voiler la face, un homme qui assume ses responsabilités et n'en oublie pas pour autant d'être tendre avec ses proches, un homme qui a de l'humour et la tête sur les épaules, qui sait faire preuve de patience et d'abnégation quand c'est nécessaire...
Bref, un homme un peu trop parfait pour être vrai mais tellement bien écrit qu'il a fait soupirer mon petit cœur de midinette, ce qui n'est pas si facile que ça après des années passées à jauger des héros de tout genre entre les pages de mes romans.
Flynn est un héros comme je les adore et Mel est une héroïne a sa hauteur. Un livre où héros et héroïne sont aussi réussis l'un que l'autre, faut-il vraiment en dire plus?
Allez, un effort pour vous mettre en place le décor...
Mel et Flynn ne sont pas des inconnus l'un pour l'autre, mais tout au plus, de vagues connaissances. Ils se sont parfois croisés dans les galas et les réceptions de la haute société de Melbourne, lorsque Mel était mariée à un homme ambitieux et assez désagréable au premier abord. Mais tandis que Flynn appartient à ce monde si particulier du seul fait de sa naissance, Mel, d'origine plus modeste, y était horriblement malheureuse. Il faut dire qu'entre sa taille étonnante pour une femme (plus d'1m80), son rire sonore et son humour parfois cassant, Mel n'arrivait pas à se fondre dans le paysage, au grand déplaisir de sa belle-famille.
Mais cela, pour Mel, c'est une autre vie, une page fermement tournée, deux univers qui devraient rester séparés, sauf lorsque Flynn fait l'acquisition d'une demeure magnifique à retaper, tout près de la maison d'hôtes qu'elle tient depuis son divorce.
De vagues connaissances à presque voisins, contre toute attente, ces deux-là vont devenir amis...
Et plus encore vous vous en doutez, mais les choses ne sont pas aussi simples qu'une histoire de différence sociale un peu tirée par les cheveux. Le divorce de Mel lui a laissé des cicatrices tenaces et Flynn ne mène pas la vie facile et dorée que l'on pourrait imaginer. C'est dire s'il faudra de l'amour, du temps et de la patience, pour que nos héros puissent enfin vraiment se rencontrer et vivre la prochaine étape de leur vie.
De la patience mais pas pour nous, puisque Sarah maîtrise son histoire et que rien ici, chaque minute passée, chaque ligne est justifiée et vaut la peine...
Sur ces bonnes paroles, je vais vous laisser pour aller relire mes passages préférés et prolonger un peu la magie, avant de me risquer à ouvrir le livre suivant... en espérant qu'il soit aussi bien !
Bonne lecture,
Chi-Chi
PS : Pas de couverture, elle est trop moche pour mériter de figurer ici (et même pas drôle, sinon, vous pensez bien que je vous en aurai fait profiter)...
Bon, ben, ça fait diablement envie. Même si je n'ai toujours pas lu Her worst best mistake (qui est dans ma PAL, avec le reste).
RépondreSupprimerOuh la vilaine, il faut lireeee!!! (j'ai une vilaine voix dans ma tête en disant ça...)
SupprimerLe bon coté, c'est que tu pourras lire les deux d'un coup (ils sont courts en plus, en 3h c'est fait) et avoir l'impression que tu as gagné ta journée! ;o)
bon ben amazon.co.uk me voici... *sigh* d'autant plus que j'ai devore er best worst mistake et Hot Island Nights :)
RépondreSupprimerEscapisme, te voici! ;o)
SupprimerJ'ai lu certains de ses livres en Prelud' et je suis d'accord avec ton commentaire, ils ne sont pas tous aussi bien que Her Worst Mistake. Parfois elle écrit des livres un peu formattés Harlequin, facilement oubliables, donc c'est bien d'avoir une copine qui fait le tri ;) Celui-ci me tente beaucoup!
RépondreSupprimerOubliables, c'est le mot...
SupprimerCeux dont je parle là sont bien aussi :
http://inneedofprincecharming.blogspot.fr/2012/08/summer-readin-happened-so-fast.html
Tu veux la liste de ceux que je n'ai pas trop aimé?
et encore un nouveau à mettre sur la liste!
RépondreSupprimerj'ai fait des découvertes étranges moi aussi pendant les vacances!
Etranges bien ou étranges mal? Le bon coté de Sarah, c'est que ses livres ne sont vraiment pas chers en ebook...
SupprimerIl va venir grossir ma PAL bouquinette celui là ! Merci !
RépondreSupprimer:) Can't wait to read your opinion!
SupprimerC'est ça qui est génial avec les auteurs qu'on a aimé : certains livres sont plaisants mais laissent un arrière-goût d'inachevé, et puis d'autres nous font dire que l'auteur en question restera vraiment dans les annales ! Pas comme Madame Lindsey qui, décidément, me déçoit de livre en livre ! Non seulement ses oeuvres ont vraiment mal vieillies, mais les héros suintent de machisme et d'auto-suffisance dans chaque bouquin ! Résultat des courses : je viens de finir "La Fiancée Captive" (que je n'ai même pas envie de chroniquer - mais que dire à part se moquer ??!!!) et pour ce qui est de continuer la série des frères Malory, j'y vais à reculons... Mais bon, ton billet me donne envie de me plonger dans quelque chose d'un peu plus réaliste qui a l'air bien sympa...
RépondreSupprimerJe reconnais que Johanna Lindsey ne vieillit pas très bien hélas, comme beaucoup de romance de cette époque. Mais je lui garde une affection nostalgique! ;o)
SupprimerEn ce moment de toutes façons, je n'ai envie que de contemporain ou d'historique "réaliste", sans mélodrames surtout par pitié! Alors les machos hystériques un peu old school, non merci...
Ce livre était parfait pour mon humeur du moment!
Johanna Lindsey, ses nouveaux (genre le tome 10 des malory) ils sont douze million de fois pires que les anciens, à qui on finit par pardonner d'etre kitch parce que justement ils sont vieux!
SupprimerLes nouveaux n'ont meme plus cette excuse!
Ah ! mais tu ne me rassures pas du tout, là ! J'ai toute la collection à lire dans ma pal (je n'ai lu que le tome 3 pour l'instant - j'y vais à l'envers et je me disais justement que le dernier devait être mieux que les premiers !)
RépondreSupprimerHum, en ce qui me concerne, j'aime bien les 4 premiers, qui sont old-school mais plutôt agréables en fait...
SupprimerC'est après que cela se gâte!
http://inneedofprincecharming.blogspot.fr/search/label/Malory