Les vacances approchent à grands pas, et avec elles, mes envies de prendre le large après une année difficile. Ce que je ne vais d'ailleurs pas tarder à faire, mais point d'inquiétudes, ce blog ne sera pas laissé à l'abandon...
Et qui dit envie de prendre le large dit envie de romans qui font voyager. Le livre que j'ai choisi pour aujourd'hui ne fait pas tellement voyager par son intrigue, il ne m'emmène pas dans des contrées exotiques, mais dans un environnement qui évoque pour moi un autre genre de vacances, celles où l'on peut enfin déconnecter du stress quotidien pour respirer et recharger ses batteries.
Bien sur, l'aventure et l'exotisme ont aussi leur charme, mais pas cette fois. Fait assez exceptionnel pour être noté, j'ai lu ce roman en français... Acheté dans un relais de gare, un jour de départ, finalement jamais lu, il est remonté récemment au sommet de ma PAL. Et je dois admettre que la traduction n'était pas mauvaise, sans doute les éditeurs ont-ils fait des efforts depuis les J'ai Lu de mes 15 ans!
La maison du Pacifique de Susan Wiggs (Just breathe en VO) résume parfaitement cet état d'esprit auquel j'aspire actuellement. Il se déroule dans une petite ville côtière de Californie, loin de la ville et de son bruit incessant. La vie n'y est peut-être pas idyllique mais son rythme est apaisant, en harmonie avec l'océan voisin. Bizarrement, chez moi, la citadine, ce livre à eu un écho particulier...
Il y est question de Sarah, mariée à un riche entrepreneur de Chicago, qui prend conscience de l'inanité de son existence en apprenant l'infidélité de son mari. Illustratrice de métier, elle a tout sacrifié pour son couple qu'elle pensait solide : vivre dans une ville qu'elle n'aime pas, prendre de la distance avec sa famille qui ne colle pas au tableau de la réussite sociale de son mari, mettre sa carrière entre parenthèses pour suivre pendant des mois des traitements de procréation médicalement assistée, sans résultats. Mais face à cette nouvelle réalité, il est temps de réagir, et en fait de réaction, Sarah fait ses valises, et retourne vivre chez son père, dans la petite ville de son enfance, au bord du Pacifique. Revenir sur les lieux où on a grandi n'est pas toujours une expérience facile, surtout quand, comme notre héroïne, on n'a jamais eu l'impression d'être vraiment intégrée. Artiste, dessinatrice, caricaturiste à l'humour mordant, Sarah était assez marginale, phénomène qui était renforcé par son complexe d'infériorité devant sa situation financière modeste. En bref, Sarah n'est pas Sugar Beth mais son retour ne va pas de soi, et il va falloir à chacun le temps de revenir sur ses préjugés pour accueillir l'enfant prodigue.
Hélas, à peine les choses semblent-elles se mettre en place, à peine Sarah commence-t-elle a s'adapter à sa nouvelle vie qu'un événement vient tout bouleverser. Face aux changements, parmi toutes les décisions qu'il va falloir prendre, c'est une véritable renaissance qui l'attend, dans sa maison face à l'océan.
Si l'histoire est charmante, et prend le temps de se développer tout en douceur, j'ai particulièrement apprécié le portrait qui nous est fait de cette ville, l'image douce, un peu surannée qui s'en dégage. Par le personnage de Sarah, il y a une réflexion profonde sur la maternité, ce qui en motive le désir, comment elle peut être vécue, les difficultés comme les espoirs qu'elle entraine. Et rassurez-vous, en bonne romance qui se respecte, il y a bien ici une histoire d'amour, dont je ne vous dirais évidemment rien!
Susan Wiggs nous dépeint une galerie de personnages qui se place directement dans la veine des séries de Debbie Maccomber ou Robyn Carr, et c'est comme toujours un plaisir de se laisser bercer par l'histoire, qui me souffle que pour moi aussi il est temps de prendre des décisions et de respirer.
To just breathe...
Bonne lecture,
Chi-Chi
Et qui dit envie de prendre le large dit envie de romans qui font voyager. Le livre que j'ai choisi pour aujourd'hui ne fait pas tellement voyager par son intrigue, il ne m'emmène pas dans des contrées exotiques, mais dans un environnement qui évoque pour moi un autre genre de vacances, celles où l'on peut enfin déconnecter du stress quotidien pour respirer et recharger ses batteries.
Bien sur, l'aventure et l'exotisme ont aussi leur charme, mais pas cette fois. Fait assez exceptionnel pour être noté, j'ai lu ce roman en français... Acheté dans un relais de gare, un jour de départ, finalement jamais lu, il est remonté récemment au sommet de ma PAL. Et je dois admettre que la traduction n'était pas mauvaise, sans doute les éditeurs ont-ils fait des efforts depuis les J'ai Lu de mes 15 ans!
La maison du Pacifique de Susan Wiggs (Just breathe en VO) résume parfaitement cet état d'esprit auquel j'aspire actuellement. Il se déroule dans une petite ville côtière de Californie, loin de la ville et de son bruit incessant. La vie n'y est peut-être pas idyllique mais son rythme est apaisant, en harmonie avec l'océan voisin. Bizarrement, chez moi, la citadine, ce livre à eu un écho particulier...
Il y est question de Sarah, mariée à un riche entrepreneur de Chicago, qui prend conscience de l'inanité de son existence en apprenant l'infidélité de son mari. Illustratrice de métier, elle a tout sacrifié pour son couple qu'elle pensait solide : vivre dans une ville qu'elle n'aime pas, prendre de la distance avec sa famille qui ne colle pas au tableau de la réussite sociale de son mari, mettre sa carrière entre parenthèses pour suivre pendant des mois des traitements de procréation médicalement assistée, sans résultats. Mais face à cette nouvelle réalité, il est temps de réagir, et en fait de réaction, Sarah fait ses valises, et retourne vivre chez son père, dans la petite ville de son enfance, au bord du Pacifique. Revenir sur les lieux où on a grandi n'est pas toujours une expérience facile, surtout quand, comme notre héroïne, on n'a jamais eu l'impression d'être vraiment intégrée. Artiste, dessinatrice, caricaturiste à l'humour mordant, Sarah était assez marginale, phénomène qui était renforcé par son complexe d'infériorité devant sa situation financière modeste. En bref, Sarah n'est pas Sugar Beth mais son retour ne va pas de soi, et il va falloir à chacun le temps de revenir sur ses préjugés pour accueillir l'enfant prodigue.
Hélas, à peine les choses semblent-elles se mettre en place, à peine Sarah commence-t-elle a s'adapter à sa nouvelle vie qu'un événement vient tout bouleverser. Face aux changements, parmi toutes les décisions qu'il va falloir prendre, c'est une véritable renaissance qui l'attend, dans sa maison face à l'océan.
Si l'histoire est charmante, et prend le temps de se développer tout en douceur, j'ai particulièrement apprécié le portrait qui nous est fait de cette ville, l'image douce, un peu surannée qui s'en dégage. Par le personnage de Sarah, il y a une réflexion profonde sur la maternité, ce qui en motive le désir, comment elle peut être vécue, les difficultés comme les espoirs qu'elle entraine. Et rassurez-vous, en bonne romance qui se respecte, il y a bien ici une histoire d'amour, dont je ne vous dirais évidemment rien!
Susan Wiggs nous dépeint une galerie de personnages qui se place directement dans la veine des séries de Debbie Maccomber ou Robyn Carr, et c'est comme toujours un plaisir de se laisser bercer par l'histoire, qui me souffle que pour moi aussi il est temps de prendre des décisions et de respirer.
To just breathe...
Bonne lecture,
Chi-Chi