Bon, je sais le titre fait peur. Je lui préfère d’ailleurs le titre en version original "The Raven Prince" (Le prince corbeau). C’est plus mystique comme titre, moins connoté… Vous me direz, on peut difficilement faire plus connoté et explicite que "Puritaine et catin".
Mais n’ayez crainte, malgré son titre… particulier, ce livre est bien. Très bien même.
C’est le premier Elizabeth Hoyt que j’ai lu. Celui-là même que Chi-Chi me porta un soir après le travail en me glissant "Tu vas voir, c'est super chaud !", tout en rougissant (mais chut, ne lui dites pas, je risque le supplice de la paillette pour vous avoir dévoilé ce détail).
Depuis, Elizabeth Hoyt a sorti 2 autres séries. Et entre mon emploi du temps serré de princesse et le fait que les livres appartiennent à Chi-Chi, je n’avais pas eu l’occasion de les relire.
Mais n’ayez crainte, malgré son titre… particulier, ce livre est bien. Très bien même.
C’est le premier Elizabeth Hoyt que j’ai lu. Celui-là même que Chi-Chi me porta un soir après le travail en me glissant "Tu vas voir, c'est super chaud !", tout en rougissant (mais chut, ne lui dites pas, je risque le supplice de la paillette pour vous avoir dévoilé ce détail).
Depuis, Elizabeth Hoyt a sorti 2 autres séries. Et entre mon emploi du temps serré de princesse et le fait que les livres appartiennent à Chi-Chi, je n’avais pas eu l’occasion de les relire.
Après son dernier livre en date, Thief of Shadows, je me suis posée la question de l’évolution de son écriture. Et c’est ainsi, par dévouement à la cause, que j’ai relu "Puritaine et catin" sur Alfred (mon BatKindle). Bon, mon dévouement s’est arrêté à 3%, moment précis où je me suis une nouvelle fois laissé happer par l’histoire et les personnages.
Anna Wren, jeune veuve démunie, réussit à se faire embaucher comme secrétaire particulière chez le Conte de Swartingham. Ce dernier, enclin à des sautes d’humeur retentissantes, à fait fuir tous les prédécesseurs qui, plutôt qu’affronter la colère de leur employeur, ont pris leurs cliques et leurs claques et leurs jambes à leur cou.
Mais Anna n’est pas faite du même bois. Elle n’a que faire de la grosse voix, de la haute stature du Comte ni de son visage ravagé par la variole. Il en faut plus pour intimider cette femme qui sait qu’il n’y a que son salaire qui la sépare du dénuement et de la pauvreté.
Étrangement, elle trouve plutôt que ces débordements sont d’une virilité qui la fait frémir, ce qui est d'autant plus étonnant que cela fait bientôt 6 ans que son mari est décédé. Les tracas de la vie quotidienne, les responsabilités du ménage et des personnes à sa charge ont éloigné toute envie de se pencher sur ses désirs personnels.
Mais Anna n’est pas faite du même bois. Elle n’a que faire de la grosse voix, de la haute stature du Comte ni de son visage ravagé par la variole. Il en faut plus pour intimider cette femme qui sait qu’il n’y a que son salaire qui la sépare du dénuement et de la pauvreté.
Étrangement, elle trouve plutôt que ces débordements sont d’une virilité qui la fait frémir, ce qui est d'autant plus étonnant que cela fait bientôt 6 ans que son mari est décédé. Les tracas de la vie quotidienne, les responsabilités du ménage et des personnes à sa charge ont éloigné toute envie de se pencher sur ses désirs personnels.
L’alchimie n’est pas à sens unique, loin de là. Mais le Comte est le dernier de sa lignée et la jeune veuve est restée stérile pendant les 4 années qu’ont duré son union. Il n’est donc pas envisageable un instant que ces deux-là aient un avenir, même si Edward de Raff est intrigué plus qu'il ne le souhaiterait par cette veuve qui n'a pourtant pas le physique flamboyant qui inspire les poètes.
Et lorsque l’attirance devient trop dure, le Comte décide de se rendre à Londres pour ses affaires professionnels et "autres", laissant Anna en proie à des sentiments nouveaux... Je m’arrête ici. Car vous en dévoiler plus serait ruiner la surprise.
Pour son premier livre, l’auteur a tout de même réussi à me surprendre sur plusieurs niveaux. De tous les scénarios que vous imaginez, et quand bien même vous auriez lu la 4ème de couverture qui, finalement, en dévoile plus que moi ici, vous êtes sans doute encore bien loin d’avoir deviné toutes les ramifications de l’histoire.
Car il n’est pas seulement question d’attirance ou de convenance. Elizabeth n’a rien oublié dans l’élaboration de son histoire. Il y a le passé des personnages, leur entourage, des obstacles, des contretemps, des personnes mal intentionnées, et puis de la sensualité bien sûr, parce qu’on est dans un Hoyt, fusse-t-il le premier.
Et revenons à cette sensualité. Je vous parlais un peu plus tôt d’une interrogation que j’avais eu à la lecture du 4ème opus de la série Maiden Lane. Et la relecture de ce tout premier roman me le confirme. Madame Hoyt, dès le début, appellait un chat un chat, mais utilisait le mot chat, à défaut de matou, et ne l'utilisait pas dès la page 11.
La sensualité des personnages est incandescente et fort bien tournée. Et une grande prêtresse de la romance vous dira qu’une scène d’amour est un art très délicat qui n’est pas donné à tout le monde.
Elizabeth Hoyt le maitrise fort bien ici. Quand enfin la scène arrive, notre attente va de paire avec celle de nos héros. J’ai cherché les mots fuck, cock et bollocks (je frémis rien qu’à les inscrire ici). Et il m’aura fallu les chercher activement pour finalement les trouver dans cet ouvrage, alors que ces derniers m’avaient sauté violemment au visage lors de ma lecture précédente… Il faut croire que ce n’est pas tant le vocabulaire que la manière d’amener la chose.
Je précise à notre aimable lectorat que pour la science, je vais continuer mes recherches dans les tomes suivants de la série, ne serait-ce que parce qu’il faut de toute façon que j’attende avant la sortie de "Lord of Darkness" !
Bonne lecture,
Tam-Tam
C'est à ce tome ci que je pense quand il faut se référer au tome pour se réchauffer l'hiver. Ah ! Elizabeth Hoyt! Ce tome est plein d'originalité en tout cas (en plus du reste ;-) )
RépondreSupprimerTiens, j'aurais plus pensé le suivant moi...
Supprimerle Leopard prince...chauuuuddd bouillannntt!!!
Quand tu étais en pleine lecture sytématique de ma bibliothèque entière et qu'on se connaissait à peine, on était jeunes, on était beaux, on sentait bon le sable chaud? Pardon, je m'égare...
RépondreSupprimerC'était le bon temps... ou pas en fait! ;-)
n'empèche que c'était quand meme une super découverte élizabeth hoyt!!!
SupprimerLa trame a l'air intéressante en tout cas et pas téléphonée...je suis sûre que je l'ai déjà sur ma pal (Chi-chi y aura sans doute veillé)
RépondreSupprimerhahaha!!!
SupprimerChi-Chi maitrise la PAL de beaucoup de gens! j'avoue de mon coté une véritable mémoire de poisson rouge pour tout ce qui est titre et noms!
Si je retente Elysabeth Hoyt, j'ai déjà décidé que ce serait avec cette série !
RépondreSupprimerJ'ai bien dit "si" ! ;o)
ohhhh, tu as eu une mauvaise experience avec lequel?
SupprimerJ'ajoute à ma wishlist. :)
RépondreSupprimerEn passant, désolé pour le remue-ménage, j'ai encore changé de blog (mais cette fois c'est le bon, je le garde !) : http://romanceville.wordpress.com/ (Vous voyez, je m'assume !)
Hahaha!!! ON a mis a jour!
Supprimertiens je m'en vais voir si je n'aurais pas ces titres là en stock, tu m'intéresses :-)
RépondreSupprimerJe les ai en ebook si tu es interessée....
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