28 septembre 2012

Sugar rush - Baiser sucré

Je l’avais dit sur FB la semaine dernière, et évoqué vendredi dernier, je suis donc allée manger des cupcakes, invitée par Milady pour parler de leur collection de romance. Et pour l’occasion, je suis repartie avec Baiser sucré (Sugar rush), tome 1 du Cupcake club de Donna Kauffman.

Le Cupcake club comme le Fight club, c’est secret, c’est mystérieux, c’est… bon, j’avoue, ce n’est pas aussi intriguant, le nom indique tout de même assez bien de quoi il est question !

Revenons à nos cupcakes… C’est la folie, en ce moment, ces petits gâteaux américains, une génoise toute simple surmontée de crème au beurre. Ne vous y trompez pas, il faut un sacré dose de talent pour les réussir, et obtenir une pâtisserie légère et savoureuse.

Un talent dont ne manque pas Leilani, dite Lani, dite Lei, dite Lani Mae, notre héroïne et pâtissière qui a ouvert une boutique consacrée au cupcake sous toutes ses formes sur une ile perdue au large de la Georgie.

Un talent que Lei a eu le temps de développer pendant son apprentissage, d’abord en Europe puis à New-York, auprès du célèbre chef Baxter Dunne, dont elle a été le bras droit avant de tout plaquer pour retrouver la nature, la mer, une vie plus saine, et le gout de la simplicité dans ses cupcakes.

Et si, en quittant New-York et Baxter, Lei y a laissé un petit bout de son cœur, eh bien tant pis. Il arrive un moment dans la vie de toute femme où il faut savoir admettre que votre amour restera sans retour et passer à autre chose… C’est une attitude qui me parle et que j’ai apprécié chez Lei, sa volonté de ne pas se morfondre dans un amour à sens unique, sa volonté de ne pas compromettre ses idéaux et ses ambitions.

Un seul petit souci dans ce plan bien rodé… Baxter a décidé de venir tourner sa nouvelle émission de cuisine dans la petite cuisine de Lei ! Comment réussir à oublier un homme qui a décidé de ne pas se laisser oublier ? Et surtout, pourquoi Baxter débarque-t-il, suivi de toute son équipe de production, dans le petit cocon tranquille de Sugarberry ?

Aha, vous voudriez bien en savoir plus n’est-ce pas ?

Eh bien non… Il vous faudra lire Baiser sucré et vous faire votre propre opinion !
(en même temps vous vous doutez qu'il n'y a pas là de grand mystère...)


J’ai bien aimé cette romance toute rose et douce, elle ne sera surement pas inoubliable mais j’ai trouvé Baxter touchant dans son comportement, sa volonté de récupérer Lei et sa façon de chercher à la comprendre. J’ai trouvé Lei attendrissante dans l’idée totalement erronée qu’elle se faisait de son ancienne vie et crédible dans sa manière de réajuster son regard et ses perspectives.

J’ai apprécié que tout ne se résolve pas d’un coup de baguette magique (même si ce n’est pas non plus le parcours du combattant, n’exagérons pas, nous sommes dans une romance !!!) et que, si ils font des compromis, aucun des deux ne renonce à ses ambitions pour l’autre (et surtout pas Lei, car avouons-le, c’est trop souvent la femme qui renonce à tout pour suivre son homme… Avez-vous vu le film 5 ans de réflexion –The five-year engagement avec Jason Segel et Emily Blunt ? Très bon film, très drôle mais pas trop cliché, très chouette histoire d’amour… Même problématique !). Mais je m’égare…

Je disais donc, Baiser sucré est une chouette romance mais sans plus, faite dans les règles de l’art bien qu'un peu longue à démarrer, avec des personnages principaux sympathiques (particulièrement le héros chouchou), quelques scènes sexy bien écrites, une ribambelle de personnages secondaires hauts en couleur et, comme il se doit, la promesse de plusieurs suites pour retrouver bientôt nos héros !

  
Bonne lecture,
Chi-Chi
  
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26 septembre 2012

Une librairie à Paris...

  
Aujourd'hui, je vous emmène visiter ma ville... 

C'est en voyant Karine publier une photo sans légende sur Facebook que j'ai reconnu un de mes lieux préférés à Paris et eu envie de vous le faire partager. Librairie anglophone, Shakespeare and company, ouverte en 1951 par George Whitman, est devenu une véritable institution du quartier latin. Si vous n'y trouverez pas souvent de romances, ou alors des fausses romances, le lieu compense largement cette faiblesse par son charme hors du commun... 

Suivez-moi pour la visite guidée...


Bienvenue...


Pas certain qu'un autocar, SNCF ou autre, puisse se faufiler entre les étagères étroites! 
Ici, une foule de petits détails, bibelots et souvenirs, décorent chaque recoin...


Tous sont les bienvenus, sur les banquettes du 1er étage, certains s'installent même 
pour faire la sieste sans risquer d'être dérangés... 


 Les livres sont partout, même au dessus des fenêtres d'époque...


La cour intérieure est décorée de figurines, cow-boys, chevaux, vaches, 
cochons et avions qui s'envolent...


Sous un escalier, le coin de l'écrivain... 


Des citations, des proverbes, des photos et des dessins partout sur les murs.
Ici, la maxime qui a guidé 50 ans de vie du lieu...


Une jeune fille joue Amélie Poulain au piano, 
d'autres se sont installés pour lire tranquillement en l'écoutant...


Des amoureux cachés dans une alcôve se tiennent la main en chuchotant...


Sous une pile de dictionnaires, un escalier usé, 
décoloré par les pas de milliers de lecteurs...


La mythique échelle de bibliothèque, 
indispensable quand les livres montent jusqu'au plafond...


Un puits à vœux dissimulé sous une pile de livres et des mosaïques anciennes, 
un lieu chargé d'histoire...


En dépit des apparences, ceci est une caisse...


Sur le trottoir, devant, les livres d'occasions, des bancs et un jeu d'échec 
dont certains font bon usage...


Et bien sur, la signature, sur un volet en ardoise, un poème en prose, écrit par George Whitman lui-même...

"Some people call me the Don Quixote of the latin quarter because my head is so far up in the clouds that I can imagine all of us are angles in paradise. And instead of being a bonafide bookseller, I am more like a frustrated novelist. Store has rooms like chapters in a novel and the fact is Tolstoï and Dostoïevski are more real to me than my next door neighbors. And even stranger is the fact that event before I was born, Dostoïevski wrote the sotry of my life in a book called The idiot, and ever since, reading it, I have been searching for the heroin, a girl called Nastasia Filipovna. One hundred years ago, my bookstore was a wine shop hidden from the Seine by an annex of the Hotel-Dieu hospital which has since been demolished & replaced by a garden. And further back in the year 1600, our whole building was a monastery called La maison du mustier. In medieval times, each monastery had a frere lampier whose duty was to light the lamps at nightfall. I have been doing this for fifty years now. It is my daughter's turn."

Certains m'appellent le Don Quichotte du quartier latin, car ma tête part si loin dans les nuages que je peux tous nous imaginer comme des anges au paradis. Et au lieu d’être un libraire sérieux, je suis plutôt comme un écrivain frustré. Ma boutique a des pièces comme les chapitres d'un roman et Tolstoï et Dostoïevski me paraissent plus réels que mes voisins d’à coté. Et plus étrange encore, avant même que je sois né, Dostoïevski a écrit l'histoire de ma vie dans un livre intitulé L'idiot, et depuis que je l'ai lu, j'ai cherché mon héroïne, une femme au nom de Nastasia Filipovna. Il y a une centaine d'année, ma librairie était une boutique de vin cachée de la Seine par une annexe de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu, depuis détruite et remplacée par un jardin. Et bien avant encore, vers 1600, tout le bâtiment était un monastère appelé La maison du mustier. En ces temps moyenâgeux, chaque monastère avait un frère lampier chargé d'allumer les lanternes à la tombée de la nuit. C'est ce que j'ai fait depuis cinquante ans. C’est maintenant au tour de ma fille. 

Si jamais vous passez par Paris, allez faire un tour du coté de Shakespeare and company, sur les quais de la Seine, en face de Notre-Dame... 

 
Bonne journée et bonne visite, 
Chi-Chi
 
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24 septembre 2012

A rogue by any other name

Parce que la rentrée c’est un peu déprimant quand même et que j’ai envie de vous faire vivre l’été indien, nous allons aujourd’hui parler d’une de mes lectures de l’été.

Car tandis que vous découvriez les flamboyants espions et leurs histoires, je partais en voyage diplomatique. 

Tout voyage suppose une organisation livresque très complexe. D’abord, il a fallu que je combatte ma tendance naturelle à tout faire à la dernière minute. J’ai du planifier non seulement les articles du blog mais mes lectures !!!


Une réflexion de toute beauté s’en est suivie, et Chi-Chi m’a métaphoriquement tenu la main pour me soutenir dans cette épreuve. Je ne voulais pas alourdir les malles protocolaires et c’est donc Alfred qui a eu la lourde responsabilité d’assurer la permanence littéraire pendant ce séjour au pays des Stars de SEP.

Et entre deux cocktails, et 3 gratte-ciels, j’ai lu, mes amis, que j’ai lu ! De la régence, du contemporain, du bon et du mauvais.

Et en ce lundi, j’ai envie de vous conter comment le nouveau Sarah MacLean a ravi mon cœur. A rogue by any other name est le premier opus de la nouvelle série de l’auteur. Sa première série, "Love by numbers", avait été une bonne découverte malgré des tomes un peu inégaux. Je me devais donc de laisser une chance à Michael et Penelope. Et j’ai bien fait.

Le roman s’ouvre sur un jeu à l’issue dramatique. Alors très jeune, Michael, Marquis de Bourne perd l’intégralité de sa fortune, ses terres et tout ce qui n’est pas légalement lié à son titre au profit de Langford, qui n’est autre que l’ancien tuteur du jeune homme. Lorsque Bourne réalise qu’il a été piégé par celui qu’il considérait comme son second père, il jure de se venger. Car avec ce jeu, ce n’est pas seulement sa fortune qu’il a perdu, mais ses amis, ses proches, qu’il considérait comme sa famille. Tout ce qui lui était cher.

Des années ont passé, Bourne est devenu un scandale vivant. Propriétaire d’un club où de riches aristocrates viennent perdre leurs fortunes, il n’a pas été vu dans la bonne société depuis ce jour funeste.

Mais tout change le jour où il apprend que la terre ancestrale de sa famille a été incluse dans la dot de Lady Pénélope Marbury, avec laquelle il a grandi. Son attente touche enfin à sa fon, sa vengeance peut commencer.

Lorsque Penelope revoit Michael, il n’est plus ce jeune homme insouciant et rieur qui fut longtemps son confident. Elle retrouve un homme dur, détaché, aux paroles tranchantes.

Elle qui pourtant vit depuis de nombreuses années dans l’ombre de son statut de "vieille fille" et qui sait que la vie vous change et vous modèle à son grè, peine à croire que les années ont transformé à jamais son ami d’enfance. Même lorsque celui-ci la compromet pour mettre la main sur sa dot ou même alors que celui-ci rejette tout ce qu’il fut pour ne se concentrer que sur sa vengeance.


Alors que résonnent encore les cloches de la noce, Penelope découvre qu’un étranger occupe la chambre adjacente…

Un rogue, Michael l’est sans nul doute dans cette histoire, mais on lui pardonne fort aisément son envie de violence. Une trahison telle que celle qu’il a vécu en aurait traumatisé plus d’un. Et heureusement pour lui, et pour nous, Penelope ne va pas l’abandonner et va se découvrir une force de caractère hors du commun. Prouvant ainsi que la vengeance peut être un moteur puissant, mais qu’il n’est rien à coté de l’entêtement féminin (et de l’amour, bien entendu).

Pénélope est brillantissime dans cette histoire, une sorte de walkyrie qui prendrait le thé avec classe et distinction. Loin d’être effondrée par la perspective de sa ruine et de son mariage avec Bourne, elle en prend son parti et va tenir tête à son mari qui s’enorgueillirait presque de n’avoir plus aucun honneur.

Premier tome réussi pour cette nouvelle série qui mêle deux composantes que j’aime beaucoup, le mariage arrangé/forcé et la rédemption. Je n’ai qu’une hâte, que le suivant sorte !



  
Bonne lecture,
Tam-Tam

  
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21 septembre 2012

Sweet nothings - Libre d'aimer

Mes petits lecteurs chéris, il n'aura pas échappé à votre œil de lynx que je ne suis pas suuuuper présente en ce moment... Le boulot, la vie, tout ça tout ça...

Et le résultat, c'est que je ne lis pas. Mais genre vraiment pas. Je n'ai pas lu une seule ligne depuis plus d'un mois. Parlez d'une panne de lecture, c'est une traversée du désert !

Bref, quelle plus belle occasion que cette panne pour revenir vers mes classiques et continuer à reprendre pour vous la série des Kendrick/Coulter ? En plus, on est venu nous reprocher sur Facebook de ne pas être à jour (n'est-ce pas Fabienne...), autant dire que j'ai la pression...
 

Retrouvons donc la série avec Jake Coulter, rancher qui murmure à l'oreille des chevaux. Oui, vous avez le droit de vous imaginer Robert Redford dans le rôle. Juste un peu plus jeune, mais tout aussi sexy dans le genre qui fleure bon les grands espaces, la vie saine et rurale perdue au fin fond de l'Oregon... Sinon vous avez toujours l'option Brokeback mountain, Jake Gyllenhaal et Heath Ledger, ou n'importe quel autre cow-boy de cinéma, bref, Jake Coulter est jeune, riche, beau, sexy, talentueux, et je manque de qualificatifs !

Et quand Jake voit débarquer Molly, au volant d'un van, avec un étalon pour le moins agité (comprendre, complètement traumatisé) à l’arrière, Jake se montre aussi noble et chevaleresque. Un vrai prince charmant. 

Et parce que je suis vicieuse, je ne veux pas en dire plus sur l'histoire en elle-même, et vous obliger à aller lire ce tome 3, qui est mon préféré de la série !

Molly est super sweet, une femme un peu paumée mais attendrissante, qui va vraiment se révéler et prendre un nouveau départ. Jake... est Jake ! Ce qui veut tout dire...

Lisez Sweet nothings (Libre d'aimer) de Catherine Anderson, et vous pourrez apprécier par vous-même !

  
Bon week-end,
Chi-Chi 

 
PS : Oui, cet article est scandaleusement court... Mea culpa, je ferai mieux la prochaine fois (enfin j’espère!!!). Pour me faire pardonner, je vous propose une photo de cupcake, offert par Milady à l'occasion de la sortie de Baiser sucré (Sugar rush), tome 1 de la série Cupcake club de Donna Kauffman... Je vous en parle très vite ! 



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19 septembre 2012

Histoire d'une conversion à Vera Cruz

Tout a commencé avec un long weekend en juillet...

Ma sœur avait oublié de mettre un livre dans sa valise, la malheureuse.

Heureusement, dans mon sac se trouvait un des livres que je prévoyais de chroniquer pour ma saga de l'été! Je lui ai donc tendu, et nous sommes toutes deux parties pour la plage. Elle s'est plongée dans "Course poursuite fatale", oubliant le monde extérieur (et le soleil, à son grand désespoir le soir même) et j'en profitais pour la prendre en photo le-dit livre à la main...

Moins de 48 heures plus tard, petite soeur en redemandait! 

Qu'a cela ne tienne! Nous avons trouvé un bouquiniste, et je me suis basée sur les préceptes fondamentaux de l’initiation, et avec l'aide téléphonique de Chi-Chi, ai procédé à un choix avisé pour parfaire sa convertion:



Et quelle liste! entre Baby love de Catherine Anderson, L'homme-tigre de Sherrilyn Kenyon, L'amant de Lady Sophia de Kleypas, L'héritage du passé de Garwood, et un frère Quinn de Nora Roberts, j'avais tapé dans les classiques des classiques!

Et figurez-vous que la nouvelle junkie n'a pas mis une semaine à tout finir! 

Il n'est donc pas étonnant que pour son anniversaire, je sois à nouveau allée faire un tour chez le bouquiniste!

Au programme de son mois de septembre :

Celeste Bradley et ses espions, deux autres Sherrilyn Kenyon (elle mélange tout comme moi les séries, ce n'est pas ma sœur pour rien!), un nouveau Howard, et une trilogie de Nora Roberts.

Je l'ai laissé dimanche avec son paquet, elle avait l'air impatiente de s'y mettre. Et comme je suis la grande soeur la plus géniale de la création, sont en commande à son attention, la collection complète des Chicago Stars, un Hathaway de Kleypas, un Bridgerton de Julia Quinn et Séduire un séducteur de Hoyt.

Cerise sur le gateau, son anniversaire tombe aujourd'hui! Alors toutes ensemble, chantez avec moi... en attendant qu'elle nous raconte ce qu'elle a pensé de ses nouveaux bébés...

Joyeux Anniversaire Little B., et bienvenue du côté rose de la force!

 
Tam-Tam
  
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17 septembre 2012

Le jardin aux pistolets d’or

Il y a un an environ, Pimpi, entendant mon cri de douleur et de frustration, me faisait découvrir la lumière. Alors que je me lamentais dans le noir de ma panne de lecture, elle m’ouvrait des horizons formidables et m’initiait à Lauren Willig et son jardin.

Un an a passé, et voilà que j’ai épuisé le filon déjà sorti en finissant pour vous cette semaine (et un peu pour moi quand même) "The Garden Intrigue", tome 9 de la série des Pink Carnation. Entre l’œillet, le lilas, l’orchidée ou la tulipe, ces 9 tomes ont affuté mes talents linguistiques en botanique ! 

Aujourd’hui c’est un jardin entier qui s’ouvre à vous. Mais pas que cela, puisque comme à l’ordinaire, cette histoire s’ouvre d’abord sur Eloise et Colin, dont bien entendu je ne peux rien vous dévoiler au risque de vous gacher le plaisir de la découverte sur les tomes précédents…

(petite ellipse pendant laquelle votre princesse médite avec sa conscience)
Moi : Dois-je leur révéler que Eloise et Colin sont ensemble ?
Conscience : Patate ! Tu ne crois pas qu’ils s’en doutent un peu ? Aie deux sous de jugeote voyons ! Tu n’es pas connu pour être des plus subtiles et clairement, cela fait 8 articles que tu les bassines sur la sexytude de Colin et le fait qu'Eloise et lui, c’est chaud bouillant !
Moi : Oui, mais c’est dur de savoir quoi dire ! Autant les spoilers me donne encore plus envie de lire un livre, autant certaines personnes tiennent vraiment à être surprise.
Conscience : Et alors ?
Moi : Bah je me demande si je leur révèle l’avancement de la relation, les obstacles et tout, tu vois ?
Conscience : Mmmmmm...
Moi : J’ai pas envie de leur ressortir la même soupe en permanence, et même si je trouve cela drôle, le « mmmmhhh… ouhhh… ahhh… » devient lassant non ?
Conscience : C’est toi qui vois.
Moi : Comment ça c’est moi qui voit ? Tu es ma conscience ou bien ?
Conscience : …


Je me dois de censurer ce qui s’est passé par la suite, mais disons seulement que ma conscience est moi ne sommes pas en bons termes. Il me reste mon éthique, qui me dit de vous laisser dans l’ombre, et de passer directement à l’histoire d’espion. Oui, parce que c’est quand même le thème du livre et de cette saga estivale (estivale décrivant ici les températures dont certaines régions bénéficient, quand bien même tout le monde est retourné au travail).

A l’honneur dans le jardin, Augustus Whittlesby qui, sous ses airs de mauvais poète, est un agent de Sa Majesté avec une nouvelle mission à remplir pour, une fois de plus, empêcher le nabot corse de faire des siennes. Augustus, vous l’avez peut être déjà croisé dans les opus précédent, vous qui êtes à l’heure dans vos lectures de Lauren Willig. Mais à l’époque, il ne dégageait pas cette image d’espion sexy, il était juste un poète à la rime un soupçon pourri et au jugement condescendant. En un mot, il était parfaitement "horripilant".

Dans "The Garden Intrigue", il redore son blason et nous dévoile sa personnalité secrète. Celui qu’il est lorsqu’il n’est pas obligé de se faire passer pour ce paon prétentieux qui parle en vers. Car s’il est un médiocre poète, il est un agent infiltré de la plus belle eau. Son déguisement est brillamment exécuté, sa persuasion parfaite, etc.

Toutefois, cela n’est pas sans avoir des conséquences sur sa vie personnelle. Quand personne ne vous connaît autrement que comme le leurre que vous affichez à la société, personne n’arrive à vous atteindre et la solitude peut être rude.

Cette solitude, en un sens, Emma Morris Delagardie la connaît aussi. Depuis la mort de son époux, elle s’est créé un personnage public qui fait fureur pour mieux cacher ses blessures.

A l’occasion de l’anniversaire de la belle-fille de Napoléon, Emma est chargée de l’écriture d’un masque (NDA - alors, j’ai eu beau chercher, je n’ai pas réussi à trouver la définition concrète de cet exercice d’écriture poétique). Et pour la seconder, qui mieux que ce cher Augustus ?

Il va sans dire que l’écriture du-dit masque ne sera pas de tout repos. Car entre les deux personnages qui vont se chercher mutuellement et les conspirations mystérieuses, Lauren Willig aura encore une fois rendu la route vers le happy-end pleine de rebondissements.

Un opus plus léger et très fouillé historiquement mais qui pourtant me plait moins que le précédent. Sans doute parce qu’à trop faire attention à ce qu’ils disent, les personnages en ont perdu une certaine spontanéité.

Cela n’en reste pas moins un très bon livre qui mérite que l’on s’y arrête. Et puis si Augustus et Emma ne vous convainquent pas, il reste toujours Eloise et Colin qui dans ce tome vont faire face à leurs premières épreuves de couple (oups… I did it ! Damn you conscience!).

  
 
Bonne lecture,
Tam-Tam

  
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14 septembre 2012

All he ever needed - Kowalski 4

Souvenez-vous, il y a quelques mois, je parlais d’une famille formidable de la romance, pleine de chouchous et de mâles à tomber par terre, les Kowalski.

Bonne nouvelle, trois nouveaux livres sont en cours, et, bien évidemment, je me suis précipitée pour lire celui qui est sorti la semaine dernière, All he ever needed de Shannon Stacey !

Mitch Kowalski est le frère de Sean, héros de Yours to keep et cousin de Kevin et Joe. Et, surprise, surprise, il est doté de deux autres frères et d'une sœur. Des « sequel baits » comme on dit en VO… Les appâts pour les suites. Très bien, j’ai hâte de voir ça !

Je disais donc, Mitch est un Kowalski, et il est de retour dans sa ville natale, Whitford. Certainement pas pour s’y installer, non, mais pour donner un coup de main pendant que son frère Josh se remet d’une jambe cassée. Or, Mitch n’est pas spécialement ravi de revenir, il aime sa ville mais il n’aime pas cette façon qu’ont tous les habitants de le considérer encore comme un adolescent qui fait les 400 coups !

C’est que depuis, 20 ans ont passé, sa société de démolition (oui, un homme habile de ses mains, encore) connait un succès qui ne cesse de grandir et s’il vit sur la route la plupart du temps, c’est par choix, il n'aime pas se sentir lié à un lieu et encore moins à quelqu'un.

Autre chose à savoir à propos de Mitch, ses exploits sexuels sont légion. Et là, je vous le dit tout de suite, moi, cela m’agace. D’autant que l’auteur n’y va pas de main morte. Mitch est beau, Mitch est fort, Mitch est musclé, Mitch est grand de partout et surtout, Mitch est un tombeur dont toutes les femmes de la ville chantent les prouesses. Si Mitch était une femme, Mitch serait une trainée. Mais Mitch est un homme alors Mitch est juste un séducteur qui réussi à ne pas laisser dernière lui des cœurs brisés mais simplement des soupirs d'extase.

Du coup, je n’avais qu’une envie, que Mitch rame sérieusement pour obtenir la fille de ses rêves.

Parlons-en de cette fille, d’ailleurs.
 

Elevée en nomade, au gré des (nombreux) petits copains de sa mère, Paige s’est installée à Whitford depuis deux ans avec comme objectif de planter ses racines. Elle a rouvert le vieux diner en centre-ville et en a fait un succès non négligeable. Et surtout, Paige a juré de ne plus jamais renoncer à ses rêves pour un homme, et cela implique, pour l'instant du moins, de ne pas s'approcher d'un spécimen du sexe opposé. 

Double problème : Mitch trouve Paige très à son gout et se dit qu’elle ferait une parfaite distraction pendant ses quelques semaines de sédentarisme forcé, Paige trouve Mitch charmant mais n’a aucune envie de s’impliquer dans quoi (ou qui) que ce soit qui pourrait la détourner du droit chemin.

Sauf que… sauf que toutes ses copines parlent des exploits de notre héros avec des trémolos dans la voix, que deux ans de célibat, c’est long, et que les mêmes copines l’encouragent à se lâcher un peu.

Heureusement, Shannon a su bien faire les choses et notre Paige ne va pas tomber tête la première amoureuse folle… Ce qui donne une histoire charmante, où j’ai apprécié de voir qu’aucun des deux héros ne renonce à ses rêves et à ses ambitions au nom de l’amour et où le terme de compromis prend tout son sens.

Ceci dit, il n’y a pas ici autant de magie que dans les premiers tomes, Mitch est un personnage auquel j’ai eu du mal à m’attacher, surtout en raison de son passif un peu trop lourd avec les dames (même si on finit par reconnaitre que la plupart des histoires qui courent à son sujet sont largement exagérées, voir inventées), et, me mettant à la place de Paige, je n’aurais pas du tout apprécié que la ville toute entière se charge de me faire savoir qu’elle pense que j’ai besoin de m’amuser un peu dans le lit du play-boy de service. J’ai trouvé ces interventions beaucoup trop intrusives et elles ont gâché une partie de mon plaisir. Enfin, je n’ai pas retrouvé le petit détail, la petite note particulière qui avait permis de faire ressortir toute la tendresse dans les couples précédents.

Bilan, une lecture sympathique et, pour moi, un passage indispensable dans la mesure où je compte bien lire toute la série ! Shannon Stacey reste une de mes références actuelles en matière de contemporaine, malgré ces quelques petites critiques.


 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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12 septembre 2012

On repart à Chi-Chicago again?

Suite et fin des aventures...

Je me suis bien amusée à prendre des photos de la petite sirène. Parfois je sentais chez les gens autour de moi comme un sourire d'incompréhension. 

Ils se doutaient bien que j'avais mes raisons, mais ils auraient bien été incapables de comprendre pourquoi il me surprenait en train de prendre en photo d'une figurine en équilibre sur des nénuphars? (d'ailleurs, ce jour là, je vous raconte pas le vent qu'il y avait et à quel point j'ai craint pour la sécurité de ma sirène).

Mais à la limite, mes photos avaient une touche artistiquement incompréhensible qui résonnait chez certains...





Par contre, laissez moi vous dire que la photo ci-dessous, il n'y a gère que vous pour comprendre ma motivation!


Bon mercredi,
Tam-Tam

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10 septembre 2012

Vilain petit canard deviendra cygne

Petite pause dans ma saga estivale sur les espions

Je sais vous êtes déçus, mais considérez que cette interruption est comme une compétition de sport dans une grille de programmation, elle est incontournable.

D’autant que vous allez me remercier puisque j’ai lu pour vous le dernier Eloisa James. L’auteur revisite depuis quelques temps les contes de fées. Après Cendrillon, la Belle et la bête (mon ultimate favori) et la Princesse au petit pois, c’est au tour du Vilain petit canard d’être adapté en romance historique.

Un petit mot sur le conte d’origine avant de poursuivre. Le vilain petit canard est un conte où il n’y a pas de couple. Si bien que je me suis vraiment demandé comment l’auteur allait réussir à me vendre son histoire en allant au-delà du simple physique ingrat de l’héroïne. 

Mais parce que parfois il est bon de se renseigner un peu sur les inspirations de l’auteur, j’ai ainsi découvert que le vilain petit canard est un conte initiatique. Il est question de maturité, d’épreuves à surmonter pour atteindre le bonheur. Et après lecture de "The Ugly Duchess", je peux vous assurer que l’auteur a vu dans le mille, meme si le roman n’est pas sans défaut.

Notre vilain petit canard porte ici le nom de Theodora Saxby, mais elle aime qu’on l’appelle Theo. Son prince charmant se nomme James Ryburn, il est en ligne pour hériter d’un duché et il préfère appeler notre canard Daisy. Je ne vous dis pas pourquoi, ce serait pêcher. 


Leur histoire va se passer en deux temps.

Première partie :
Theo/Daisy n’est pas jolie, c’est un fait. Son visage est trop allongé, son profil trop prononcé, elle a trop d’angles et pas assez de courbes. Elle le sait, la saison londonienne le sait, les journaux le savent… Même sa mère doit le savoir au fond d’elle puisqu’elle persiste à vouloir la couvrir de dentelles et volants, comme si elle craignait que sans cela on ne prenne sa fille pour un jeune garçon.

Heureusement pour la jeune fille, et pour sa valeur pécuniaire sur le marché du mariage, elle est à la tête d’un héritage conséquent. Sauf que le père de James, qui avait en charge la jeune fille, est à ses heures idiot, joueur et escroc. Si bien qu’au début de notre roman, il somme son fils d’épouser la demoiselle afin de lui éviter le scandale et le cachot. La raison est simple, il aurait, à l'insu de son plein gré, dépenser l'argent qui n'était pas le sien (oups).

James aime beaucoup Daisy, mais il l’imagine plus comme sa sœur que comme sa future épouse. 


Mais que ne ferait-on pas pour la famille. Et les voici donc mariés…

Sauf que dans l’histoire,
Theo y croyait et qu’elle n’aurait jamais pensé que son compagnon d’enfance, son ami de toujours puisse un jour la trahir ainsi. Blessée en plein cœur, Theo chasse James et la presse à scandale se régale de leur séparation.

Deuxième partie :
James prend la mer, devient un pirate et jure de ne jamais revenir.
Theo part panser ses plaies sur le continent. Nos deux héros vont grandir, pour mieux se retrouver…

Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler. Mais à mon avis, c’est de cette division en deux parties que vient le problème majeur du livre. Les parties sont inégales. Alors que la première partie est intrigante, explore les personnages en profondeur, la seconde partie fait "précipitée".

Dans la première partie, on découvre les personnages, les liens qui les unissent, leur mariage, la découverte de leur sentiments, etc… Et alors que la-dite partie se termine, le livre en est déjà à plus de la moitié. Dans mon esprit, une partie se finissant sur une trahison constituait en un sens une introduction au réel travail d’évolution des personnages.

Car la seconde partie est riche en rebondissements (attention, quelques spoilers à suivre). James devient pirate pendant que
Theo devient la coqueluche de Paris. Alors qu’à Londres elle n’était que le vilain petit canard, elle se transforme en cygne de l’élégance et du style dans la capitale française. Sept ans passent avant que les deux ne rentrent à Londres. Et c’est long comme intervalle.

Pourtant peu de chapitres restent pour traiter leurs retrouvailles. Et je vous rappelle que
Theo avait chassé James et que ce dernier avait par la suite juré de ne jamais revenir…

Trop rapide. Cette partie n’est pourtant pas bâclée. Sans doute Eloisa a-t-elle trop de talent pour cela, mais les personnages et leur histoire auraient gagné en profondeur si quelques chapitres de plus avaient été alloué à la résolution de leurs différends.

Je suis plus émue par qui ils sont jeunes que par les adultes qu’ils deviennent.


Quoiqu’il en soit, ce livre reste une réussite, puisque l’auteur a réussi l’exploit de ne pas faire de cette histoire une histoire autour du physique de l’héroïne, de sa transformation magique en une beauté fatale. C’était un des écueils que je craignait plus que tout au départ. Mais Theo, ou Daisy, reste fidèle à elle-même (c'est à dire pas vraiment une beauté), et James reste aussi séduisant du début à la fin, malgré ses maladresses.
 

 
Bonne lecture,
Tam-Tam

  
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7 septembre 2012

Soulless - Sans âme

La semaine dernière, je vous parlais d’une nouvelle série. Comprendre, je vous parlais d’une série que j’ai commencé à lire récemment, mais qui n’a en fait rien de nouveau puisqu’elle est même déjà terminée !

J’aimerai bien avoir des idées lumineuses sur la façon de vous présenter mes articles… Un peu comme, quand on rédige une dissertation, puis plus tard un mémoire (voir même pour les plus courageux, une thèse), on nous explique qu’il faut amener le sujet en douceur, commencer par une accroche pour cerner petit à petit l’objet de notre attention.

Mais je fatigue, et combien de fois puis-je commencer un article en disant « lecteur, d’habitude je n’aime pas ça, mais là »… Je vous ai fait le coup pour les cowboys, les retrouvailles et là, je vais vous faire le coup pour la bit-lit.

Enfin presque. Des mots mêmes de l’auteur, il s’agit d’un mélange de bit-lit et de steampunk. Ce n’est pas du tout pareil, il faut bien le reconnaitre !

Je vais donc pêcher par mon manque total d’originalité pour parler d’une série que la blogosphère entière a lu depuis belle-lurette.

Lecteur, je n’aime pas spécialement la bit-lit et toute la romance paranormale qui nous envahit depuis quelques années. Ce qui signifie que je ne peux plus la voir en peinture, aussi géniale puisse-t-elle être. J’en ai par-dessus la tête de voir la romance réduite à cette seule catégorie et par principe, je commence à les fuir de plus en plus souvent. Je sais, c’est mal. Comme diraient certaines, je mérite le fouet.

Cela devient presque une affaire de principe. La bit-lit, à l'origine, c'est de la romance. Et la romance, ce n'est pas que la bit-lit. Un état de fait tout simple et pourtant, ignoré... Je désespère ! Alors pour éviter de m'énerver, je détourne le regard et je prétends que cette catégorie n'est pas en train de dévorer la face "publique" de la romance. Pourtant, il fut un temps où j'aimais Gena Showalter, KMM pré-Fever, Marjorie M. Liu ou Larissa Ione. Mais aujourd'hui, à part mes chers Dark-Hunters, je ne lis plus grand-chose avec des créatures fantastiques et il faut sortir l’artillerie lourde pour me convaincre de faire une exception, comme pour Fever.

Et donc, comme pour la série Le protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger, avec le tome 1, Soulless (Sans âme en VF).

Dans une Angleterre victorienne où vampires et loups-garous ont fait leur coming-out (un peu comme dans True Blood en fait !), sont connus, recensés et relativement acceptés par la bonne société, Miss Alexia Tarabotti est un être exceptionnel. Car si les créatures surnaturelles peuvent survivre au-delà de la mort à cause d’un excédent d’âme, Alexia, elle, est née sans âme du tout.

Notre Miss essaye de se faire discrète dans la bonne société, une vieille fille de 26 ans, en pleine époque victorienne, à moitié italienne par son père ne devrait surtout pas se faire remarquer. Surtout quand on a hérité du nez paternel et que l’on n’a pas d’âme…

Or, au détour d’un bal fort ennuyeux, Alexia se réfugie fort tranquillement dans la bibliothèque pour prendre le thé... Hélas, un vampire essayant de faire d’elle son casse-croute (et ruine une tarte à la mélasse parfaitement appétissante), c’est armée d’une épingle à chignon et d’une ombrelle meurtrière qu’elle règle (presque par accident) son sort à l’importun.

Et voilà Miss Tarabotti embarquée bien malgré elle dans une aventure endiablée qui la dépasse mais où, en lady bien éduquée, elle ne se laisse jamais impressionner, parsemée de : 
  • visites nocturnes aux reines vampires, 
  • de scientifiques fanatiques, 
  • un homme au visage de cire terrifiant, 
  • beaucoup de sang et d’éther, 
  • du brouillard et une pleine-lune, 
  • des inventions étranges au noms imprononçables, 
  • des personnages secondaires hauts en couleurs 
  • et bien évidemment, puisqu’il faut parler d’amour, de Lord Maccon, mâle alpha loup-garou dans toute sa splendeur, chef de la police surnaturelle de la reine Victoria.

En matière de romantisme classique, certes, on repassera, mais ce Lord a un très fort potentiel swoonesque et il m’a donné des vapeurs au moins autant qu’a notre héroïne !

Voilà pour le tome 1, plus que 4 à lire, je me mets au travail et je reviens très vite vous en parler. Enfin, je reviens… Nous savons tous que très vite chez moi, cela peut aussi bien vouloir dire 2 semaines comme 2 ans mais soyez sympas et faites semblant de rien… Ceci dit, comme il y a une vraie fin au tome 1, cela ne devrait pas trop poser de problème !
 

Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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5 septembre 2012

Chi-Chi takes a walk on the wild side

Nous revoilà à Vera... Chicago pour la suite des aventures de Chi-Chi (version sirène).
Et après une journée riche en émotions et découvertes, quoi de mieux qu'un petit cocktail?

Il se trouve qu'au pays des Bears, il existe un cocktail parfait.

Mais bon, les paysages sont eux aussi font tourner la tête!




Ma chère, la prochaine fois que nous nous rendons visite, il va falloir trinquer au "chi-chi"!


Bon mercredi,
Tam-Tam

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3 septembre 2012

CIA – charisme, intelligence, awesomitude

Dans cette série qui entame son 4ème épisode, j’ai du bon et du mauvais. Mais qu’il soit régence ou contemporain, mes espions étaient jusqu’à présent plus occupés à découvrir les conséquences de leurs sentiments et la puissance de ce que l’amour peut leur faire faire, qu’à réfléchir aux conséquences de leurs actions sur la paix mondiale, sur la destinée des populations.

Parce que j’ai beau aimer les espions débordant de testostérone ou ceux qui savent briller dans les salons Londoniens, la partie purement cartésienne de mon esprit n’arrive pas a avoir peur pour eux, à craindre ne serait-ce qu’un instant que le méchant les atteigne.

Or, une des dimensions du roman d’espion est ce suspense haletant, cette incertitude quand à l’issu de la course poursuite entre le héros et son adversaire. Parfois, la ligne qui définit le bien est le mal est elle-même incertaine, les héros ne sont pas tout à fait exempts de défauts et ils se tiennent sur le fil, constamment tiraillés entre leur honneur, leur égo, et la peur de mourir (qui vous fait oublier l’honneur, croyez moi !).

Cette semaine, je mets donc à l’honneur un livre qui possède ses caractéristiques. "Les lions du Panshir" de Ken Follet ouvre son premier chapitre en 1981. Alors pour ceux qui ne savent pas, en 1981, le mur n’est pas tombé. Nous sommes (encore) dans le contexte de la guerre froide, où deux blocs s’affrontent, un peu comme dans une partie d’échecs.

Le terrain de jeu ? L’Afghanistan. Chaque puissance place ses pions pour consolider ses positions.

Tout commence à Paris, où Jane, jeune étudiante en linguistique, tombe sous le charme d’Ellis. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’Ellis, est un espion de la CIA. Lorsqu’elle découvre l’homme de sa vie n’est qu’une illusion et que sa relation n’est qu’un mensonge, Jane épouse (sans doute un peu par dépit) Jean-Pierre, un jeune médecin qui l’emmène en mission humanitaire pour "Médecins de la liberté" en Afghanistan. 


Et alors que Jean-Pierre assoit sa réputation de médecin, Jane essaye de dispenser des leçons basiques d’hygiène dans les contrées reculées du Panshir. Elle se lie avec les femmes du village, s’immerge dans la culture linguistique locale et pense qu’enfin elle a trouver un sens à sa vie…

Bon là, je caricature… Parce que ce qu’elle ne sait pas, c’est que Jean-Pierre est lui aussi un espion, à la solde du bloc soviétique et qu’il a pour mission de rendre la vie des rebelles très compliquée. Rebelles qui se trouvent au sein même de la communauté.

Jane n’est pas stupide et alors qu’elle encaisse à peine la trahison de son mari, voilà qu’Ellis réapparait…

Vous dire que le gentil dans l’histoire c’est Ellis serait mentir. Vous dire que Jean-Pierre est un gougeât manipulateur serait trop simple. Ils sont tout deux bien trop complexes pour cela. Dans le Panshir, on donne plus dans les nuances de gris (oui, je me permets la référence, oui !) que dans le manichéen pur et simple. Car les motivations de Jean-Pierre sont finalement très semblables à celle qui animent Monsieur Ellis CIA. J'aime quand tout n'est pas si simple et que l'auteur nous plonge dans la complexité du cerveau humain et ses désirs.

Ken Follet est d’ailleurs suffisamment talentueux pour que son histoire, les virages qu’elle finit par prendre jusqu’à son final surprenant soit orchestré de main de maitre. Jane est le point d’ancrage de cette histoire, et les évènements semblent graviter autour d’elle. Aucune chose n’est certaine avant le mot "fin" qui à mon sens vient bien trop vite.

Bonne lecture,
Tam-Tam
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