Souvenez-vous... je n'aime pas les cow-boys...
Mais un malentendu est si vite arrivé, j'avais adoré Marry me, et j'étais curieuse de savoir si cette réussite avait été un coup de chance de l'auteur, ou si elle allait prendre place parmi les auteurs dont je dois lire l’œuvre complète ! Pourtant, je suis dans une phase où je n'ai envie de lire que du contemporain, et parmi les historiques, je m'aventure de plus en plus rarement hors de la Régence... Alors vous pensez que si j'ai le coup de foudre pour une auteur qui n'a écrit que de la romance historique américaine, c'est qu'elle mérite son succès !
Je constate par ailleurs qu'avec Isidore, une nouveauté s'est installée dans ma vie. Je lis de plus en plus de livres sans connaître la 4ème de couverture, juste sur la foi d'une recommandation ou du nom de l'auteur...
Et là, vous vous dites "Ooooh la belle couverture que voilà!!!". J'avoue, je n'avais pas vu la couverture, ma version n'avait pas d'images. Une couverture pareille, cela fait peur. Une couverture pareille, c'est la source de tant de moqueries, exposées par les Smart Bitches. Même pour une lectrice de romance aguerrie, cette couverture est source de traumatisme, mes yeux brûlent et pleurent... Mais Tam-Tam a déjà expliqué qu'il ne fallait pas s’arrêter à la couverture et je suis toujours les bons conseils de Tam-Tam.
J'ai donc lu More than a touch (Wild sweet ecstasy) de Jo Goodman, tome 1 de sa série consacrée aux cinq sœurs de la famille Dennehy. Et je l'ai lu sans avoir aucune idée de où cela allait bien pouvoir me mener. Cela tombe bien, car ici, l'élément « mystérieux » du livre est très présent, et j'ai été définitivement intriguée, curieuse de savoir ce qui allait se passer, comme nos héros allaient s'en sortir et pourquoi ils agissaient de cette façon.
En 1875, Mary Michael Dennehy, dite Michael, est reporter pour le New York Chronicle. Elle travaille dur pour faire sa place dans ce monde d'hommes, et à accepté, avec plusieurs collègues, de faire partie d'une expédition dans l'Ouest, encore assez sauvage, pour une série de reportages. Tout irait comme sur des roulettes, si une bande de hors-la-loi n'avait pas décidé d'attaquer leur train.
Une bande de hors-la-loi qui n'aime pas du tout, mais alors pas du tout, les journalistes, et qui décide tout simplement de s'en débarrasser le plus vite possible. Mais qui irait soupçonner une femme d’être journaliste ? Personne, si Michael n'avait pas la bonne idée de révéler son identité... ou de tenter de révéler son identité !
Michael n'a la vie sauve que grâce à l'un des voleurs, Ethan, qui décide de la faire passer pour... sa femme ! Comment, pourquoi ?? Excellente question... Enlevée, coincée dans une petite ville au milieu de nulle part, où elle n'a aucun espoir de faire entendre son histoire ou que quiconque y croit à son histoire, Michael est contrainte d'apprendre à faire confiance à Ethan et d'espérer que les choses tourneront au mieux le plus rapidement possible. Surveillée de toutes parts, ses quelques tentatives d'évasion ne sont pas vraiment couronnées de succès. Mais les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, et chaque personnage joue un double rôle...
Voilà pour le pitch... Disons-le carrément, si j'avais lu la 4ème avant de commencer ce livre, je ne m'y serais jamais risqué (eh oui, encore une fois). Et j'aurais eu tort ! (encore) (c'est vilain les préjugés)
J'ai retrouvé ici les éléments que j'avais aimé dans Marry me : d'abord, une qualité d'écriture que je commence à croire être caractéristique de Jo Goodman, que ce soit pour le niveau de langue, qui est assez soutenu, ou pour la méthode narrative qui ne se perd pas en détails inutiles. Ensuite, une histoire originale et finement menée. On pourrait croire que l'amour entre une journaliste de bonne famille et un voleur qui l'a enlevé est complètement pervers, que le syndrome de Stockholm a frappé et que cette relation n’aura ni queue ni tête. Mais entre les secrets, les faux-semblants et les doubles jeux, le problème entre Ethan et Michael est à la fois bien plus complexe et bien plus simple. J'ai été convaincue par l'évolution des choses, et les motivations derrière les actions de chacun apportent assez d'éclaircissements pour que l'histoire soit crédible sans tomber dans l'incohérence ou la perversion (oui, c'est pervers, de tomber amoureuse de son ravisseur).
Ne croyez pas qu'après cela, je vais me précipiter sur d'autres romances du même genre, non... Mais je vais lire d'autres livres de Jo Goodman, à commencer par la suite de la série des sœurs Dennehy ! (avec une petite réserve pour le tome 2... il s'agit de retrouvailles et je ne suis pas sure d'avoir assez confiance dans les personnages, aperçus dans le tome 1, pour m'y risquer)
Si vous avez les mêmes a priori que moi (c'est mal!), je ne peux donc que vous recommander d'en faire abstraction et de surmonter ce désamour de la romance américaine, pour aller découvrir une superbe auteur !
J'ai donc lu More than a touch (Wild sweet ecstasy) de Jo Goodman, tome 1 de sa série consacrée aux cinq sœurs de la famille Dennehy. Et je l'ai lu sans avoir aucune idée de où cela allait bien pouvoir me mener. Cela tombe bien, car ici, l'élément « mystérieux » du livre est très présent, et j'ai été définitivement intriguée, curieuse de savoir ce qui allait se passer, comme nos héros allaient s'en sortir et pourquoi ils agissaient de cette façon.
En 1875, Mary Michael Dennehy, dite Michael, est reporter pour le New York Chronicle. Elle travaille dur pour faire sa place dans ce monde d'hommes, et à accepté, avec plusieurs collègues, de faire partie d'une expédition dans l'Ouest, encore assez sauvage, pour une série de reportages. Tout irait comme sur des roulettes, si une bande de hors-la-loi n'avait pas décidé d'attaquer leur train.
Une bande de hors-la-loi qui n'aime pas du tout, mais alors pas du tout, les journalistes, et qui décide tout simplement de s'en débarrasser le plus vite possible. Mais qui irait soupçonner une femme d’être journaliste ? Personne, si Michael n'avait pas la bonne idée de révéler son identité... ou de tenter de révéler son identité !
Michael n'a la vie sauve que grâce à l'un des voleurs, Ethan, qui décide de la faire passer pour... sa femme ! Comment, pourquoi ?? Excellente question... Enlevée, coincée dans une petite ville au milieu de nulle part, où elle n'a aucun espoir de faire entendre son histoire ou que quiconque y croit à son histoire, Michael est contrainte d'apprendre à faire confiance à Ethan et d'espérer que les choses tourneront au mieux le plus rapidement possible. Surveillée de toutes parts, ses quelques tentatives d'évasion ne sont pas vraiment couronnées de succès. Mais les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, et chaque personnage joue un double rôle...
Voilà pour le pitch... Disons-le carrément, si j'avais lu la 4ème avant de commencer ce livre, je ne m'y serais jamais risqué (eh oui, encore une fois). Et j'aurais eu tort ! (encore) (c'est vilain les préjugés)
J'ai retrouvé ici les éléments que j'avais aimé dans Marry me : d'abord, une qualité d'écriture que je commence à croire être caractéristique de Jo Goodman, que ce soit pour le niveau de langue, qui est assez soutenu, ou pour la méthode narrative qui ne se perd pas en détails inutiles. Ensuite, une histoire originale et finement menée. On pourrait croire que l'amour entre une journaliste de bonne famille et un voleur qui l'a enlevé est complètement pervers, que le syndrome de Stockholm a frappé et que cette relation n’aura ni queue ni tête. Mais entre les secrets, les faux-semblants et les doubles jeux, le problème entre Ethan et Michael est à la fois bien plus complexe et bien plus simple. J'ai été convaincue par l'évolution des choses, et les motivations derrière les actions de chacun apportent assez d'éclaircissements pour que l'histoire soit crédible sans tomber dans l'incohérence ou la perversion (oui, c'est pervers, de tomber amoureuse de son ravisseur).
Ne croyez pas qu'après cela, je vais me précipiter sur d'autres romances du même genre, non... Mais je vais lire d'autres livres de Jo Goodman, à commencer par la suite de la série des sœurs Dennehy ! (avec une petite réserve pour le tome 2... il s'agit de retrouvailles et je ne suis pas sure d'avoir assez confiance dans les personnages, aperçus dans le tome 1, pour m'y risquer)
Si vous avez les mêmes a priori que moi (c'est mal!), je ne peux donc que vous recommander d'en faire abstraction et de surmonter ce désamour de la romance américaine, pour aller découvrir une superbe auteur !
Et puis, cette histoire se déroule en plein hiver, dans la neige des Rocheuses... Je ne sais pas vous, mais je suis en manque de neige en ce moment. Voila un bon compromis, pas besoin de se salir les bottes pour aujourd'hui !
Bonne lecture,
Chi-Chi
Perso, quand j'ai vu la couverture, je me suis exclamée:
RépondreSupprimerEhhh beeeehhh! Ils se sont lâchés sur ce bouquin, le graphiste devait avoir fait l'école du cirque en plus d'être daltonien!
Sinon du côté de l'histoire, elle me fait bien envie... Mais j'ai déjà deux ou trois western dans ma PAL, je vais donc leur laisser la priorité! Tu sais toutefois apater le client ma chère!
Moi, l'ouest américain, on aura beau dire, je ne suis pas fan.... je ne sais pas encore si je suis tentée ou pas par ce livre... c'est bon signe pour ma PAL quand même, là!
RépondreSupprimerCôté neige j'ai été servie ce matin, je vais donc peut être attendre un peu car en effet comme dit Tam-Tam, la couverture c'est du grand art!!!!!!!!
RépondreSupprimer@ toutes : rooohhhh mais non ne vous laissez pas impressionner par cette malheureuse couverture voyons!!! ^_^
RépondreSupprimer@ Pimpi : je veux bien t'excuser, mais juste pour cette fois alors...