Je suis en totale communion avec le dieu paillette. Je respire rose bonbon, dors rouge passion, et mange des arcs-en-ciel de happy-end.
La romance a pris possession de mes journées, je me dévoue pour la science. La science de la romance, bien évidemment ! Pour la science de la romance, j’ai relu "Liaison inconvenante" (The Leopard Prince en VO) d'Elizabeth Hoyt. Parce qu’un seul livre n’était pas suffisant pour appuyer mon argumentation concernant l’évolution du style d’écriture de l’auteur (et aussi, parce que, soyons honnête, ce livre est génial) (pour ceux qui ne comprennent pas de quoi je parle, s’en rapporter aux articles là, et là).
C’est fou d’ailleurs à quel point une relecture peut être délicieuse. Contrairement à ma comparse, j’aime relire. Mais revenons à ma relecture. Cette relecture.
J’ai ouvert le livre sans regarder la 4ème de couverture. J’aime être surprise et je me fais des petits suspenses toute seule : A quel moment vais-je me souvenir du pourquoi du comment les personnages décident un jour d’arrêter d’être aveugles ? A quel moment vais-je me souvenir que le vilain méchant est en fait le petit lapin duveteux que je trouvais si mignon au début ?
C’est fou d’ailleurs à quel point une relecture peut être délicieuse. Contrairement à ma comparse, j’aime relire. Mais revenons à ma relecture. Cette relecture.
J’ai ouvert le livre sans regarder la 4ème de couverture. J’aime être surprise et je me fais des petits suspenses toute seule : A quel moment vais-je me souvenir du pourquoi du comment les personnages décident un jour d’arrêter d’être aveugles ? A quel moment vais-je me souvenir que le vilain méchant est en fait le petit lapin duveteux que je trouvais si mignon au début ?
C'est mathématique, plus j’ai aimé un livre, plus la mémoire revient vite. Sur une échelle de zéro à la mémoire photographique, à quel point ai-je aimé le livre ? Avouez que cette échelle, quoique super classe de prime abord, risque de ne pas être hyper compréhensible pour le commun des mortels (on est un club très select du côté rose de la force !).
Mais relisons…
Page 5, je me suis souvenue du résumé que m’en avait fait Chi-Chi :
« Georgina Maitland (surnommée George) est la sœur d’un pair du royaume, jeune fille de bonne famille et l’éducation qui va avec. Harry Pye est l’intendant de son domaine, il est de retour dans la région qui l’a vu naitre et cela fait grincer bien des dents. Elle a 27 ans, assez quelconque et aucune intention de se marier dans un futur plus ou moins proche. Il n’est pas beau à en tomber par terre, il est plutôt petit, a une main mutilée où il lui manque l’annulaire, et des yeux très verts.
Mais… Enfin, tu vas voir, ce n’est pas traité avec incohérence. L’auteur ne nous dépeint pas ça comme une simple histoire où une lady se voit soudainement terrassée par le désir et où un homme de basse extraction lui fait découvrir le plaisir jusqu’à lui faire même oublier 27 ans d’éducation. Non, ils ont tous les deux conscience de leur position.
C’est très bien écrit. Et puis il y a une sombre histoire avec un empoisonnement de moutons (on est dans le Yorkshire, qui n’est pas connu que pour ces minuscules chiens au timbre aigu)... Cela s’entrecroise avec une sombre histoire dans le passé du héros… Tu vas aimer, tiens ! »
Ce n’est sans doute pas ce qu’elle m’a dit au mot près, mais l’esprit est là, je vous assure. A la fin de son synopsis, je me suis ruée sur l’ouvrage et je n’en ai pas démordu avant les lueurs de l’aube. Oui, vous avez bien lu, ce livre fut une "nuit blanche".
Mais revenons à la relecture…
Page 76, je me suis souvenue que j’avais commenté la progression de ma lecture de manière détaillée : Chi-Chi, riant sous cape sur mes hypothèses, moi y allant de mes traits d’humour pourris et de mes conjectures sorties de nulle part.
Page 123, je me suis souvenue que j’avais deviné (je ne vous dirai pas quoi, ce serait de la triche).
Page 124, je me suis souvenue que Chi-Chi a toutefois refusé de me dire si j’avais vu juste et m’a laissé dans le noir jusqu’à la fin (la bougresse).
Et puis les pages se sont enchainées. Je me suis laissé surprendre à nouveau par certains détails que j’avais oublié. J’ai frémi, j’ai craint, j’ai gloussé (mais avec beaucoup de classe) et j’ai hurlé quand il le fallait !
Ce livre, soyons clair, est mon préféré de la série.
Il y a cette histoire, d’abord. J’aime les couples qui ne tombent pas sous le sens et qui pourtant ont un sens. La différence de classe sociale les éloigne, mais leurs tempéraments vont de paire. Elle parle beaucoup, il écoute (toute ressemblance avec des personnes existants ou ayant existé n’est que pure coïncidence).
Ensuite, il y a ces différents mystères à élucider : Qui tue les moutons ? Pourquoi Silas Grandville déteste-t-il Harry ? Pourquoi manque-t-il un doigt à Harry ? Pourquoi George a-t-elle été appelée dans le nord ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tant de questions et si peu de chapitres. On en voudrait presque plus…
Ma relecture finie, j’ai repensé à mon épineuse question du langage. Et une fois encore, les mots sont là, éparpillés dans le livre, des membres par ici, des tétons par là, des orgasmes en quantité toute à fait suffisante. Le langage n’est pas plus châtié dans ce tome que dans le premier.
Mais alors pourquoi cela ne me choque pas? Pourquoi ? (Encore un, tiens !)
Bonne lecture,
Tam-Tam
Mais relisons…
Page 5, je me suis souvenue du résumé que m’en avait fait Chi-Chi :
« Georgina Maitland (surnommée George) est la sœur d’un pair du royaume, jeune fille de bonne famille et l’éducation qui va avec. Harry Pye est l’intendant de son domaine, il est de retour dans la région qui l’a vu naitre et cela fait grincer bien des dents. Elle a 27 ans, assez quelconque et aucune intention de se marier dans un futur plus ou moins proche. Il n’est pas beau à en tomber par terre, il est plutôt petit, a une main mutilée où il lui manque l’annulaire, et des yeux très verts.
Mais… Enfin, tu vas voir, ce n’est pas traité avec incohérence. L’auteur ne nous dépeint pas ça comme une simple histoire où une lady se voit soudainement terrassée par le désir et où un homme de basse extraction lui fait découvrir le plaisir jusqu’à lui faire même oublier 27 ans d’éducation. Non, ils ont tous les deux conscience de leur position.
C’est très bien écrit. Et puis il y a une sombre histoire avec un empoisonnement de moutons (on est dans le Yorkshire, qui n’est pas connu que pour ces minuscules chiens au timbre aigu)... Cela s’entrecroise avec une sombre histoire dans le passé du héros… Tu vas aimer, tiens ! »
Ce n’est sans doute pas ce qu’elle m’a dit au mot près, mais l’esprit est là, je vous assure. A la fin de son synopsis, je me suis ruée sur l’ouvrage et je n’en ai pas démordu avant les lueurs de l’aube. Oui, vous avez bien lu, ce livre fut une "nuit blanche".
Mais revenons à la relecture…
Page 76, je me suis souvenue que j’avais commenté la progression de ma lecture de manière détaillée : Chi-Chi, riant sous cape sur mes hypothèses, moi y allant de mes traits d’humour pourris et de mes conjectures sorties de nulle part.
Page 123, je me suis souvenue que j’avais deviné (je ne vous dirai pas quoi, ce serait de la triche).
Page 124, je me suis souvenue que Chi-Chi a toutefois refusé de me dire si j’avais vu juste et m’a laissé dans le noir jusqu’à la fin (la bougresse).
Et puis les pages se sont enchainées. Je me suis laissé surprendre à nouveau par certains détails que j’avais oublié. J’ai frémi, j’ai craint, j’ai gloussé (mais avec beaucoup de classe) et j’ai hurlé quand il le fallait !
Ce livre, soyons clair, est mon préféré de la série.
Il y a cette histoire, d’abord. J’aime les couples qui ne tombent pas sous le sens et qui pourtant ont un sens. La différence de classe sociale les éloigne, mais leurs tempéraments vont de paire. Elle parle beaucoup, il écoute (toute ressemblance avec des personnes existants ou ayant existé n’est que pure coïncidence).
Ensuite, il y a ces différents mystères à élucider : Qui tue les moutons ? Pourquoi Silas Grandville déteste-t-il Harry ? Pourquoi manque-t-il un doigt à Harry ? Pourquoi George a-t-elle été appelée dans le nord ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tant de questions et si peu de chapitres. On en voudrait presque plus…
Ma relecture finie, j’ai repensé à mon épineuse question du langage. Et une fois encore, les mots sont là, éparpillés dans le livre, des membres par ici, des tétons par là, des orgasmes en quantité toute à fait suffisante. Le langage n’est pas plus châtié dans ce tome que dans le premier.
Mais alors pourquoi cela ne me choque pas? Pourquoi ? (Encore un, tiens !)
Bonne lecture,
Tam-Tam