On aime les calendriers en lecture. Le rythme des jours qui marque doucement le passage des saisons et notre avancée dans un livre.
On aime ainsi marquer le temps qui passe, marquer notre progression dans un challenge, marquer nos rendez-vous (lundi, mercredi et vendredi), nos anniversaires (5 juillet, 8 octobre et 4 novembre), marquer le passage des dizaines ou des centaines, et enfin fêter l'arrivée d'une nouvelle année.
Il y a quelques semaines, j'ai eu une révélation : notre 300ème post se profilait dans les semaines à venir et allait tomber pile pendant les fêtes, que dis-je, pile le jour de la Saint-Sylvestre!
Je me suis donc retranchée dans mon havre de créativité (comprendre je me suis fait un thé et me suis installée dans le canapé) et j'ai entamé une longue méditation pour trouver THE article à vous faire (comprendre j'ai appelé Chi-Chi). On a parlé de beaucoup de choses (c'est lors d'une méditation de la sorte que notre cast Bridgerton est né d'ailleurs! - TEASING pour mercredi...) mais le thème de l'article 300 est resté flou...
L'idée m'est finalement venue au détour d'un texto et d'un chocolat. Le texto était adressé à Chi-Chi, composé d'une photo et de la date, le chocolat était en train de fondre dans ma bouche.
En effet, pendant tout le mois de décembre, j'ai marqué chaque jour de l'avent par texto d'une photo et de la date (pendant que mes papilles se délectaient du chocolat que je venais de récupérer dans sa petite fenêtre) (oui, j'ai un calendrier de l'avent... comme les enfants). Chi-Chi, qui est habituée à mes excentricités, n'a pas sourcillé de voir déferler ces textos, ni devant cette idée qui est finalement née de mon calendrier de l'avent.
En l'honneur de ce post 300, l'année 2012 en photos, arrangées avec créativité par mes blanches mains.
Il y a quelque mois, je vous avais parlé de cette très belle histoire, celle de Lizzie et Darcy : Orgueil et Préjugés.
Pour ceux et celles qui n’auraient pas encore lu ce livre (ce dont je doute fortement si vous lisez ce blog…), je vous conseille de ne pas poursuivre cet article car je commence par la fin de l’ouvrage de Jane Austen. Si vous connaissez la fin, suivez-moi…
Lizzie et Darcy ont mis du temps, ils se sont ignorés, ne se sont pas aimés, se sont connus, appréciés, et ont fini par se marier ! L’histoire finit parfaitement bien, ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants…
Enfin, c’est ce que l’on suppose. Le roman s’arrête au mariage. Qui n’a jamais souhaité connaître la suite ? Leur vie de couple, l’installation de Lizzie comme maitresse de Pemberley, la naissance des enfants !
C’est ce que nous offre P.D. James dans Death comes to Pemberley (La mort s'invite à Pemberley en VF). Certes, le titre est surprenant. L’on sort d’une romance pour entrer dans un vrai roman policier. Est-ce possible ?
Oui !
Tout l’art de l’auteur est de nous offrir une suite en respectant parfaitement la psychologie des personnes que l’on connaît. Et quelle joie de les retrouver ! Lizzie, Darcy mais aussi Jane et Bingley, Lydia, Mr. Bennet et… Wickham.
C’est autour de ce dernier que se situe l’intrigue. Etant une fan absolue des romans policiers, je ne vous en dirai pas plus, par crainte de gâcher le suspens. Ce n’est certainement par le meilleur « polar » de tous les temps ; toutefois, retrouver les personnages rattrape les quelques petites insuffisances et longueurs du roman. Sans déflorer l’intrigue, et pour vous mettre l’eau à la bouche, je peux vous dire que Bingley et Jane se sont installés très près des Darcy, que Lydia est toujours aussi insupportable et que vous allez en apprendre long sur Wickham…
Amis de la romance et du polar (parce qu’il n’y a aucune raison que cela soit incompatible), ce livre est fait pour vous !
Bonne lecture, Duchess V.
PS : dans un tout autre style, mais toujours avec cette association romance/polar, je vous recommande également le livre que m’a conseillé Chi-Chi pour m’initier aux romances : Mister Perfect.
Vous l'avez remarqué, nous sommes tous un peu absents ces jours-ci, mais
avec bonne raison, c'est le temps des fêtes, de la famille et des
reines d'Angleterre qui font coucou quand le soleil se montre coopératif!
Une déco sous stéroïdes grâce à une maman-reine qui se rêve en Martha Steward (la case prison en moins), des colis en provenance d'outre-atlantique avec un kitsch inégalable, un diadème de princesse et des boucles d'oreilles d'impératrice chinoise authentiques...
Des mini-princesses aux ongles impeccables, des chignons de star hollywoodienne, une monture royale (pas de prince à l'horizon?) et des lumières autour de la crèche dont la couleur semble avoir été choisie spécialement pour T.
Bonne journée à tous et on se retrouve vendredi pour une
mini-chronique et le retour de l'une de nos guest-stars et avant le post n°300 lundi, exprès pour célébrer la
nouvelle année avec T., et mercredi prochain pour un article déjà prêt, réalisé
avec amour à quatre mains et que vous voudrez tous voir et commenter (si
si, je vous assure)...
Dans une tentative désespérée pour me faire sortir mon sapin (pour ceux qui ne suivrait pas, j'ai annoncé au début du mois que je craignais que la flemme ne l'emporte encore cette année).
Patacaisse nous a taggué... Sauf que Chi-Chi habite dans un terrier royal de mini-gnome (c'est le sapin ou la bibliothèque) (et vous avez déjà deviné ce qu'elle a choisi), et moi je suis une nullipare avec un prince pas si charmant qui n'est pas un aficionado des manifestations noëlesques (néologisme du jour, bonjour!) et un poil dans la main en décembre...
Bilan, nous sommes Sans Sapin Fixe!
Mais n'ayez nul crainte, j'ai une photo dans mes archives du sapin top canon sorti tout droit de l'imagination débordante d'un prince amoureux. En effet, il y a presque 300 articles (genre je vous fait un teasing de folie!), je me suis installée chez le prince pas si charmant (Chi-Chi vous dirait que j'ai perdu l'esprit le jour où j'ai bouclé mes bagages, mais elle est juste jalouse) et pour fêter nos premières fêtes en Tam-Tamland, il a sorti l'esprit de Noël des cartons et a laissé parler sa créativité (montrant ainsi qu'il peut être très charmant)!
Donc 1) Le Sapin
Il est beau non?
Vous me direz, mais pourquoi ne pas l'avoir sorti? Tout simplement parce que depuis ce Noël joyeux, nous avons accumulé des livres et des livres (et des BD, et des cables informatiques, et des jeux vidéos) (à l'insu de mon plein gré pour ces derniers), et il n'y a plus de place... plus de place du tout!
Mais je n'ai pas besoin de sapin pour me mettre dans l'ambiance. Je n'ai besoin que des chants... et des chocolats du calendrier de l'avent (indispensable!).
Donc Pink Martini et leur album Joy to the world à fond et Frank Sinatra en back up!
2) Deux lectures pour Noël:
En contemporain: "L'amour et tout ce qui va avec" de Kristan Higgins (Chi-Chi approuvera). C'est sweet, une romance doudou et de très beaux éclats de rire à partager!
En historique: Je me lance dans le dernier Teresa Medeiros d'ici peu, on m'annonce du kilt et de la virilité, affaire à suivre...
3) Deux films pour vivre Noël:
LOVE ACTUALLY : The film de Noël par excellence, qui mérite une folie en majuscules, oui, madame! C'est l'incontournable des fêtes. Le déhanchement de Hugh, la cutitude de Colin, l'adorabilité des histoires qui s’entremêlent...
Et si une envie de pop-corn vous prend : Chi-Chi me hurle de vous conseiller "The hobbit". Elle a utilisé plein d'arguments super fondés, intelligents et articulés, mais mon cerveau est entré en "fatal error sexytude" à la mention de Richard Armitage. Donc, allez le voir pour Richard. En VO, avec sa chocolate voice, vous ne pouvez que fondre!
De mon côté j'ai vu Les 5 légendes, j'ai adoré. La partie de moi qui a 4 ans en permanence sautille encore rien que de l'évoquer. La partie beaucoup plus sérieuse et posée veut ajouter "HUGH JACKMAN!!!!!" (qui fait la voix du lapin de Paques) (oui, je ne suis que retenue et discretion aujourd'hui).
Et comme j'ai un festin de Noël qui m'attend, je ne sais vraiment qui taguer... Je vais m'en retourner à mes noix de saint jacques et je vous attends après demain pour un post très particulier!
WARNING : ceci est un article avec de l'homme bodybuildé qui empêchera la fin du monde, du kitsch arc-en-ciel et des vidéos sans l'ombre d'un chat mignon... Âmes sensibles, demandez l'assistance d'une personne expérimentée avant lecture !
(et oui, j'ose parler de Giraudoux et de romance ensemble,vu ce qui a déclenché la guerre de Troie, cela me parait parfaitement justifié...)
Salut, me revoilà... C'est moi, Chi-Chi (mode automatique on, j'ai la chanson des Petits malins dans la tête maintenant, aucun rapport...). Et pour ce jour exceptionnel où je sors de ma retraite (j'ai supplié T. de me laisser faire un article, vous me manquez trop) (mais je n'ai telleeeeemeeeennnt pas le temps de lire que c'en est pathétique...) (du coup, je ne suis pas prête de revenir) (mais là c'était trop important), je vais vous parler d'un homme.
Mais pas n'importe quel homme attention ! Un homme à coté de qui même Hugh Jackman ou Richard Armitage (mon dieu vous l'avez vu dans Le Hobbit? 2h50 de Richard, son regard de velours et sa chocolate voice, en roi des nains over classe, dark et épique, c'est insoutenable de bonheur...) (ne me laissez pas faire sinon je pourrais couiner sur le sujet pendant un article entier, je suis encore sous le choc) (je disais donc, Hugh et Richard...) font pâle figure (mais quelle hérésie... n'écoutez pas un mot de ce que je dis, j'ai du trop boire dernièrement... ou pas assez dormir... ou trop travailler... ou quelque chose... nul n'est au dessus de Hugh ou Richard voyons !!!). Un homme qui a hanté les nuits de toute lectrice de romance qui se respecte (enfin il parait mais perso, je suis trop convenable pour qu'il m'arrive des choses pareilles). Un homme qui a alimenté les fantasmes de générations de donzelles pures et innocentes (et vu l'age, ces donzelles ne sont plus si innocentes je pense parce que ce n'est pas récent récent...). Un homme qui a tout pour lui, le torse viril et le cheveu lustré, le regard de braise et euh... des choses que la décence m'interdit de nommer ici. Un homme qui va tous nous sauver en ce jour de fin du monde, puisque jouer les héros est l’œuvre de sa vie. En un mot, THE MAN, the god of romance, j'ai nommé le seul, le grand, le très grand (le très très grand?), l'incomparable, l'inénarrable, l'inébranlable, l'indomptable, etc etc, le très puissant, le très agréable, le très indestructible, FABIO !
Et là, je sens comme un flottement. Mais non, pas de panique, vous là derrière votre écran. Je vais tout vous expliquer... Arrêtez de hausser les sourcils, cela donne des rides, et écoutez....
Fabio c'est lui. OK, là, ça ne vous dit rien.
Mais voilà, Fabio, c'est lui aussi.
Et puis lui là... vous commencez à voir le truc ? (et oui, il a changé de couleur de cheveux)
Et encore là...
Je
pense que vous l'aurez compris, Fabio c'est l'homme que l'on voit sur tout plein de
vos belles couvertures rouges des vieux Aventures et Passions que pour
rien au monde vous n'auriez sorti en public, et mieux encore, sur tout
plein de couvertures vintage originales des romances old-school.
(et je vais même vous dire un truc, toutes agressives qu'elles puissent
être pour la rétine et pour ma foi en l'humanité, T. adore ces
vieilleries...) (si vous voulez lui faire plaisir vous pouvez lui
envoyer des photos de toutes celles qui croisent votre chemin) (oui je
suis comme ça moi, je balance...) (même pas peur !)
Fabio est donc une légende de la romance. C'est l'homme qui check absolument tous les attributs du héros dans la liste de nos Smart bitches préférées... Le
poitrail large et musclé (mais pas poilu, parce que le guerrier du
Moyen-Age à la peau lisse en toutes circonstances voyons), la chemise
gracieusement ouverte pour permettre un accès optimal (mais rentrée dans
le pantalon sinon la censure pourrait croire qu'il a l'intention de
faire des choses pas catholiques avec l’héroïne), le symbole phallique à
portée de main (épée, étalon, un arbre, un mat de navire, un donjon
dans le lointain, vous avez l'embarras du choix), le mythique mulet, et,
of course, le déhanché d'un contorsionniste en pâte à modeler !
Le décor est
posé, vous avez compris, il est temps de revenir aux origines et de vous
proposer une petite biographie (c'est bien connu, on ne peut comprendre
un personnage que si l'on sait d'où il vient)...
Fabio
Lanzoni est né en Italie, en 1961... Adolescent sublime, il est repéré
dès l'age de 14 ans dans son club de gym et devient mannequin pour le
Vogue italien. Mais à 15 ans, le drame. Une jambe cassée semble devoir
briser sa carrière dans l’œuf. Cloué chez lui, sous le regard d'un père
qui préférerait voir son fils étudier l'économie et la finance, Fabio
commence à faire de la musculation. Beaucoup, beaucoup de musculation.
Jusqu'à ne plus pouvoir rentrer dans ces costumes italiens si bien
coupés pour hommes minces comme des lames de couteaux. Qu'importe, Fabio
se tourne vers sa nouvelle passion, le bodybuilding. Fort de quelques
succès mais désireux de revenir à ses premières amours, poussé par sa
petite amie du moment, Fabio part tenter sa chance en Amérique. Bien lui
en a pris car il ne lui faudra pas 15 minutes dans le hall d'entrée de
la prestigieuse agence Ford pour décrocher son premier contrat. Et voilà
notre Fabio installé à New York, mannequin à succès bientôt célèbre..
Mais
si aujourd'hui Fabio a 53 ans au compteur, il a connu son heure de
gloire (enfin celle qui nous concerne) à la fin des années 80, en posant
pour plusieurs centaines de couvertures de romance !
Elle vous a plu ma petite histoire ? On va s’arrêter là pour la biographie, je ne voudrais pas vous dégoûter définitivement..
En fait, tout a commencé avec ça :
Ça, c'est un livre que je n'ai pas lu (mais cela viendra un jour, promis), qui traînait dans ma PAL le jour où Sandy, Cess, Persie et Mlle P
sont venues me rendre visite (il y avait T. aussi mais elle est
dispensée sur ce sujet, elle connaît déjà Fabio, elle). Autant vous dire
que j'ai eu mon petit succès avec ce livre, que dis-je, ce chef d’œuvre
de kitschitude de couverture de la mort !
Résultat, Sandy m'a interdit de donner le livre et je suis obligée de tout vous expliquer...
Vous
apprendrez, chers lecteurs (ou peut-être que vous le savez déjà et que
je me prends un peu trop pour une professeure géniale), que ces
couvertures qui ressemblent à des mauvais dessins sont en réalité des
photos retravaillées pour ressembler à des dessins (processus issu de
l'esprit fou d'une artiste cherchant à dominer le monde par la laideur
la plus absolue ? Le débat reste ouvert...) (je vous renvoie à l'article
que T. a posté il y a déjà quelques temps et qui vous montre un shooting en multiples détails perturbants).
Après
une 1ère apparition sur la couverture de Enchantress mine de Bertrice
Small en 1987 (ne lisez surtout pas ce livre, ou rien d'autre de cette
auteure, c'est du niveau de Passions captives),
l'artiste Elaine Duillo fait de Fabio son modèle chouchou. C'est aussi
ce chouchou qui fait parler de lui en étant le 1er homme a apparaître
seul sur une couverture de romance, sur un autre Laura Kinsale
d'ailleurs, Shadow and the star...
Lequel, pour le coup, est un livre plutôt sympa si ce n'est un peu trop over the top sur la fin et que vous pouvez lire à l'occasion) (Laura est une auteur old-school qui fait preuve d'une grande finesse dans la psychologie de ses personnages, fait assez rare pour mériter d’être mentionné même si ce n'est pas le cas ici et que vous allez en avoir marre de mes apartés)...
J'ai l'impression de parler comme un dictionnaire, j’espère que vous me pardonnerez ces infos en vrac mais vraiment, le sujet est trop passionnant pour que je me limite, je veux tout vous dire de Fabio !
Vous dire que c'est grâce à lui que l'on a su (nous, le lecteur lambda qui était jusqu'alors gardé dans l'ignorance la plus totale) comment étaient fabriquées ces fameuses couvertures.
Vous dire que dans la vie, il est passionné de moto, sa collection en compte plus de 200.
Vous dire qu'il est porte-parole d'une marque de margarine qui s'appelle "I can't believe it's not butter".
Vous dire qu'il a lancé un défi sur la toile pour savoir qui serait la star de la publicité Old spice (que T. adore) (oui je continue à balancer)
(et comme en plus je suis trop sympa je vous mets le lien vers la playlist complète et dans l'ordre... allez tous tout voir, c'est à pleurer de rire !).
Vous dire aussi qu'il est apparu en couverture de plus de 400 romances entre 1987 et 1994 (oui seulement sept petites années pour tant de bonheur, comme quoi on peut bâtir une légende sur bien peu de choses...).
Vous dire qu'il a un fan club officiel, des calendriers à son effigie... Qu'il a fait la une de People magazine et été classé parmi les hommes les plus sexy du monde par Cosmopolitain en 1993 !
Cela laisse rêveur non ?
Vous dire aussi
que Fabio est auteur de romance. Qu'il est même le premier homme (et le
seul pendant trèèèèèès longtemps) a avoir publié de la romance sous son
vrai nom... Qu'il a écrit six livres tout seul comme un grand puis
encore deux autres en collaboration. Et que non, ne me demandez pas, je
n'ai lu ni Pirate, ni Rogue, ni Viking, ni Champion, ni Comanche ou
Dangerous, et que je ne suis pas prête encore. Peut-être dans quelques
années quand je commencerai a bien m'y connaître en romance et que je ne
me laisserai pas impressionnée par l'aura du personnage ?
Mais je peux bien me moquer de Fabio, même si il est un peu ringard today, c'est tout de même un mythe dans le monde de la romance, un mythe qui a aidé à révéler le genre au grand public, et un mythe qui a si bien incarné son personnage de héros de romance qu'il est devenu le porte-parole de la romance des années 90, jusqu'à donner des conseils aux amoureux en détresse, parler dans la presse et à la radio sur le sujet, enregistrer un album de poésie musicale (ah non pardon, je vous garde ça pour la fin), joué dans plein de soaps, séries et films (et certains plutôt connus comme Amour gloire et beauté, Agence Acapulco ou La mort vous va si bien...), et toujours, en conservant son image de lover italien romantique et bodybuildé (sacré performance d'association non ?) (et en plus il a pas mal d'auto-dérision, comme vous avez pu le constater dans les vidéos Old Spice, ce qui fait que je l'aime bien malgré tout) (parce qu'il faut avouer qu'il a la classe, non ?).
Enfin, arrêtons là les réjouissances...
Maintenant vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas qui est Fabio et je ne doute pas que votre vie s'en trouve enrichie, que votre cœur chante, que votre âme s’élève face à tant de grâce et de talent car enfin, vous savez! (non mais sinon, avouez que c'était bien un sujet de la plus haute importance !!!)
Et, comme promis, un petit bonus pour la fin... Qui veut entendre la voix de Fabio, expliquant aux hommes comment être romantiques ? C'est mon petit cadeau de Noël pour vous ! (dois-je encore préciser que ce n'est pas un accident, mais bien un album, enregistré, que des gens ont payé pour produire, et d'autres pour écouter et tout ?) (même que cela s'appelle Fabio after dark) (j'en frémis) (et pas dans le bon sens du terme) (allez bonne écoute que même) (ou bonne rigolade, à vous de voir)
Passez tous un bon vendredi de fin du monde (qui n'aura pas lieu puisque Fabio veille sur nous) et de bonnes fêtes, des vacances de rêve (au soleil avec Fabio ?) (oui je précise que ce bel homme est actuellement un cœur à prendre, si jamais il y a des amateurs...) pour ceux qui ont de la chance, et tout plein d'ondes positives pour ceux qui n'en ont pas...
Love, Chi-Chi
PS : Jetez un petit coup d’œil en haut de la page, on a fait des modifications : une page pour rassembler tous les thèmes dont il est question chez nous (1,2,3 thèmes) et une toute nouvelle, toute belle blogroll avec autre choses que des livres pour cette fois! Enjoy...
Nous Deux, pour les ignorantes, c'est un magazine, mais pas n'importe quel magazine.
Il fait parti de ces hebdomadaires que l'on feuillette dans les salles d'attente médicales ou chez le coiffeur. On y découvre la romance sous plein de formes: des nouvelles, des histoire à épisodes, des potins, et cerise sur le gateau, des romans photos!!!! Ainsi, comme une certaine catégorie de livres que nous aimons d'amour ici, il souffre d'une réputation assez déplorable.
Nous deux, c'est au moins aussi cliché que le Harlequin.
Lors de mon séjour parisien, j'ai été gâté et j'ai ramené dans mes bagages un ouvrage anniversaire qui retrace l'histoire de ce magazine. Au fil des pages, on y apprend les origines, les parodies, les numéros avec les guest stars, les couvertures populaires...
Et vous me connaissez, moi et les couvertures, il ne m'en faut pas beaucoup pour lancer à plein régime mon imagination fertile.
En feuilletant mon ouvrage j'ai joué à un jeu que j'ai appelé "sous la couverture, il se passe quoi?" (oui, j'ai l'art de la formulation shock) j'ai tellement ri que j'ai décidé de partager...
"Stephen est confus, Mireille l'a surpris en train de culbuter Yvette, la soubrette. Cette dernière avait passé l'après-midi entier à agiter sa croupe devant ses yeux et n'avait eu que ce qu'elle méritait. Mais Stephen aime Mireille et veut la reconquérir. C'est gentleman, il a mis tous les atouts de son côté et rentre ce soir un bouquet de fleurs à la main.
Mireille est contrariée. Elle pensait enfin s’être débarrasser de Stephen lorsqu'elle l'avait surpris avec sa boniche. Mais ce dernier est aussi entêté que nul au lit. Le voila donc dans son salon, un sourire mievreux sur le visage et un bouquet de roses flétries à la main. Et dire qu'à l'heure qu'il est elle aurait pu être avec Fabio... "
Après un début d'année très difficile, Suzette et Jean ont enfin réussi à se liberer pour le weekend. Car entre son travail dans la finance et sa carrière de mannequin, les moments à deux sont rares. Mais Jean à envoyer un telex à Suzette il y a 2 jours lui ordonnant de faire sa valise. Ils partaient à la campagne pour se retrouver.
Mais sur le chemin qui devaient les mener à 48 de délices et de sensualité, tout va de mal en pis. Jean est arrivé en retard, Suzette n'avait pas prévu qu'il y ait tant de vent et son chapeau favori s'est envolé. En chemin ils ont crevé, et Jean a beau etre un homme viril et compétent, il ne voulait pas tacher son beau costume italien qui coute trois briques.
Nos deux tourtereaux réussiront-ils à se retrouver entre les chèvres et les délices champêtres?
C'est maintenant à votre tour de vous laisser inspirer par ces
couvertures. En voici 6 (elles sont magnifiques non?), je vous invite à
me laisser votre synopsis en commentaire!
Je pense être victime d'une conspiration visant à me ralentir le plus possible. L'univers veut me voir échouer. Non, je ne suis pas paranoïaque. Je vous promets, l'univers se ligue contre moi. J'ai commencé Mansfield Park et je suis coincé à 8 % depuis plus d'une semaine.
Pourquoi? Mais parce que je suis aussi étourdie qu'une girouette un jour de grand vent et que j'ai oublié Alfred vendredi au travail. Et que bien entendu, je ne m'en suis rendu compte que vers 23h. Autant vous dire que l'angoisse a été longue pendant le weekend.
Je l'ai récupéré sans une égratignure lundi, mais entre les cadeaux de Noël et ma découverte récente de "Hart of Dixie" (une série qui se passe en Alabama) (merci Stéphanie), Alfred va finir par se sentir délaissé.
Heureusement pour votre lundi, j'ai profité de mon weekend pour relire un livre en version PAPIER (genre trop wouahhhh, vive la technologie), et c'est donc avec plaisir que je vous présent aujourd'hui "When the Duke returns" de Eloisa James.
Parce qu'il est bon de parler par mots clés, je vais aller droit au but. Cet opus s'articule sur deux éléments: le mariage arrangé et la virginité du héros.
Alors qu'elle n'était qu'une enfant. Lady Isidore a été mariée par procuration au Duc de Cosway. Ce dernier ayant passé un certains nombre d'années à l'étranger à découvrir les charmes de l'aventure, la jeune demoiselle a grandi de manière fort peu conventionnelle.
Je n'entends pas que son bras gauche a grandi avant son bras droit, ou que ses pieds aient arrêtés leur croissance vers l'âge de 9 ans. Non, loin de là. Mais plus que contrairement à certaines jeunes fille en fleurs coccoonées dans le sein protecteur de leur possessive famille, Isidore a joui d'une certaine liberté et a pu découvrir ses capacités, trouver la personne qu'elle était.
Elle sait ne pas entrer dans le moule préformaté de la haute société Londonienne, mais elle ne semble pas moins bien s'en porter. Bon, l'absence de son époux ont tout de même eu quelques conséquences dont elle se passerait bien, notamment parce que tous les obsédés du royaume semblent croire que cela fait d'elle une proie (consentante) de choix... Mais globalement, la vie d'Isidore est plutôt agréable.
Et là, Bam!!! Son "mari" mari revient.
Et si Simeon, après toutes ses années passées à amasser une fortune considérable, s'est montré fidèle à sa tendre épouse (comprendre, monsieur est vierge), il s'attendait plus à une créature docile, discrète et soumise, et pas vraiment au feu follet de sensualité que sa femme s'avère être.
Mais nous sommes en romance, et qui dit mariage arrangé, dit dialogues absolument irrésistibles. Eloisa James a toujours le talent de peindre des situations complexes avec beaucoup de style et de goût. La rencontre et la collision entre Simeon et Isidore est absolument délicieuse. D'autant que le traitement de la virginité est un élément que j'affectionne.
Tout d'abord parce qu'il va à contre courant du cliché "homme hyper doué entre les draps/jeune oiselle pure et innocente". Mais aussi parce qu'il est intéressant de voir comment l'héroïne réagit à ce genre d'annonce.
En effet, elles sont légion les romances où la jeune fille "omet" de mentionner que son hymen est encore confortablement en place - cet oubli débouchant bien souvent sur une réalisation masculine tardive (comprendre pendant "The" acte) et initiant quasi systématiquement un crise d'hystérie de la part du héros (comprendre "comment! tu ne me l'a pas dit, je suis heurté dans mon âme délicate de mâle").
Mais aussi rares que soient les romances où Monsieur n'a pas encore connu la douce caresse d'une femme, je n'en ai encore jamais trouvé où l'homme ne dévoile pas cet élément avant; la-dite révélation provoquant des séances "confessions intimes" (ou comment je te révèle des choses sur moi, homme dur au cœur sensible) qui n'ont pas leur pareil pour me faire swooner à qui mieux mieux.
Si j'admets que c'est sans doute parce que le livre s'adresse à un public féminin, j'aime me bercer de douces illusions et me dire que c'est parce que les vrais hommes n'ont pas peur de la réaction de leur mie (de pain…).
Enfin, mon premier "puceau" était Jamie, du coup, je ne pense plus pouvoir jamais être totalement objective quant à la virginité des hommes (après l'échelle de la sexytude de Hugh Jackman, voici l'échelle de la virginité de Jamie Fraser) (cet article part en sucette) (euh, en vrille…).
Mais revenons à Simeon, sa virginité est abordée avec beaucoup de panache, et je vous recommande la scène où enfin il s'en débarrasse… En bref, sur l'échelle de Jamie Fraser, Simeon se débrouille pas mal et cumule les bon points suivants:
- passif de folie justifiant des choses que je ne vais pas vous dévoilez (faudrait pas spoiler non plus) - volonté de garder un corps sain (de nos jours, Siméon mangerait bio et vegan) (Simeon, hipster avant l'heure) - capacité d'apprentissage (très important) - grande appétence à l'écoute (sur un malentendu, une femme pourrait avoir quelque chose à dire)
- talent (que dire d'autre?)
Allez, pour parfaire votre éducation, ce livre est parfait (comme si il vous fallait encore d'autres arguments).
Il y a quelques semaines, je fêtais mon anniversaire. Pour l'occasion, Chi-Chi m'a commandité un cadeau sur mesure. Un bijou de perfection dans le détail et la finition sorti tout droit des doigts agiles de Wrapped Around my Finger. Voyez donc...
CC, comme la chatoyante expéditrice, le tampon d'obliteration marque la date de mon anniversaire, et la touche finale, l'adresse de l"enveloppe":
Je suis in love. Il est rouge, il est paillettes, il est parfait!
Et puis comme Chi-Chi trouvait que je n'avais pas assez de rouge chez moi, elle a ajouté une dernière touche au cadeau.
C'est donc les orteils étincelants que je vous recommande de filer explorer le site de la fée créatrice de cet étui. Après tous, les fêtes arrivent, on ne sait jamais vous pourriez être à court d'idées...
Il y a certains lundi qui sont une évidence, et puis d'autres où clairement, je suis en peine de savoir quoi écrire.
Et ce lundi, je suis vraiment en peine. La raison est finalement très simple. Le week-end dernier en chi-chiland a clairement freiné ma lecture. C'est que les conversations métaphysiques avec les copines c'est finalement aussi essentiel que les aventures d'Amélia et Emerson. Pourquoi?
- parce que le vodka-pomme jus de goyave n'a jamais aussi bon goût que lorsque Cess s'est parée de paillettes et que Chi-Chi a un collier magnifiquement rouge au cou. - parce que la figurine d'Ariel est minuscule, et que cela semble surprendre tout le monde (Sandy incluse) - parce que les macarons c'est le mal pour la ligne, mais que c'est tout de même terriblement bon, surtout quand on est bien accompagné (n'est ce pas Mademoiselle Pointillées?) - parce que bruncher c'est encore mieux quand il y a un chat imaginaire, un koala tout ce qu'il y a de plus réel, une amoureuse d'Acheron qui a du être père Noël dans une autre vie (les orangettes, sont sublimes) et des œufs brouillés.
Et du coup, au moment où je vous parle, il est clair que je n'aurais pas fini mon livre pour lundi. Et je n'ai pas envie d'en bâcler la lecture. Il faut pas bâcler Jane Austen, c'est pécher!
Ah, parce que je ne vous avais pas dit? Je me suis lancée un défi et dans ce défi il y a lire Mansfield Park.
Alors je vous entends au fond hurler au scandale, comment, elle se veut grande prêtresse de la romance et elle n'a pas lu tout Austen!!! Et bien non. J'en ai lu 3 (dont certains en VF) mais Mansfield Park, jamais. Or Perséphone m'a révélé que c'était son "Favourite JA ever". Du coup, je suis intriguée…
Mais revenons au sujet de cet article (qui aujourd'hui part en vrille), mon défi. J'ai décidé de lui donner un nom. Et comme je suis d'humeur festive, je l'appelle le Challenge "Boules de neige et jour de l'an" (clairement, il faudrait que je mette un frein aux chants de noël)(mais en fait non, c'est la période et j'adore ça).
Et dans ce challenge il y a:
-Lire Mansfield Park (et inonder Persie de mails en délire) -Lire le dernier Jamie, L'écho des cœurs lointains (et swooner à mort avec Marijo et toutes les fans de Jamie) -Lire le diable s'habille en Tartan de Teresa Medeiros (parce que Noël me donne des envies de kilt) -Trouver une jupe canon en tartan rouge (ou vert, ou bleu…) (obsession vous avez dit?) -Trier ma bibliothèque (parce que je n'ai plus de place, que Chi-Chi m'a donné plein de beaux ouvrages et que je veux les mettre en rayon mais que je manque de place) (que ne donnerais-je pour une bibliothèque "bigger in the inside") (et qui sait, vous faire une liste de livres en mal de propriétaires) -Faire une escapade "Marché de Noël" avec Ariel (et qui voudra m'accompagner) (et vous faire un reportage photo avec du sapin, du vin chaud et du pain d'épices à l'intérieur) -Partir en voyage diplomatique dans la famille (et éviter la crise de foi) -Voir l'épisode de Noël de Doctor Who (pousser des hurlement d'hystérie au bon moment, faire peur aux voisins, et ne rien en avoir à faire) -Finir mon cadeau du "Secret Santa" avec les "blogueuses du sud" (Choupy, YueYin et Stéphanie, je suis à fond!) -Apprivoiser les paillettes (parce qu'en vrai, je suis une sale usurpatrice, j'aime pas les paillettes, j'aime l'idée des paillettes et tout ce que ça représente, mais les vraies paillettes, mon œil a encore du mal. Mais je me soigne, je suis en cure de désensibilisation avec application obligatoire de vernis à paillettes sur les orteils) -Passer en boucle l'album "Joy to the World" des Pink Martini et entrer dans l'esprit de Noël (en plus le groupe est "rose", comment voulez vous que je résiste) -Trouver une tenue princière pour le nouvel an (une jupe tartan? une coiffe de princesse?) -Acheter des pneus neige au carrosse (parce que je sais pas encore patiner sur roues) (ni sur patins en fait) -Placer Amelia et Emerson (merci YueYin), Alexia et Macon (merci Chi-Chi) et bien d'autres sous le sapin (et voir les gens devenir des ermites pendant une aprem) -Et puisqu'on parle de cadeaux, voir la réaction du prince pas si charmant à mon cadeau (je suis fière, cette année, je l'ai depuis longtemps!) -Trouver la motivation au fond de moi pour faire la sapin (mais ça fait 2 ans que la flemme gagne) -Voir la mer sous la neige (parce que la mer me donne des ailes, m'enivre et me donne la pèche quelque soit la météo) -Faire une overdose de clémentines, orangettes (Hydomielle, mon ventre est en communion avec le chocolat) -M'amuser comme une enfant pendant les fêtes (et laisser tout le reste à la porte)
Quand Chi-Chi a voulu m’initier à la romance, il y a de ça
quatre ans environ, elle a choisi de me faire lire une valeur sûre : TheDuke and I.
Depuis, je voue un amour sans borne à Julia Quinn qui m’a enchantée
alors que j’étais encore jeune, pure et innocente (si si) et que le monde de la
romance m’était inconnu. Mon éducation romantico-littéraire a été bien menée,
vous pouvez remercier la grande prêtresse (euh, princesse).
Tard hier soir,
j’ai terminé son dernier roman en date, A Night Like This, qui est le deuxième
tome de la série du Quatuor des Smythe-Smith.
Notre cher héros n’est autre que Daniel, frère aîné d’Honoria
(héroïne de Just like Heaven, souvenez-vous). Il revient à Londres après trois
longues années d’exil. En effet, suite à une altercation avec un certain Hugh, Daniel s’était retrouvé levé à l’aube pour un duel, et une balle perdu plus tard,
Hugh était en sang, flirtant avec la mort. Le père d’Hugh, pas très content,
voire même très très fâché (ma verve ce matin m’émerveille) avait juré de se
venger et promis à Daniel une mort certaine. Celui-ci n’avait donc pas d’autre
choix que de quitter l’Angleterre…
Mais désormais, il est de retour. Et pas n’importe quel
jour ! Il est de retour pour assister au très fameux concert familial
donné chaque année par les jeunes filles pas encore mariées de la grande
lignée des Smythe-Smith. Concert nocif pour les tympans si l’on en croit les
dire de tous, en fait. Cependant, c’est une tradition vieille de quelques
dix-sept années et il y a toujours eu des foules de cousines pour prendre place
dans ce quatuor.
Mais cette fois, il semble y avoir eu une entorse à la règle
puisque Daniel, discrètement entré par le fond de la pièce, à l’abri des
regards, remarque, assise au piano, une fille qui ne fait certainement pas
partie de sa famille…
Il s’agit d’Anne Wynter, gouvernante des plus jeunes filles
de Lady Pleinsworth. Anne est sublime. Anne a été désignée (de manière pas très
démocratique) pour remplacer la fille
aînée de Lady Pleinsworth, opportunément
tombée malade ce jour-là. Anne, est sublime donc, nous l’avons déjà dit (mais
apparemment c’est très frappant), seulement, elle est perpétuellement sur ses
gardes… Eh oui, elle a un secret ! Surprise ! C’est rare dans une
romance, n’est-ce pas ?
Mais voilà, Daniel, lui, a un coup de foudre, et dès le premier
regard, il est perdu ! Elle dégage un charme sans précédent, comme il n’en
a jamais vu chez aucune fille (et s’il n’est pas officiellement un « rake », il en a quand même vu passer).
Alors, il est vrai qu’habituellementn
cette sorte de scénario a tendance à me hérisser le poil, mais là, cela ne m’a
pas fait fuir. Et pourquoi donc ? Daniel assume ! Il n’est pas
tiraillé entre un désir presque irréfrénable pour Anne et un acharnement à se
contrôler, et ne balance pas sans arrêt entre les deux. Non, Daniel est
moins compliqué. Il a envie de la voir, il y va. Et si sa cousine/tante voit
clair dans son jeu, peu importe. Bref, il assume donc. Et cela me plait.
Ensuite, Anne et lui se comportent en adultes. Elle connait
ses responsabilités, sait où est sa place, ne se leurre pas sur son avenir.
Quant à lui, il est Comte, il peut plus ou moins faire ce qui lui chante.
Bien entendu, l’humour génial de l’auteure est au
rendez-vous, ce qui fait de ce bouquin une autre réussite ! Et pour
l’instant, il est très certainement mon tome préféré de cette nouvelle
série !
En exclusivité internationale et interplanétaire (on ne sait jamais, le Doctor pourrait être parmi nous), je vous dévoile ici les coulisses du weekend en Chi-Chiland.
Et en Chi-Chiland, le programme était chargé!
On se balade dans les rues. On se laisse hypnotiser par les lumières, on pousse des cris émerveillés devant les vitrines, on mitraille, on découvre que certaines boutiques ont des collections parfaitement appropriées à la situation, on oublie sa figurine dans sa valise, on peste, on noie son désespoir dans du jus de paillettes...
Si vous êtes bien sages, la semaine prochaine, je vous montrerai ce que j'ai ramené dans mes valises. Et laissez moi vous dire que côté cadeau, avec Chi-Chi il y a du level!
En attendant, si vous regardez la première photo, vous pourrez apercevoir (délicatement posé sur sa gorge palpitante) le collier qui fut mon cadeau pour elle.
J'avais juré. Mais j'ai encore craqué. Je n'ai pas encore tourné la page sur la série du protectorat de l'ombrelle. Mais je ne suis pas la seule responsable dans cette affaire. En effet, tout est parti d'un commentaire sibyllin de YueYin "Moi, Connal, je lui préférerais toujours son original".
Une partie de moi s'est insurgée, a crié à l'injustice, pendant que l'autre a procédé à un interrogatoire en règle:
- pas original de quoi?
- et qui est l'original?
- et pourquoi, et comment et dans quelles circonstances?
YueYin, dans son infinie compréhension de l'addiction littéraire, a répondu avec précision à toutes mes questions. J'ai alors découvert que l'inspiration derrière Connal, le puissant, le vaillant, le velu loup-garou qui avait fait palpiter mon petit cœur d’artichaut portait le doux nom d'Emerson, et que si je voulais découvrir le couple "originel", il me fallait explorer l’œuvre de Elizabeth Peters et les aventures d'Amélie Peabody.
Explosion de poney à paillettes dans mon esprit en manque et en pleine période de sevrage post "Amelia et Connal". Quand YueYin m'a proposé de me fournir la "came" (en plus), j'ai à peu près hésité 3 secondes… Je sais, je suis faible.
Mais je suis sûre que cet article parlera à toutes les addicts des séries ici-bas. C'est dur d'abandonner des personnages. Et je serais pour ma part prête à tout pour faire renaître les sentiments qui m'animent lors d'une lecture formidable.
C'est donc un peu honteuse de ma rechute, mais définitivement excitée par cette trouvaille que je vous présente cette semaine "Crocodile sur un banc de sable" le premier tome de la série des Amélia Peabody de Elizabeth Peters.
Notre histoire s'ouvre sur la délicieusement pragmatique Amélia Peabody. Toujours célibataire à l'âge canonique de 28 ans, et confortable financièrement grâce à un héritage, notre héroïne a décidé de profiter de sa liberté pour explorer les chemins du savoir et découvrir les merveilles de l’Égypte. Alors qu'elle traverse l'Europe pour rejoindre le continent africain, elle croise sur sa route Evelyne, alors en détresse: une sombre histoire de réputation ruinée, d'un grand-père en colère, d'un cousin plein de bonnes intentions et d'un amant en fuite...
Amélia, elle-même en mal d'une dame de compagnie, prend la jeune fille sous son aile, et les voilà en partance pour le pays des pyramides, des momies et des malédictions vieilles de plusieurs millénaires. Et ce sont les trois que notre Amélia découvrira. Son pragmatisme légendaire aura beaucoup à faire car entre deux sarcophages et trois apparitions de momie, elle devra aussi croiser le fer (au figuré) avec Emerson.
Leurs échanges pendant cet opus sont délicieux. C'est d'ailleurs ce qui selon moi rend ce livre si irrésistible. Il la fait tourner en bourrique, elle le rend chèvre. Un mélange qui fait des étincelles et qui laisse affamé! Heureusement, cette série, elle va me durer, parce qu'avec une quinzaine de tomes, j'ai le temps de voir venir!
Il ne me reste plus que qu'à me trouver une romance sweet et bien doudou la semaine prochaine, des suggestions?
Un tout petit minuscule passage éclair aujourd'hui...
Je vous ai manqué (oui, venez flatter mon ego, please...)? Vous en tout cas, vous me manquez... J'ai l'impression de faire l'école buissonnière et un petit coin de ma tête se demande pourquoi je ne suis pas en train d'écrire plus souvent!
Du coup, pour le sujet du jour, je reprends la plume et je viens vous faire un petit coucou.
Mais revenons à notre sujet... T. vous disait mercredi que Pour un tweet avec toi, aussi connu sous le nom de Goodnight Tweetheart, était sorti en VF. Et en ce qui me concerne, la semaine dernière, par un hasard mystérieux, ce livre exactement m'est tombé entre les mains. Officiellement, c'était pour faire un cadeau. (qui est parti chez une sale ingrate qui ne l'a même pas encore lu mais bon, il parait que Medeiros ne provoque pas cette compulsion de lecture chez tout le monde alors je serai magnanime...)
Je disais donc, j'ai acheté la version VF et papier de Goodnight Tweetheart.
Et j'en profite pour venir vous révéler deux informations de la plus haute importance :
La traduction est réussie, Abby et Mark ont gardé tout leur charme et en relisant mes passages favoris (oui oui, dans le livre que je voulais offrir, et donc en étant très prudente à ne pas l’abîmer, ce qui veut dire en tenant le livre avec tout le respect et la révérence qu'un chouchou pareil mérite), je disais donc, en relisant mes passages favoris, j'ai retrouvé toute la magie qui m'avait fait regretté de ne pas passer plus de temps avec nos héros...
Et j'en viens donc à la seconde information :
Dans une nouvelle édition, Teresa, sous la pression de ses fans, a publié un épilogue (oh mais un tout petit, à peine une dizaine de pages), un épilogue où on retrouve Abby et Mark, un épilogue qui n'est pas en tweets mais qui nous montre nos amoureux ensembles. Plus tard... Heureux et amoureux comme il se doit à la fin de toute bonne romance qui se respecte (et dieu sait si j'ai besoin de romances qui se respectent en ce moment...). Et comme c'était bon, de les retrouver comme de vieux amis, et de les retrouver inchangés! Pour moi, cet épilogue vient répondre aux dernières questions que je me posais, et il me permet de dire, aujourd'hui, que ce livre est encore meilleur que la première fois que je vous l'ai conseillé!
Sur ces bonnes paroles, je retourne travailler et lire plein de choses super sérieuses et pas marrantes, et je vous conseille plus que jamais de lire ce livre (comment ça, je radote?)
Bonne lecture, bon vendredi, bon week-end et à bientôt,
With much love Chi-Chi (qui devient sentimentale avec l'âge...)
Si j'en crois les dires de Chi-Chi, il peut m'arriver d'avoir des éclairs d'humour assez exceptionnels. Je compense bien entendu cette tendance avec des périodes de médiocrité avéré. Du coup, je reste une personne très cotoyable et pas prétentieuse pour deux sous.
J'ai même une conscience éclairée de mes propres incompétences. Par exemple, je suis celle qui se perd dans un supermarché/musée/tout endroit où tout est fléché. Je vous entends murmurer que j'exagère sans doute, que cela ne doit pas être aussi catastrophique... Ô comme j'aurais aimé exagérer!
Ensuite, si l'avenir du monde repose sur ma performance sur la dictée de Bernard Pivot, je suis au regret de vous dire que nous allons tous mourir. Profitez-en pour mettre vos affaires en ordre.
Mais parfois, quand on gratte la bêtise et la maladresse, je peux sortir des petits perles dont celle qui est à l'origine de l'illustration de cette semaine.
Bienvenue du coté rose de la force!
Et comme on a toujours besoin de munitions pour convertir les foules. Un petit point sur les sorties littéraires que vous devez absolument vous procurer:
L'amour et tout ce qui va avec: Parce que c'est le premier Kristan Higgins que nous avons lu Chi-Chi et moi et qu'il tient une place particulière dans nos coeurs. Du contemporain doudou. De la romance réconfortante. Parfait pour la saison!
Pour un tweet avec toi: Teresa Medeiros signait il y a presque 2 ans cette romance pas comme les autres en répondant à cette question: peut on tomber amoureux en 140 caractères. Nous avons toutes les deux dit OUI!
Tout feu, tout flamme: Dernier tome de la série des Chicago Stars. Une série de Susan Elizabeth Phillips qui se dévore, qui se savoure et qui se relit sans modération!
Acheron: Pour celles pour qui ma chronique endiablée n'aurait pas suffit! Sherrilyn Kenyon signe ici un tome dense et prenant (si j'en crois les échanges intenses que j'ai eu avec Hydromielle sur le sujet)
Puritaine et catin, Liaisons inconvenantes: Tout deux réédités. Elizabeth Hoyt verra le tome 3 de cette série (Les trois princes) ressortir en décembre. C'est le moment de vous le procurer. En plus vous pourrez faire ainsi des économies de chauffage!
Et puisque j'en suis aux annonces, ouvrez vos agendas et notez bien qu'en décembre sortent Coup de chaud en Alaska d'Addison Fox et Douzième coup de minuit d'Eloisa James. Si le premier fleure bon les aurores boréales, les étendues sauvages du grands nord et les évènements sportifs pas comme les autres, le second et tout simplement incontournable pour les amoureuses des contes de fées. Car l'auteur démarre ici sa série qui reviste au fur et à mesure les classiques de notre enfance. Un must have, un chef d'oeuvre... Le cadeau de noel parfait?