Comme certaines d’entre vous l’ont peut-être appris, tant leur capacité de déduction est accrue, mes déplacements princiers m’ont permis une visite protocolaire dans le château de Chi-Chi. Si ce séjour a permis la rédaction de l’article sur nos outils bloguesques, il aura eu deux autres effets :
Premièrement, mes malles se sont vues alourdies de 25 livres égarés. Je vois d’ici Chi-Chi protestant devant son écran et criant à l’outrage, mes livres n’avaient jamais été perdu, je les lui avais prêté en bonne et due forme. Mais ils auraient tout aussi bien pu être perdus, tant l’existence même de certains d’entre eux m’était complètement sortie de l’esprit.
La malédiction du poisson rouge. Sans Chi-Chi je ne saurai que très difficilement nommer les livres que j’ai lu par leur titre. Mais cela peut étrangement avoir un avantage.
Car deuxièmement, j’ai récupéré 25 livres. 25 livres sans chronique à leur nom, 25 livres à relire, redécouvrir et à décortiquer pour notre plus grand plaisir.
Une fois n’est pas coutume, je me suis précipitée sur la tâche et mon innocente main a sélectionné "The Switch" (La place de l’autre) de Sandra Brown, que je vous présente aujourd’hui. Pourquoi celui-là? Sans doute parce que la couverture était toute dorée et qu’à en écouter un rake de la télévision américaine, les femmes sont toutes attirées par les objets brillants (NDA – Je parle bien évidemment du legen... wait for it... dary Barney Stinston).
En relisant l’ouvrage, je ne savais pas que je tomberais sur une histoire mêlant deux thèmes chers à la romance : les jumeaux et les héros d’origine indienne (dont vous avez pu découvrir certains spécimens là et là).
Ces thèmes, que certains détracteurs appellent clichés, font partie de ces éléments qui me font plus sourire que prendre mes jambes à mon cou. Mais je n’en reste pas moins réaliste, et "La place de l’autre", sous un synopsis qui a tout pour plaire, m’a fait froncer les sourcils à de multiples reprises, ce qui n’arrange pas la naissance de cette ride du lion entre mes deux yeux…
Gillian et Mélina sont jumelles. Gillian a décidé de devenir mère et d’avoir recours à l’insémination artificielle. Alors qu’elle dévoile la nouvelle à sa sœur et qu’elle lui fait part de l’angoisse de l’attente du résultat, Mélina lui propose de se détendre en échangeant le temps d’une soirée leur place respective.
Et c’est dans la peau de Mélina que Gillian rencontre le Colonel "Chief" Hart de la NASA, astronaute, sexy, un regard perçant et des ancêtres comanches/iroquois ou quelque chose du genre… Le temps d’une soirée, les deux personnages établissent une "connexion" (je vous laisse libre d’interpréter cela comme bon vous semble).
Le lendemain, la terrible nouvelle tombe. Gillian a été assassinée dans son appartement. Mélina est sous le choc, une enquête est ouverte, les autorités reconstituent l’emploi du temps de la victime et mettent à jour des incohérences…
Le "switch" (échange en français), bien que sans conséquences sur la vie de Mélina, est mis à jour, incluant notre indien des étoiles dans la liste des suspects…
Chief et Mélina sont a présent décidés à mettre au clair toutes les facettes du dossier et à faire éclater la vérité…
Vous avez envie d'en savoir plus hein ? (Dans l’intérêt de mon argumentaire, la suite risque de contenir un certain nombre de spoilers…)
Moi j’étais à fond. Au taquet. Super excitée par l’idée du changement de jumelle et du double-jeu que l’utilisation de jumeaux peut permettre.
Mais que l’intrigue ait été menée avec trop peu de subtilité par l’auteur ou que le nœud de l’histoire ait été un brin trop capillotracté, je ne saurai le dire. Il n’en reste pas moins que j’ai flairé dès le début que cet échange sans conséquences apparentes était trop simplement placé dans l’histoire. Les deux jumelles échangeaient leur place, Gillian passait une bonne soirée avec un magnifique spécimen de la NASA (et plus si affinités), Mélina se décontractait dans la quiétude de l’appartement de sa jumelle. Au petit matin, chacun réintégrait sa vie et un vil assassin venait mettre fin à la vie de Gillian dans la foulée... Emballé c'est pesé, too bad pour la "connexion" pleine de sexytude, il faudra repasser dans une autre vie. En attendant, pour tenter de se blanchir, Chief s’allie avec Mélina et se découvre une connexion avec la sœur...
Premièrement, mes malles se sont vues alourdies de 25 livres égarés. Je vois d’ici Chi-Chi protestant devant son écran et criant à l’outrage, mes livres n’avaient jamais été perdu, je les lui avais prêté en bonne et due forme. Mais ils auraient tout aussi bien pu être perdus, tant l’existence même de certains d’entre eux m’était complètement sortie de l’esprit.
La malédiction du poisson rouge. Sans Chi-Chi je ne saurai que très difficilement nommer les livres que j’ai lu par leur titre. Mais cela peut étrangement avoir un avantage.
Car deuxièmement, j’ai récupéré 25 livres. 25 livres sans chronique à leur nom, 25 livres à relire, redécouvrir et à décortiquer pour notre plus grand plaisir.
Une fois n’est pas coutume, je me suis précipitée sur la tâche et mon innocente main a sélectionné "The Switch" (La place de l’autre) de Sandra Brown, que je vous présente aujourd’hui. Pourquoi celui-là? Sans doute parce que la couverture était toute dorée et qu’à en écouter un rake de la télévision américaine, les femmes sont toutes attirées par les objets brillants (NDA – Je parle bien évidemment du legen... wait for it... dary Barney Stinston).
En relisant l’ouvrage, je ne savais pas que je tomberais sur une histoire mêlant deux thèmes chers à la romance : les jumeaux et les héros d’origine indienne (dont vous avez pu découvrir certains spécimens là et là).
Ces thèmes, que certains détracteurs appellent clichés, font partie de ces éléments qui me font plus sourire que prendre mes jambes à mon cou. Mais je n’en reste pas moins réaliste, et "La place de l’autre", sous un synopsis qui a tout pour plaire, m’a fait froncer les sourcils à de multiples reprises, ce qui n’arrange pas la naissance de cette ride du lion entre mes deux yeux…
Gillian et Mélina sont jumelles. Gillian a décidé de devenir mère et d’avoir recours à l’insémination artificielle. Alors qu’elle dévoile la nouvelle à sa sœur et qu’elle lui fait part de l’angoisse de l’attente du résultat, Mélina lui propose de se détendre en échangeant le temps d’une soirée leur place respective.
Et c’est dans la peau de Mélina que Gillian rencontre le Colonel "Chief" Hart de la NASA, astronaute, sexy, un regard perçant et des ancêtres comanches/iroquois ou quelque chose du genre… Le temps d’une soirée, les deux personnages établissent une "connexion" (je vous laisse libre d’interpréter cela comme bon vous semble).
Le lendemain, la terrible nouvelle tombe. Gillian a été assassinée dans son appartement. Mélina est sous le choc, une enquête est ouverte, les autorités reconstituent l’emploi du temps de la victime et mettent à jour des incohérences…
Le "switch" (échange en français), bien que sans conséquences sur la vie de Mélina, est mis à jour, incluant notre indien des étoiles dans la liste des suspects…
Chief et Mélina sont a présent décidés à mettre au clair toutes les facettes du dossier et à faire éclater la vérité…
Vous avez envie d'en savoir plus hein ? (Dans l’intérêt de mon argumentaire, la suite risque de contenir un certain nombre de spoilers…)
Moi j’étais à fond. Au taquet. Super excitée par l’idée du changement de jumelle et du double-jeu que l’utilisation de jumeaux peut permettre.
Mais que l’intrigue ait été menée avec trop peu de subtilité par l’auteur ou que le nœud de l’histoire ait été un brin trop capillotracté, je ne saurai le dire. Il n’en reste pas moins que j’ai flairé dès le début que cet échange sans conséquences apparentes était trop simplement placé dans l’histoire. Les deux jumelles échangeaient leur place, Gillian passait une bonne soirée avec un magnifique spécimen de la NASA (et plus si affinités), Mélina se décontractait dans la quiétude de l’appartement de sa jumelle. Au petit matin, chacun réintégrait sa vie et un vil assassin venait mettre fin à la vie de Gillian dans la foulée... Emballé c'est pesé, too bad pour la "connexion" pleine de sexytude, il faudra repasser dans une autre vie. En attendant, pour tenter de se blanchir, Chief s’allie avec Mélina et se découvre une connexion avec la sœur...
Oops, I did it again, comme le dirait une grande icône de la pop.
Cousu de fil blanc. Mélina était en réalité Gillian. Elles n’avaient jamais repris leur place. Et Gillian, dans la douleur de l’annonce de la mort de sa sœur, avait instinctivement senti que sa vie était suffisamment en danger pour qu’elle dissimule être restée en vie. Mais. Bien. Sûr.
Bon, je pourrais aussi vous expliquer comment la machination du psychopathe responsable de la mort de Mélina ne m’a convaincue qu’à moitié, mais j’hésite. Peut-être que certaines d’entre vous veulent encore se laisser tenter par le livre et j’ai déjà suffisamment spoilé. Mais je suis bien décidée à vous épargner une dépense inutile (tant de bons livres vous attendent, il serait bête de perdre du temps sur celui-ci).
Vous rappelez-vous que Gillian avait pris au début de notre livre une décision d’importance pour sa vie et était dans l’attente d’un résultat d’insémination artificielle ? Et bien, cette FIV est au cœur d’une machination mis en place par un barge de la pire espèce (en est-il vraiment d’autre sorte?) qui est à la tête d’une sorte de secte et qui insémine les femmes qu’il considère suffisamment pures…
Cousu de fil blanc. Mélina était en réalité Gillian. Elles n’avaient jamais repris leur place. Et Gillian, dans la douleur de l’annonce de la mort de sa sœur, avait instinctivement senti que sa vie était suffisamment en danger pour qu’elle dissimule être restée en vie. Mais. Bien. Sûr.
Bon, je pourrais aussi vous expliquer comment la machination du psychopathe responsable de la mort de Mélina ne m’a convaincue qu’à moitié, mais j’hésite. Peut-être que certaines d’entre vous veulent encore se laisser tenter par le livre et j’ai déjà suffisamment spoilé. Mais je suis bien décidée à vous épargner une dépense inutile (tant de bons livres vous attendent, il serait bête de perdre du temps sur celui-ci).
Vous rappelez-vous que Gillian avait pris au début de notre livre une décision d’importance pour sa vie et était dans l’attente d’un résultat d’insémination artificielle ? Et bien, cette FIV est au cœur d’une machination mis en place par un barge de la pire espèce (en est-il vraiment d’autre sorte?) qui est à la tête d’une sorte de secte et qui insémine les femmes qu’il considère suffisamment pures…
J’admets, je simplifie la chose, Sandra Brown est assez douée pour établir un scénario complexe qui se lit agréablement, si bien que d’habitude je me plonge dans ses livres avec plaisir. Mais ce roman, réunissant pourtant des éléments que j’aime, n’a fait que m’agacer à mesure que les pages s’enchainaient.
J’espère que mon argumentaire aura suffit. Pour les septiques, mon exemplaire est à votre disposition. En attendant, je vais aller relire pour la 50ème fois du weekend "Tu ne dors pas, petit ours?". Que ne ferait-on pas pour les mini-princesses en devenir !?
Tam-Tam
La malédiction du poisson rouge m'a également atteinte, je serais heureuse d'en connaître les avantages, si, si.
RépondreSupprimertu redécouvre parfois (soulignons d'ailleurs ce mot) des livres et le bonheur de les relire en les redécouvrant completement est entier!
SupprimerJ'ai lu ce truc quand j'étais encore au lycée!!!
RépondreSupprimerJ'aimais bien Sandra Brown à l'époque, je ne savais pas encore qu'il existait des auteurs qui n'essayaient pas de planquer leur romance sous d'autres couvertures! ;-)
Moi aussi j'aimais bien SB. Je pense l'avoir découverte en A&P...
SupprimerMais je pense que je te rejoins de plus en plus avec l'exigence, ce qui passait il y a 5 ans, aujourd'hui, c'est plus possible.
J'ai parfois peur qu'on n'aille très progressivement vers des periode de frustration intense parce qu'on ne tombe que sur de la romance "bof bof" ou tout juste "passable"...
Moi, pour la 50ème fois, c'est "caca boudin". Bon, c'est nettement moins princier.
RépondreSupprimercaca boudin??? mmmm est ce le terme scientifique? ^^
SupprimerMais d'ailleurs pourrais tu etre plus précise? c'est l'inversion des jumelles qui est caca boudin? l'histoire d'insémination artificielle? l'attirance pour les deux jumelles (qui ne sont en fait qu'une seule et meme personne)? la secte?
les raisons sont nombreuses en fait ^^
C'était une réponse à "Tu ne dors pas, petit ours?" en 50e fois. C'est un classique le "caca boudin" de la littérature enfantine.
RépondreSupprimerpunaise, je connaissais pas!!! il est comment? j'ai une filleule à gater...
SupprimerCa dépend de son âge mais ils adorent à partir de deux ans (et j'en parle en connaissance de cause vu que je travaille en crèche ;-) ) .
RépondreSupprimertrop bien!!!! Je note!
SupprimerJ'ai lu un Sandra Brown un fois, c'était clairement un polar et par une romance, du coup, je suis restée sur le fait que ses romans étaient avant tout des polars, tiens, bizarre! En tout cas, je passe mon tour... Ma PAL te dit merci!
RépondreSupprimerPas de quoi... Jes jumeaux, ca ne peut pas marcher à tous les coups!
SupprimerIl y a pire. Il y a aussi Breakfast in Bed, avec une héroine inintéressante, un héros énervant et une intrigue pla-pla-pla-te...
RépondreSupprimerSandra Brown n'avait pas aussi fait "le coeur de l'autre"? Un polar sur une greffée qui était intéressante? Elle est en effet un auteur inégale.
Je partage la mémoire de poisson rouge de Tam-Tam, ce qui lui fait encore la moitié des souvenirs de moins, et deux fois plus de boulot pour Chi-Chi.
Heureusement que je peux aussi faire appel aux services de Riri, détentrice de ma mémoire littéraire pour beaucoup d'auteurs ;-)
Tu as donc toi aussi ta jumelle siamoise séparée à la naissance???
Supprimerpour le tire que tu donnes, jamais entendu parlé. Mais bon, vous savez tous ici a quel point cela ne veut souvent rien dire puisque je suis du genre à oublier que j'ai lu un livre il y a 5 ans et que je suis capable de l'acheter 2 fois!