Je pense être victime d'une conspiration visant à me ralentir le plus possible. L'univers veut me voir échouer. Non, je ne suis pas paranoïaque. Je vous promets, l'univers se ligue contre moi. J'ai commencé Mansfield Park et je suis coincé à 8 % depuis plus d'une semaine.
Pourquoi? Mais parce que je suis aussi étourdie qu'une girouette un jour de grand vent et que j'ai oublié Alfred vendredi au travail. Et que bien entendu, je ne m'en suis rendu compte que vers 23h. Autant vous dire que l'angoisse a été longue pendant le weekend.
Je l'ai récupéré sans une égratignure lundi, mais entre les cadeaux de Noël et ma découverte récente de "Hart of Dixie" (une série qui se passe en Alabama) (merci Stéphanie), Alfred va finir par se sentir délaissé.
Heureusement pour votre lundi, j'ai profité de mon weekend pour relire un livre en version PAPIER (genre trop wouahhhh, vive la technologie), et c'est donc avec plaisir que je vous présent aujourd'hui "When the Duke returns" de Eloisa James.
Parce qu'il est bon de parler par mots clés, je vais aller droit au but. Cet opus s'articule sur deux éléments: le mariage arrangé et la virginité du héros.
Alors qu'elle n'était qu'une enfant. Lady Isidore a été mariée par procuration au Duc de Cosway. Ce dernier ayant passé un certains nombre d'années à l'étranger à découvrir les charmes de l'aventure, la jeune demoiselle a grandi de manière fort peu conventionnelle.
Je n'entends pas que son bras gauche a grandi avant son bras droit, ou que ses pieds aient arrêtés leur croissance vers l'âge de 9 ans. Non, loin de là. Mais plus que contrairement à certaines jeunes fille en fleurs coccoonées dans le sein protecteur de leur possessive famille, Isidore a joui d'une certaine liberté et a pu découvrir ses capacités, trouver la personne qu'elle était.
Pourquoi? Mais parce que je suis aussi étourdie qu'une girouette un jour de grand vent et que j'ai oublié Alfred vendredi au travail. Et que bien entendu, je ne m'en suis rendu compte que vers 23h. Autant vous dire que l'angoisse a été longue pendant le weekend.
Je l'ai récupéré sans une égratignure lundi, mais entre les cadeaux de Noël et ma découverte récente de "Hart of Dixie" (une série qui se passe en Alabama) (merci Stéphanie), Alfred va finir par se sentir délaissé.
Heureusement pour votre lundi, j'ai profité de mon weekend pour relire un livre en version PAPIER (genre trop wouahhhh, vive la technologie), et c'est donc avec plaisir que je vous présent aujourd'hui "When the Duke returns" de Eloisa James.
Parce qu'il est bon de parler par mots clés, je vais aller droit au but. Cet opus s'articule sur deux éléments: le mariage arrangé et la virginité du héros.
Alors qu'elle n'était qu'une enfant. Lady Isidore a été mariée par procuration au Duc de Cosway. Ce dernier ayant passé un certains nombre d'années à l'étranger à découvrir les charmes de l'aventure, la jeune demoiselle a grandi de manière fort peu conventionnelle.
Je n'entends pas que son bras gauche a grandi avant son bras droit, ou que ses pieds aient arrêtés leur croissance vers l'âge de 9 ans. Non, loin de là. Mais plus que contrairement à certaines jeunes fille en fleurs coccoonées dans le sein protecteur de leur possessive famille, Isidore a joui d'une certaine liberté et a pu découvrir ses capacités, trouver la personne qu'elle était.
Elle sait ne pas entrer dans le moule préformaté de la haute société Londonienne, mais elle ne semble pas moins bien s'en porter. Bon, l'absence de son époux ont tout de même eu quelques conséquences dont elle se passerait bien, notamment parce que tous les obsédés du royaume semblent croire que cela fait d'elle une proie (consentante) de choix... Mais globalement, la vie d'Isidore est plutôt agréable.
Et là, Bam!!! Son "mari" mari revient.
Et si Simeon, après toutes ses années passées à amasser une fortune considérable, s'est montré fidèle à sa tendre épouse (comprendre, monsieur est vierge), il s'attendait plus à une créature docile, discrète et soumise, et pas vraiment au feu follet de sensualité que sa femme s'avère être.
Mais nous sommes en romance, et qui dit mariage arrangé, dit dialogues absolument irrésistibles. Eloisa James a toujours le talent de peindre des situations complexes avec beaucoup de style et de goût. La rencontre et la collision entre Simeon et Isidore est absolument délicieuse. D'autant que le traitement de la virginité est un élément que j'affectionne.
Tout d'abord parce qu'il va à contre courant du cliché "homme hyper doué entre les draps/jeune oiselle pure et innocente". Mais aussi parce qu'il est intéressant de voir comment l'héroïne réagit à ce genre d'annonce.
En effet, elles sont légion les romances où la jeune fille "omet" de mentionner que son hymen est encore confortablement en place - cet oubli débouchant bien souvent sur une réalisation masculine tardive (comprendre pendant "The" acte) et initiant quasi systématiquement un crise d'hystérie de la part du héros (comprendre "comment! tu ne me l'a pas dit, je suis heurté dans mon âme délicate de mâle").
Mais aussi rares que soient les romances où Monsieur n'a pas encore connu la douce caresse d'une femme, je n'en ai encore jamais trouvé où l'homme ne dévoile pas cet élément avant; la-dite révélation provoquant des séances "confessions intimes" (ou comment je te révèle des choses sur moi, homme dur au cœur sensible) qui n'ont pas leur pareil pour me faire swooner à qui mieux mieux.
Si j'admets que c'est sans doute parce que le livre s'adresse à un public féminin, j'aime me bercer de douces illusions et me dire que c'est parce que les vrais hommes n'ont pas peur de la réaction de leur mie (de pain…).
Enfin, mon premier "puceau" était Jamie, du coup, je ne pense plus pouvoir jamais être totalement objective quant à la virginité des hommes (après l'échelle de la sexytude de Hugh Jackman, voici l'échelle de la virginité de Jamie Fraser) (cet article part en sucette) (euh, en vrille…).
Mais revenons à Simeon, sa virginité est abordée avec beaucoup de panache, et je vous recommande la scène où enfin il s'en débarrasse… En bref, sur l'échelle de Jamie Fraser, Simeon se débrouille pas mal et cumule les bon points suivants:
Et si Simeon, après toutes ses années passées à amasser une fortune considérable, s'est montré fidèle à sa tendre épouse (comprendre, monsieur est vierge), il s'attendait plus à une créature docile, discrète et soumise, et pas vraiment au feu follet de sensualité que sa femme s'avère être.
Mais nous sommes en romance, et qui dit mariage arrangé, dit dialogues absolument irrésistibles. Eloisa James a toujours le talent de peindre des situations complexes avec beaucoup de style et de goût. La rencontre et la collision entre Simeon et Isidore est absolument délicieuse. D'autant que le traitement de la virginité est un élément que j'affectionne.
Tout d'abord parce qu'il va à contre courant du cliché "homme hyper doué entre les draps/jeune oiselle pure et innocente". Mais aussi parce qu'il est intéressant de voir comment l'héroïne réagit à ce genre d'annonce.
En effet, elles sont légion les romances où la jeune fille "omet" de mentionner que son hymen est encore confortablement en place - cet oubli débouchant bien souvent sur une réalisation masculine tardive (comprendre pendant "The" acte) et initiant quasi systématiquement un crise d'hystérie de la part du héros (comprendre "comment! tu ne me l'a pas dit, je suis heurté dans mon âme délicate de mâle").
Mais aussi rares que soient les romances où Monsieur n'a pas encore connu la douce caresse d'une femme, je n'en ai encore jamais trouvé où l'homme ne dévoile pas cet élément avant; la-dite révélation provoquant des séances "confessions intimes" (ou comment je te révèle des choses sur moi, homme dur au cœur sensible) qui n'ont pas leur pareil pour me faire swooner à qui mieux mieux.
Si j'admets que c'est sans doute parce que le livre s'adresse à un public féminin, j'aime me bercer de douces illusions et me dire que c'est parce que les vrais hommes n'ont pas peur de la réaction de leur mie (de pain…).
Enfin, mon premier "puceau" était Jamie, du coup, je ne pense plus pouvoir jamais être totalement objective quant à la virginité des hommes (après l'échelle de la sexytude de Hugh Jackman, voici l'échelle de la virginité de Jamie Fraser) (cet article part en sucette) (euh, en vrille…).
Mais revenons à Simeon, sa virginité est abordée avec beaucoup de panache, et je vous recommande la scène où enfin il s'en débarrasse… En bref, sur l'échelle de Jamie Fraser, Simeon se débrouille pas mal et cumule les bon points suivants:
- passif de folie justifiant des choses que je ne vais pas vous dévoilez (faudrait pas spoiler non plus)
- volonté de garder un corps sain (de nos jours, Siméon mangerait bio et vegan) (Simeon, hipster avant l'heure)
- capacité d'apprentissage (très important)
- grande appétence à l'écoute (sur un malentendu, une femme pourrait avoir quelque chose à dire)
- talent (que dire d'autre?)
Allez, pour parfaire votre éducation, ce livre est parfait (comme si il vous fallait encore d'autres arguments).
Bonne lecture,
Tam-Tam
Allez, pour parfaire votre éducation, ce livre est parfait (comme si il vous fallait encore d'autres arguments).
Bonne lecture,
Tam-Tam
J'ai beaucoup de mal avec cette auteure. J'ai au moins quatre livres d'elle à la maison et je n'arrive pas à les lire. Si jamais j'y arrive un jour, peut-être que je lirai celui-ci qui est pourtant bien tentant.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle est differente... Tu as lu ses contes de fees? Plus adordables je pense que ses autres series!
SupprimerJe suis d'accord avec Chi-Chi (comment ca toujours? ^^)
SupprimerLes contes de fées sont vraiment top, mais a la limite je t'autorise à attendre le tome deux, sur la belle et la bete, mon favori ever!!
Ah, bah je vais faire ça alors. Je vais attendre le deuxième avant de me lancer. Merci pour ces conseils !!!
SupprimerJe ne l'ai toujours pas lu! J'étais dans les comtes de fées quand il est sorti et je n'ai pas encore rectifié cet oubli :x Ca donne bien envie!
RépondreSupprimerPatacaisse, Eloisa a en effet un style assez particulier. Soit on adore, comme nous, soit on n'accroche pas... Mais essaie encore!
Je trouve aussi que ses livres sont devenus de plus en plus bons à mesure des séries...
SupprimerMerci Pirouette ! J'espère accrocher car j'en ai au moins quatre à elle (ça m'apprendra à acheter de manière compulsive ;-) ).
SupprimerJe suis hyper raisonnable, je comprends pas ce manque de volonté haha!
SupprimerT
c'est vrai que cela vaut le coup d'essayer. Je n'aimais guère le style et pourtant j'ai plus qu'apprécié le premier tome de la série des contes de fée revisités... donc YAQLIQNCPDA...LOL
RépondreSupprimerYAQLIQNCPDA?
Supprimertu m'as perdu...
Y A Que Les Imbéciles Qui Ne Changent Pas D'Avis
Supprimer;-)))
je ne sais pas comment le dire en anglais..
JNSPCLDEA
LOL
Pas mallll!!!
SupprimerJe suis impressionnée!
T
Pour moi il a souffert de la proximite du duc de villiers... Too bad! ;)
RépondreSupprimerFaudrait que je le relise aussi celui là!
SupprimerIl a l'air très sympa, mais je pense commencer avec les contes de fées pour cette auteur (surtout qu'en ce moment je suis à fond sur Once upon a time grâce à M6 ^^)
RépondreSupprimerJ'ai mal regardé la couverture au début et je pensais que c'était sa poitrine... Et ça en fait une sacré ! Mais ce n'est que son épaule alors ça va.
Quand à ce passage : "Enfin, mon premier "puceau" était Jamie, du coup, je ne pense plus pouvoir jamais être totalement objective quant à la virginité des hommes (après l'échelle de la sexytude de Hugh Jackman, voici l'échelle de la virginité de Jamie Fraser) (cet article part en sucette) (euh, en vrille…)."
il m'a bien fait rigoler ^^
Ahhh... les contes de fées, une source d'inspiration inépuisables n'est il pas?
SupprimerSinon, pour ton éclat de rire, tu me vois ravie! c'était mon intention ^^ (Tam-Tam a l'humour pourri!)
Carrément ^^ je pense d'ailleurs me faire un marathon adaptations/interprétations de contes de fées à la fin de la saison 1 de Once upon a time pour pallier le manque (vu dans quel état ça me met d'attendre une semaine pour regarder un nouvel épisode je n'imagine même pas quand il me faudra attendre des mois et des mois...)
SupprimerEt je ne te permets pas de dire que ton humour est pourri, sinon le mien le serait aussi (comment ça c'est déjà un fait connu et établi?)
J'ai tellement été frustrée l'Annee dernière que j'ai décidé d'attendre que la saison soit fini pour la regarder!!
SupprimerT
Pourtant pour le moment en tout cas y a pas un suspens de fou non plus (enfin ça reste raisonnable quoi ils ne sont pas tous en danger de mort à chaque fin d'épisode...), mais je suis vraiment accro et dès que je vois un épisode j'ai envie d'en regarder 10 à la suite... Et il y a plein de choses que j'ai trop hâte de savoir *o*
SupprimerLes dark-hunters me font un peu le même effet : je ne lirais pas le 3 avant d'en avoir un autre en rabe, au cas où ^^
J'avoue que tous les arguments nous pousse à ouvrir un des livres de Mr James mais je n'en est malheureusement pas eu l'occasion... Il y en a un qui m'attends dans ma PAL pourtant (Le frisson de minuit?) Il faut vraiment que je teste l'auteur.
RépondreSupprimerMerci pour ce super article pleins de vies. ^^
Hehe! J'étais déchaînée!
SupprimerT
J'adore l'humour d'Eloisa James, un de temps en temps c'est comme une super sucrerie. Comme d'habitude, je note!
RépondreSupprimerUne sucrerie! C'est ça! Qui ne ferait pas grossir en plus! L'idéal!
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