Lire l’écrit d’un auteur, c’est apprécier l’univers qu’elle créé le temps de 20 chapitres. Indépendamment des héros, il est très facile de s’attacher à toute cette ribambelle de personnages secondaires qui gravitent en bordure des histoires centrales. Comment ne pas fondre devant l’arrière grande-tante Mauricette du héros, qui, non contente d’être sourde, répond toujours à côté ? Comment ne pas sourire devant les bêtises toujours renouvelées des cousins issus de germain de l’héroïne? C’est d’ailleurs ce qui fait que j’apprécie autant les séries.
Mais nul besoin parfois de lire une série complète pour repérer les indices que l’auteur sème dans ses histoires et qui nous rappellent qu’il s’agit de la même époque, des mêmes gens et du même univers.
Je sens que je vous perds, prenons donc un exemple : Julia Quinn.
Nous sommes nombreux à avoir découvert Julia Quinn avec la famille Bridgerton. Et c’est tant mieux, puisqu’elle est formidable.
Nombreuses sont les choses qui font que Julia Quinn est une auteur d’exception. Son talent dans les histoires, le charmes de ses personnages, ses dialogues pleins d’esprit, l’humour des situations qu’elle dépeint.
Mais ce n’est pas tout, chaque livre est une occasion de retomber dans son univers, et de retrouver, comme des clins d’œil à notre intention, certains personnages qui ont fait chavirer nos cœurs il y a bien longtemps.
Lorsque j’ai pour la première fois ouvert « The Duke and I », j’ai découvert Daphné, Simon et le quatuor Smythe-Smith.
Alors que les livres de l’auteur s’accumulaient sur ma pile de livre lus, mon envie de découvrir les membres de ce fameux quatuor se faisait grandissante.
Et comme Julia est une personne formidable, elle a répondu à mes prières dernièrement en publiant « Just Like heaven », qui raconte l’histoire d’Honoria Smythe-Smith, violoniste du quatuor.
Si le livre se met place avec lenteur, j’ai beaucoup aimé l’installation de la dynamique du groupe musical : les différentes musiciennes, leurs instruments, leur relation avec l’événement mondain qu’est le « Smythe-Smith musical ».
Le concert en question est une tradition de la saison dans l’univers de JQ, qui rythme chacun de ses livres. Il est toujours question de cacophonie, de douleur auditive et d’acharnement musical. Et si les Bridgerton se font un honneur d’être présent, nombreux sont ceux dans l’assistance dont les oreilles saignent dès les premières mesures.
18 ans de tradition. Et cette année encore, Honoria devra jouer avec la certitude qu’elle insulte Mozart à chaque note qu’elle fait grincer sur son instrument. Sur les 4 du quatuor, seul Daisy, l’autre violoniste, semble avoir les oreilles remplies de coton pour ne pas réaliser à quel point leur prestation est mauvaise. Cette année encore, Honoria va sourire pendant que le public « entendant » espère la fin du morceau.
Comment intervient notre héros dans ce tableau « musical » ? Il se trouve tout d’abord que seul le mariage peut permettre à Honoria de quitter l’orchestre. Mais ce n’est pas tout.
Marcus est un ami de la famille, et alors que le frère d’Honoria s’apprêtait à quitter le pays, ce dernier lui fait promettre de veiller sur la jeune fille. Et par veiller, il faut entendre « l’empêcher de se marier avec un imbécile » (les mots du frère, pas les miens).
Sa promesse faite à un ami va l’emmener plus loin qu’il ne l’aurait pensé au départ. Et entre deux fausse notes, Honoria montrera bien plus de résolution et de courage que je n’en attendais d’elle au début de notre histoire.
Une histoire qui démarre doucement, mais dont la fin est à la hauteur d’une famille qui va sans aucun doute nous révéler bien des surprises !
Mozart n’a plus qu’à se procurer des boules Quies, Les Smythe-Smith sont « in da place » !
Bonne lecture
Tam-Tam
Pfff j'ai craqué, j'ai lu... alors que je n'en suis que page 20!
RépondreSupprimerJe m'en vais continuer d'ailleurs!
Toi, de toute façon, dès qu'il est question de musique... ;o)
@Chi-Chi: je suis touchée que tu ais craqué!
RépondreSupprimerQuant à la musique, je ne vois pas du tout de quoi tu parles! *Tam-Tam en mode mauvaise foi "on"*
Finiii!!! Ah, comme je l'ai aimé! J'ai adoré la personnalité d'Honoria, et le fait qu'elle a confiance en Marcus, qu'elle ne passe pas son temps à lui prêter des intentions ridicules. J'ai adoré qu'ils se connaissent depuis toujours. J'ai adoré qu'il n'ait pas du tout le caractère que chacun semble vouloir lui prêter... Et j'ai adoré la façon dont ils tombent amoureux!!!
RépondreSupprimerOh et j'ai adoré retrouver les Bridgerton, et plein d'autres personnages... JQ se fait des clins d'oeil à elle-même!!!
RépondreSupprimer@Chi-Chi: ça m'a rappelé un des épisodes des wallflower, si tu vois ce que je veux dire?
RépondreSupprimerMais j'ai pas voulu spoiler...(tu as vu hein? j'ai été exemplaire ^^)
Huh, j'avoue que je ne vois pas du tout à quoi tu fais référence là...
RépondreSupprimerJ'ai mis le temps, histoire de prouver que je sais résister à la tentation, mais ça y est c'est fait, j'ai enfin lu le 1er tome de ce quatuor. Et je ne le regrette pas loin de là, une fois de plus j'ai été emportée par la plume magique de cette auteure, un vrai moment de grâce. J'ai beaucoup aimé l'explication traditionnel de ce quatuor aux yeux d'Honoria, les relations entre les différentes demoiselles, les clins d'oeil à la famille Bridgerton et à mon histoire préférée, celle de Colin et Pénelope. Je dirai que non seulement c'est un livre sentimental,mais une belle part est donnée aussi à la famille et aux amis. Vous l'avez compris je n'attends qu'une chose, replonger dans ce monde merveilleux.
RépondreSupprimer