Pas d'inspiration, pas envie de lire, pas envie d'écrire... C'est la fin des haricots mes amis (ou
des courgettes hallucinogènes comme dirait Tam-Tam)!
Bref, puisque je n'ai pas de nouveautés à vous faire découvrir, je vais me rabattre sur une vieillerie. Enfin vieillerie, tout est relatif... Disons assez vieux pour être un classique de la romance! Tender rebel de Johanna Lindsey a été publié pour la première fois en 1988. Et pour toute personne qui fréquente un peu le genre, vous savez que la romance a bien changé depuis ce temps! Ce livre appartient à la série des Malory, et les Malory, c'est ce que l'on appelle en science de la romance, une série "old school"... Genre qui est donc marqué par un coté parfois un peu (mais juste un peu n'est-ce pas...) excessif à l'occasion (comment ça, il y aurait des clichés dans la romance? Est-ce possible?).
Mais quand l'histoire est bien menée, quand l'auteur a du talent, ces héros savent rester savoureux. Ils sont "too much" mais qu'ils sont drôles dans leurs excès!
Johanna Lindsey fait partie de ces auteurs dont les œuvres ont vieilli. Légèrement. Elle est "old school" mais pas trop. Juste assez pour savoir que ses livres ont été écrits il y a plus de 20 ans pour certains!
On y retrouve un héros, homme fort, un rake sans scrupule, aristocrate imbu de sa personne, dont l'assurance confine à l'arrogance, ce qui l'empêche d'écouter quoi que ce soit autour de lui. On y retrouve aussi une héroine, faible femme dans une situation délicate, ayant besoin au plus vite de la protection dudit homme fort et viril (si il pouvait être beau, cela ne gâcherait rien bien sur – sauf que notre héroine veut un mariage de raison et que notre héros ne veut pas tomber amoureux, non non jamais, c'est pour les omelettes ces histoires!).
En résumé, Roslynn est une riche héritière menacée par une terrible menace (parfaitement), sans compter la horde de ses admirateurs un peu trop pressants. Oui, sachez Messieurs Dames, qu'une fortune importante poussera des jeunes hommes (autrement biens sous tout rapport) à tenter de vous compromettre dans tous les coins d'une salle de bal, avec l'espoir de vous forcer à l'épouser.
Comme Roslynn est une fille intelligente, elle va demander la protection d'Anthony Malory, débauché notoire. Normal. Pourquoi se met-elle en tête qu'Anthony n'essayera pas de faire comme les autres, mystère et boule de gomme. Peut-être parce qu'il est encore plus riche qu'elle, ou parce qu'il est encore plus beau qu'elle? Toujours est-il que Roslynn se rebelle fermement contre le sort que la société lui réserve, un beau mariage et une vie de soumission à son mari. La rebelle attitude version "old school" veut simplement dire que notre héroïne n'a pas la langue dans sa poche, la plupart du temps, mais si on compare avec ce qui se faisait à la même époque, c'est déjà un gros progès!
Et si vous mettez une forte tête avec un débauché, vous obtenez des étincelles! Ces deux-là entrent alors dans un rapport de séduction qui ne va pas vraiment arranger les plans de Roslynn pour éviter de se retrouver compromise, puisqu'ils manquent de se faire découvrir toutes les 10 minutes! Rassurez-vous, malgré son caractère rebelle, notre cher Anthony ne manquera pas d'occasion de prouver sa virilité en la sauvant des griffes de ses ennemis... Rebelle, mais pas indépendante, il ne faut pas exagérer!
C'est donc une régence 80's pur sucre, pleine de clichés et de caricatures, mais une romance qui fonctionne malgré tout car Johanna Lindsey sait écrire! Certes, si vous êtes réfractaires à ce style de personnages et à ces intrigues cousues de fil blanc, vous n'aimerez pas Tender Rebel, mais personnellement, j'aime bien retrouver l'ambiance si particulière de mes premières romances!
Petit détail à noter, il s'agit du tome 2 de la série des Malory, récemment traduite en français chez J'ai Lu pour votre plus grand bonheur (encore que, ne me demandez pas ce que vaut la traduction, je n'en ai pas la moindre idée)!
Imagine... mes premières romances datent du début des années 80? Bon, je les lues à la fin de la dite décennie, mais quand même.. Et moi aussi j'aime quand même retrouver ce ton et ces clichés terribles! De temps en temps, hein. On ne se refait pas.
RépondreSupprimerahhh les Mallory. Une famille comme on les aime! Il va vraiment falloir que je me prenne par la main pour parler du pirate de a famille!
RépondreSupprimerDe mon côté, je semble etre atteinte du même mal, impossible d'avancer dans un livre...la langueur estivale sans doute...
Peut-être un peu vieilli, mais tu le recommandes quand même! :)
RépondreSupprimerJe crois que le côté old skool ne me dérange pas en soi; mais je n'avais pas du tout aimé le Lindsey que j'avais essayé il y a maintenant... trois ans? Il est temps de donner une seconde chance à cette auteure! ;)
Huhuhuhuuuu, le côté désuet des premières romances, ça a un côté nostalgique que j'aime aussi! :) J'ai d'ailleurs la ferme intention de demander à mes parents de me retrouver une des romances harlequin que j'ai le plus lu ado. Oui madame.
RépondreSupprimerBon, je n'ai pas encore lu Miss Lindsey, mais un jour, je vais le faire!!! :)
@ Karine : pas si longtemps après pour moi, 1995 la première! Mais je considère que j'ai vraiment commencé à connaitre à partir du moment où je me suis mise à la VO, quand je vivais au Canada...
RépondreSupprimer@ Tam-Tam : oui, des projets, des projets, et puis j'attends toujours moi!
@ Asia : c'est un bon Lindsey, mais tu avais essayé lequel? Ca m'aiderait à te dire si ça va te plaire...
@ Pimpi : mes parents ont très gentiment jeté toutes mes vieilles romances quand j'ai quitté la maison, il ne reste rien. Depuis, je hante les bouquinistes en espérant en retrouver quelques uns par hasard...
ooooooh, mais c'est cruel ça, de jeter des livres! Même des harlequin!!! (je dirai même... surtout des harlequin) :(
RépondreSupprimerTu as vécu au Canada?? Où ça???????
@ Pimpi : ma famille est cruelle... Ils n'aiment pas l'amour, je ne vois que ça comme explication! ;o) J'ai habité 2 ans à Ottawa, tu connais?
RépondreSupprimerFigure toi que ça fait un moment (un mois AU MOINS^^) que je n'ai pas lu de romance, faute de motivation ou un peu de lassitude du genre peut-être (j'étais un peu dans un down quoi)... toujours est-il que suite à la lecture de ton article (et de celui de Tam-Tam, Call me irrestible), je suis à nouveau emplie de cet enthousiasme qui me possédait avant donc je m'en vais de ce pas mettre fin à cette pause qui a déjà trop duré ^^. Ci-mer Albert!
RépondreSupprimerHihihihi, un peu que je connais, Chi-Chi! je vis à Montréal!!! :)
RépondreSupprimer@ Dede : ça arrive a tout le monde, il ne faut pas faire d'overdose des bonnes choses!
RépondreSupprimer@ Pimpi : il me semblait bien que tu étais canadienne! ;)
Chi-chi : en fait, je suis française, mais j'ai émigré il y a plus de trois ans. Je suis devenue canadienne de coeur en attendant de devenir citoyenne canadienne!! :)
RépondreSupprimerDans quel contexte as-tu vécu à Ottawa, si je peux me permettre la question?
Pour les études! Mais je n'ais jamais eu envie d'y passer ma vie, c'était une expérience et c'est tout! Qu'est-ce qui t'a décidée?
RépondreSupprimerLe boulot (désolée pour le retard, j'avais pas vu ta réponse)! En France, dans mon secteur, c'est beaucoup trop dur, limite impossible, ici, on a plus d'ouvertures, mon prince et moi... on ne s'en sortait pas là-bas, on est plus heureux ici! :)
RépondreSupprimer