31 juillet 2013

Des nouvelles de chez Laska

Hello, me revoilà!

Après quelques jours en Tam-Tamland, un petit mot rapide (pour une fois nous n'avons pas eu le temps de vous préparer des surprises, préoccupées que nous étions par un déménagement, nos pieds dans le sable et un pamplemousse).

Juste une photo d'Ariel que vous avez déjà dû voir sur Facebook pour la plupart, et pas de grand récit de nos aventures... 
 
Pour occuper votre mois d'aout également, un encouragement pour que vous alliez tous participer au concours de nouvelles des éditions Laska! Nous soutenons Jeanne, la fondatrice et éditrice depuis le début et elle nous avait invité à l'aider pour pré-sélectionner les concurrents du concours que vous pouvez maintenant lire et sélectionner à votre tour...

Si vous n'avez pas vu passer l'info, vous pouvez également aller lire notre article d'invitées pour Jeanne, fondatrice et éditrice de Laska. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nos mois de juin et juillet ont été presque exclusivement consacrés à la lecture de toutes les nouvelles en compétition. Vous imaginez donc bien que les 8 nouvelles encore en compétition ont remporté nos suffrages et personnellement j'ai deux chouchous (enfin surtout une mais si cela ne tenait qu'à moi, il y aurait plus que deux vainqueurs) que j’espère voir publiés bientôt!

Il est temps maintenant de reprendre la lecture rien que pour vos beaux yeux (enfin surtout pour les nôtres, j'ai une liste qui n'en finit pas de s'allonger)...
 
 
Bon mercredi à tous!
Chi-Chi
   
Rendez-vous sur Hellocoton !

29 juillet 2013

La route de l'arc-en-ciel

Une auteur qui s’est fait connaître à travers ses historiques aux héros parfaitement yummy et qui s’est depuis un peu tournée vers le contemporain. Une auteur qui a défaut d’être perpétuellement géniale dans ce qu’elle écrit, propose une bibliographie peuplée de pléthore de livres délectables aux histoires sensuelles et émouvantes.

Une auteur passé/présent qui a déçu Chi-Chi dans ses contemporains (surtout celui-là), mais qui a fait swooner Little B. avec ses historiques.


Une auteur dont je n’avais pas lu de livre depuis un bon moment… parce que la déconvenue de Chi-Chi avait réussi à me refroidir de manière substantielle.

Mais début juillet, alors que j’avais des envies contradictoires, je me suis surprise a vouloir laisser sa chance à la série Friday Harbor de Lisa Kleypas. J’ai pris soin de sauter le premier, Nuit de Noël à Friday Harbor, et j’ai jeté mon dévolu sur ‘’La route de l’arc-en-ciel’’.

Ce tome s’ouvre sur Lucy Marin. Après un rapide chapitre sur l’enfance de la demoiselle, on assiste impuissantes à la conversation du siècle :
Son petit copain, Kevin, lui annonce qu’en fait, il n’est plus vraiment convaincu de l’affection qu’il lui porte, qu’elle l’étouffe un peu et que, parce qu’elle a trop d’exigences, pas assez de confiance en elle (et en les autres), et est totalement inaccessible, il s’est vu contraint, à l’insu de son plein gré, à se tourner vers quelqu’un d’autre pour parler de son moi profond.
Et que une chose en entrainant une autre, bah ils sont tombés amoureux, mais que bon, c’est quand même pas sa faute hein à ce pauvre Kevin, parce qu’on a pas idée d’être telle qu’elle est. Et puis, à sa décharge Alice a su tellement bien l’écouter. Sans doute parce qu’elle connaît si bien sa sœur Lucy…

Et voilà, Kevin l’ordure vient donc de larguer Lucy pour sa sœur. Et puis parce qu’Alice vient s’installer avec lui, ce serait quand même bien que Lucy décampe dans la semaine.

Voilà comment en une conversation, notre héroïne se retrouve sans copain et sans maison…

Fort heureusement, Lucy a des amies adorables qui tiennent un B&B, ce qui résout son problème de toit. Pour ce qui est du cœur, faisons confiance à l’égocentrisme du nouveau duo Kevin-Alice…

A peine quelques semaines après la rupture d’une relation de deux ans, nos deux tourte… ordures annoncent leurs fiançailles. Sauf que pour une fois, les parents des deux sœurs n’approuvent pas de leur benjamine et refusent de payer quoique ce soit tant que leur ainée ne se sera pas remise de la trahison.

Je pourrais vous raconter ce qui se passe après, mais ce serait spoiler. Et je ne suis pas d’humeur et ne souhaite pas ruiner votre plaisir. Mais disons que cela implique :

  • un retour de faveur
  • un accident de vélo vintage
  • une équipe de bikers type hell’s angels
  • une nièce orpheline
  • la lumière de l’aube qui révèle la magie d’un vitrail
  • des antécédents familiaux compliqués
  • un vignoble et son propriétaire sexy
  • un chien ridiculement pataud
  • un mariage
  • une relation entre sœurs
  • un phobique de l’engagement
Autant dire, la recette d’une livre à la fois sweet et juste dans le traitement des émotions. Nos héros sont tous les deux blessés et l’auteur saura leur laisser du temps pour apprendre à se connaître et progressivement reconnaître l’évidence.

J’ai swooné, j’ai dévoré les pages et ce que j’ai pu aimé Sam et son coté geek (qui pourrait renoncer à un homme qui fait des références à Doctor Who ?), qui se mélange à la solidité de l’homme fier de son travail et étrangement tire sa force des craintes et faiblesses de son enfance.

Laissez vous séduire par les Nolan, du moins celui-là, et alors que le soleil brille (enfin j’espère), plongez-vous sans attendre dans La route de l’arc-en-ciel !
 

  
Bonne lecture,
Tam-Tam

 
Rendez-vous sur Hellocoton !

26 juillet 2013

Once upon a tower - On nous ment encore!

Parlons publicité mensongère de nouveau ! Pour un livre qui pourtant est bon, Once upon a tower, le dernier Eloisa James. Bon, mais qui nous ment.
 
Dans la tradition de ce qu’a fait T., je vous présente le synopsis :
 
To win her love...
As an extremely wealthy laird, Gowan Stoughton, Duke of Kinross, can have any of the maidens at the ball he attends. The only problem is they are all English and Gowan is not so certain they are suitable. He is accustomed to the hard-working lasses from his Highlands, not these dainty noblewomen who spend their days drinking tea or some other such nonsense. But then he makes the acquaintance of Lady Edith Gilchrist. Utterly bewitched by the emerald-eyed beauty with lush golden locks, he knows he must have her.

He must free her from her tower...
"Edie" had the misfortune of being dreadfully ill at her debut ball and barely remembers what Gowan looks like. Even worse, she accepted his proposal the following day. Edie's only true passion is playing music—until Gowan writes a scandalous letter and stirs the most irresistible desire. Yet when they marry, Edie realizes her husband needs a lesson and locks herself in a tower. Somehow Gowan must find a way to enter the tower and convince his new bride that she belongs in his arms.

 
Pour gagner son amour…
Gowan est le très riche et écossais Duc de Kinross, et il n’a que l’embarras du choix en ce qui concerne ces demoiselles. Le seul problème est qu’elles sont toutes anglaises, et Gowan n’est pas certain que ce soit acceptable. Il est habitué aux jeunes filles sérieuses et travailleuses de ses Highlands natales, et non pas à ces nobles délicates qui passent leurs journées à boire du thé ou autre activité tout aussi inutile. Mais il rencontre Lady Edith Gilchrist. Envouté par cette beauté aux yeux d’émeraude et aux boucles d’or, elle doit lui appartenir.

Il devra la délivrer de sa tour…
« Edie » a le malheur d’être terriblement malade le soir de son bal des débutantes, et se souvient à peine de ce à quoi ressemble Gowan. Pire, elle accepte sa demande en mariage dès le lendemain. La seule vraie passion d’Edie est la musique, jusqu’à ce que Gowan lui écrive une lettre scandaleuse qui éveille en elle un désir nouveau. Mais, quand ils se marient, Edie réalise que son époux a besoin d’être éduqué, et elle s’enferme dans une tour. Gowan devra, d’une manière ou d’une autre, trouver le moyen d’accéder à cette tour et de convaincre sa jeune épouse que sa place est bien entre ses bras.
 
Voilà un résumé qui laisse penser à un mariage rapide, et une histoire qui se développe avec les personnages chacun de leur côté, apprenant à se connaitre et à s’apprivoiser sans que l’aspect physique ne vienne interférer. Cela laisse penser que Gowan, fasciné par son épouse, va prendre en charge la séduction d’Edie. Cela laisse penser qu’Edie est pleine d’assurance, qu’elle sait ce qu’elle attend de son mariage (qu’elle aurait choisi) et qu’elle utilise la tour pour imprimer sa marque sur ce nouveau mariage.
 
Je crie au scandale.
 
Rien que dans la 4ème de couverture, il y a des erreurs.
 
Edie n’accepte pas la demande en mariage, c’est son père qui l’accepte pour elle sans même la consulter avant. Gowan n’écrit pas une lettre à Edie, il répond à une lettre qu’elle lui a envoyée avant.
 
Quant au reste ? L’entente entre Gowan et Edie est immédiate (pas le soir du premier bal, où elle est malade, mais dès la seconde rencontre), à tel point qu’ils décident d’un commun accord de raccourcir leurs fiançailles pour profiter plus vite de leur vie maritale. Sauf que le mariage arrive finalement assez tard dans le livre, presque au tiers. Mariage suivi par un LONG voyage de Londres vers l’Ecosse qui prend plusieurs chapitres où ils arrivent à la moitié du livre. Puis une succession d’évènements divers qui retardent encore la progression des choses. Parce que, en lisant, je n’attendais qu’une chose : mais quand Edie va-t-elle donc s’enfermer dans sa tour ? Et pourquoi, alors que les choses semblent plutôt bien se passer entre elle et Gowan ?
 
Quand le fameux « enfermement » arrive enfin, il ne ressemble en rien à ce qui nous a été annoncé. Il reste alors à peine une centaine de pages au livre, Edie y reste quelques jours (moins d'une semaine) et tout le monde peut entrer sauf notre héros, à qui la porte restera fermée… une soirée ! Soirée bien trop longue à son gout, mais il s’agirait de remettre les choses en perspective !
 
Alors voilà. Voilà comment un excellent livre (car oui, c’est un excellent livre, qui explore des thématiques trop peu abordées en romance, comme ce qui se passe lorsque l'accomplissement du devoir conjugal se passe mal. Mais vraiment mal. Ou lorsque ce devoir n'est pas couronné d'un héritier. Ou lorsque chacun va chercher son bonheur ailleurs, dans les bras d'un autre ou au fond d'une bouteille. Vous vous en doutez, toutes ces problématiques ne touchent pas les héros mais elles sont présentes, et intéressantes), je disais donc un excellent livre peut décevoir par le simple fait d’une 4ème de couverture terriblement mal calibrée.
 
Alors je suis frustrée, car Once upon a tower est le dernier Eloisa James, adapté d'un mélange de Roméo et Juliette (que je n'aime pas) et de Raiponce (dont j'aime le dessin animé - moins le vrai conte qui est bien plus cruel), que j’aime Eloisa, que j’aime surtout sa série sur les contes de fées, que When Beauty tamed the Beast reste encore et toujours un de mes chouchous absolus, et car je n’ai pas eu la romance que l’on m’avait promise.
 
Je n’ai pas eu ce que l’on m’a vendu. J’ai eu une romance digne d’Eloisa, avec un héros émouvant, qui se donne beaucoup de mal pour reconquérir son héroïne, mais hélas un héros qui s’est également conduit comme un goujat et qui mérite que son héroïne lui ferme la porte ! J’ai eu une héroïne qui s’affirme au fur et à mesure que l’histoire avance mais qui n’est pas du tout la jeune femme audacieuse et un peu rebelle que l’on m’avait laissé sous-entendre.
 
J’ai eu un livre où aucune mention n’avait été faite des histoires secondaires, pourtant bien présentes et ayant un impact très fort sur le comportement de nos héros. La présence de la belle-mère d’Edie, de son père, de la sœur de Gowan, d’un secrétaire trop zélé, va avoir un poids considérable sur les relations qui se lient et rien ne m’y avait préparé.
 
Malgré la publicité mensongère, j’ai donc eu un livre touchant, mordant et drôle dans le plus pur style de l’auteur, que je vous conseille évidemment (et je ne doute pas que la traduction soit en route, maintenant que le mouvement a été lancé) !
 
Comme quoi, l’erreur de casting n’est pas toujours signe de mauvais livre. Juste signe d’une erreur de marketing peut-être ? 
 
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

24 juillet 2013

Les princesses dans tous leurs états...

Avant de commencer, petite note pour vous dire que T., bien qu'ayant prévu 4532 articles d'avance, n'aura pas internet, et ne répondra pas aux commentaires pendant quelques temps... Quand à moi, je vais lui rendre visite, et je vais donc être aussi coupé de la civilisation! 
Pas de panique donc si nous ne vous répondons pas, nous revenons vite. ^_^
Je rends la parole à T.
Love
C.

Il y a quelques temps déjà, Chi-Chi vous dévoilait les Pocket Princesses

Et pour ceux qui suivent notre page facebook, vous savez que les princesses Disney (et notamment Ariel), ont une place d'honneur dans notre cœur (et je rime).

Cet été, j'ai envie de vous dévoiler d'autres princesses revisitées que je collecte avec soin depuis plusieurs mois déjà.

Aujourd'hui, je vous dévoile un extrait d'une série exécutée par la talentueuse photographe Annie Leibowitz (que certains d'entre vous doivent connaitre d'ailleurs). L'artiste met en scène des stars anglo-saxonnes (du cinéma, du sport, de la télévision...) et recréé l'ambiance Disney autour du personnage choisi.

Ainsi, Scarlett Johanson devient Cendrillon, alors que le clocher commence à sonner minuit...


Penelope Cruz et Jeff Bridges valsent après la transformation de la bête...


Et enfin, Queen Latifah est Ursula...


... tandis que Julianne Moore chante pour son prince et Michael Phelps nage (puisqu'il sait si bien le faire)...

Annie Lebowitz a même fait une série entière sur la Belle et la Bête avec Drew Barrymore en Belle...
J'avoue préférer Drew à Pénélope dans ce rôle...



Bon mercredi et révisez vos Disney!
Tam-Tam 
  
Rendez-vous sur Hellocoton !

22 juillet 2013

How to romance a rake

Il y a des matins pourris où se réveiller est un effort qui demande toute l’énergie dont nous sommes capables. Que ce soit parce que il n’y a plus de café/thé/chicorée dans le placard, ou parce que votre pull préféré porte le souvenir de la sauce bolognaise de la veille, ces matins sont horribles.

Fort heureusement, il n’y a pas de fatalité dans ces matins là. Car il suffit d’une chose pour vous amener le sourire aux lèvres et illuminer votre journée.

J’ai vécu un de ces matins fin juin. Je me suis réveillée, il pleuvait. J’ai tiré ma carcasse hors du confort de mon lit, et il n’y avait plus de céréales. Et laissez moi vous dire qu’une princesse en hypoglycémie ce n’est pas beau à voir. Ce n’est pas encore le stade Gremlins, mais on n’est pas loin.

Mais en revenant du supermarché local (le majordome était en vacances) avec ma boite de corn-flakes, j’ai ouvert ma boîte aux lettres… et j’y ai trouvé... un colis amazon !

Alors c’était peut-être le manque de sucres dans mon système, ou de la sénilité précoce, mais en observant ce paquet, j’ai pris conscience que je n’avais aucun souvenir d’un achat…

Prise d’une excitation soudaine, je suis rentrée précipitamment, j’ai presque jeté mes céréales dans la cuisine et me suis concentrée sur le colis.

J’ai trouvé à l’intérieur ‘’How to romance a rake’’, une romance régence de Manda Collins. Et le nom de ma bénéfactrice : Pirouette !

Ce qu’il faut savoir à propos de Pirouette, c'est qu’elle est très difficile en matière de romance historique, voire impossible à satisfaire. Si bien qu’elle reste souvent une lectrice fidèle des contemporains de tous poils, et nous laisse le soin de faire vivre la planète historique sans elle.

Alors recevoir une régence de sa part, c’était à la fois adorable et l'assurance d’une romance de qualité exceptionnelle.

Et je n’ai pas été déçue, voyez donc…

How to romance a rake est le second opus de la série des ‘’Ugly Ducklings’’ (les vilains petits canards, en français) qui raconte l’histoire de trois cousines. Notre opus du jour se concentre sur Juliet Shelby, de prime abord bien sous tous rapports, charmante, séduisante… mais affublée d’un boitement qui la rend invisible aux meilleurs partis du marché et la cible de moqueries de la part des pestes en tout genre qui peuplent les bals londoniens.

Et c’est dans un salon de musique, à l’occasion d’un de ces bals, que notre histoire commence.

Fatiguée par la foule, Juliet s’est réfugiée là en espérant sans doute pouvoir profiter de quelques instants de quiétude en compagnie de son instrument fétiche. 
C’était sans compter sur l’arrivée des deux pestes en chef de la saison.

Juliet a juste le temps de se cacher derrière un paravent avant d'assister à une conversation dont elle est le sujet… malheureusement. Nos deux pestes dissertent allègrement sur les différents défauts dont sont affublés notre héroïne et ses cousines. Et bien entendu, elles sont loin d’être délicates sur le sujet (opération hippopotame dans un magasin de porcelaine, ON!).

Juliet se demande combien de temps la torture va encore durer quand le Vicomte Alec Deveril, hôte de la soirée, fait son apparition dans la pièce et abrège la souffrance de notre jeune éclopée.

Mais alors que Juliet pensait s’en sortir sa dignité intacte, Alec l’invite à sortir de sa cachette, révélant ainsi sa connaissance totale de la situation…


Fort heureusement, notre héros est un homme bien, qui a passé sa vie à tenter de racheter la réputation catastrophique que sa famille avait par le passé dans la bonne société, et il réconforte Juliet comme il peut.

De cette rencontre nait une amitié… etc (sous entendre, il se marièrent et eurent plein de spendides enfants aux joues roses). Mais qu'importe la destination en romance, c'est le chemin emprunté qui importe. Et le chemin ici, c'est le paradis!

J’ai dévoré cette régence en moins de 24h. Entre l’histoire absolument délicieuse et les personnages sweet à souhait, je n’ai pas pu m’arrêter.

Juliet est criante de vérité avec ses insécurités, sa mère absolument horrible, qui veut la marier (de force) à un déplaisant lord, son père absent, trop occupé par sa carrière de diplomate, et le mystère entourant son infirmité.

Quant à Alec, il a beau être un rake, séduisant, charmeur et irrésistible, il a lui aussi beaucoup à faire avec son passé familial : une mère dépressive, un père sans aucun respect pour la gente féminine (qui quand elle dit non, veut dire oui…) ou pour le travail des autres (payer les artisans ? vraiment ?). Ce qui a laissé Alec avec un profond sens du devoir, et quelques problèmes de confiance…

C’est le grand pouvoir de ce livre, un mix d’humour, de personnages attachants et beaucoup de cohérence dans leur histoire.

Et ce moment de swoonage intense, je le dois à Pirouette… Un grand MERCI !!!
 

Je m’en vais à présent rattraper mon retard de lecture des livres de cette auteur.
 
 


Bonne lecture,
Tam-Tam

 
Rendez-vous sur Hellocoton !

19 juillet 2013

Une série pour l'été

Parlons un peu de Karina Bliss aujourd’hui !
 
C’est une de ces auteurs que tout le monde me recommande quand je dis que j’aime Sarah Mayberry, Susan Mallery et Kristan Higgins. C’est une de ces auteurs que je lis et que j’apprécie sans jamais réussir à l’adorer vraiment. 

Mais finalement c’est une de ces auteurs dont il fallait bien que je vous parle un jour puisque je viens de finir une de ses séries complètes, sa série sur les Special forces. Une jolie promesse d’hommes miliaires et alpha, mais version Harlequin donc plus light, j'étais curieuse de voir ce que cela pouvait donner, pour changer des romangst et des situations de danger mortel ou de course-poursuite fatale à la Linda Howard

Ici, il est davantage question de ce qui se passe après le retour à la maison, la reprise de la vie normale et l'acceptation d'une situation difficile...
 
Nous avons donc :
  • Here comes the groom (Souviens-toi de ta promesse)
  • Stand-in wife
  • Bring him home
  • A prior engagement
Série qui, pas d’inquiétude, peut parfaitement se lire dans le désordre, et comme vous le voyez, n’est pas entièrement traduite. Et je vous présente mes excuses par avance, car je ne sais pas si la suite sera traduite, et le meilleur n’est pas celui qui existe en français…
 
Dan, Ross, Nathan, Lee et Steve sont tous soldats dans la SAS (forces spéciales donc) de Nouvelle-Zélande, engagés en Afghanistan. Dan est le cousin de Steve, Nathan leur ami d’enfance. Le frère de Ross est marié à la sœur de Dan et Steve sort avec la meilleure amie de Claire, la femme de Steve. Voici donc un petit groupe bien formé dont l'univers vole en éclat lorsque, au cours d’une mission, Steve et Lee disparaissent dans une explosion…
 
Fast-forward un an, nos trois survivants sont rentrés au pays avec une bonne dose de stress post-traumatique et de culpabilité du survivant.
 
En particulier Dan, qui n’était pas de la patrouille le jour de l’attentat, et qui ne sait de la mort de ses amis que ce que les autres ont bien voulu lui rapporter. Il a donc décidé de vivre pleinement en hommage à leur mémoire, et cela commence par honorer une promesse de mariage qu’il a faite à sa meilleure amie, lors d’une soirée un peu trop arrosée.
 
Quand Jocelyne reçoit l’invitation à son propre mariage, elle croit d’abord à une blague. Sauf que non… les semaines passent et Dan est très sérieux.
 
Vous vous en doutez, les choses ne sont pas si simples. Car si tous deux se connaissent depuis toujours, ce n’est pas une histoire où l’un était secrètement amoureux de l’autre depuis toujours justement ! Et Dan n’est pas le seul à trainer quelques valises dont il n’a pas spécialement envie de parler…
 
C’est une vraie belle histoire d’amis qui tombent amoureux, de la meilleure façon qui soit…
 
Dans le tome 2, nous retrouvons Ross, et Vivian, sœur de Dan (non pas celle qui est mariée au frère de Ross, sa jumelle). Vous vous en doutez, nous allons avoir droit au coup hyper classique de l’échange d’identité entre jumelles…
 
Twist crédible entre tous, je vous rappelle que lorsque l’on lit un Harlequin on laisse le potentiel réalisme sur la table de chevet ! Mais heureusement pour nous, cet échange d’identité ne fonctionne pas très bien, et Viv (qui s’est laissé complétement déborder par la situation) n’est pas la meilleure des actrices…
 
Elle réussit néanmoins à convaincre Ross de jouer le jeu et de l’aider, ce qui leur donne l’occasion de passer du temps ensemble etc. etc. Je ne vous fais pas un dessin, voici un deuxième couple formé. Nous en apprenons aussi davantage sur l’attentat, la relation entre les cinq amis et les conséquences sur leur entourage, et nous retrouvons Jo et Dan, pour qui les choses avancent lentement mais surement.
 
Dans le tome 3, que j’ai lu en premier (hasard total), Claire décide d’aller chercher Nathan. En effet, celui-ci n’est pas revenu en Nouvelle-Zélande, il a choisi l’exil à Hollywood où il est garde du corps pour célébrité (le frère du héros de What the librarian did – traduit sous le titre Faits l’un pour l’autre – lecture charmante aussi), mais en tant qu’exécuteur testamentaire de Steve, sa présence est nécessaire pour régler des histoires de succession.
 
C’est donc contraint et forcé que Nathan revient affronter ses peurs et une culpabilité qui est bien plus lourde que celle de ses camarades. Le pourquoi sera un élément clé du récit, je ne vous en dit donc pas plus…
 
Enfin, nous arrivons au tome 4, qui concerne Juliet, la fiancée de Lee. Là aussi, je refuse en vous en dire plus, pour ne pas gâcher le twist de l’histoire (bon si vous allez lire le résumé sur internet vous saurez tout mais je préfère ne pas être responsable).
 
D’autant que c’est mon préféré de la série et que je pense que si vous devez n’en lire qu’un c’est celui-là (oui, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres sans souci). Sauf que pour mieux comprendre la psychologie des personnages, la lecture dans l’ordre est recommandée.
 
Une série de lecture parfaite pour les vacances car, en dépit des apparences, elle n’est pas trop torturée. Il y a même des vrais moments de légèreté et d’humour (les coups pendables que Jo et Dan se jouent mutuellement en particulier) et le ton général reste toujours optimiste !
 
Vous n’avez plus que l’embarras du choix, deux titres en VF et trois autres en VO…
 

Bonne lecture,
Chi-Chi
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

17 juillet 2013

Une sirène à Vera Cruz

Ce n'est plus un secret pour personne ici, je suis une sirène. Et pas n'importe laquelle, je suis Ariel, avec ses cheveux de feu. 

Peu importe que je mette les pieds dans la mer une fois tous les 5 ans et que mon temps comme rousse n'ai duré que quelques mois (je n'ai jamais eu davantage l'impression d'être "moi" qu'à ce moment-là) (confère la photo d'à côté, oui oui c'est bien ma tête et mes cheveux que j'aimais d'amour - depuis ils sont nettement plus courts et bruns - désespoir - c'était trop d'entretien et d'investissement financier - sans parler de la botte de foin qui me tient désormais lieu de pseudo-longueur en attendant la repousse), je reste très attachée à mon identité de sirène. 

Et je fantasme sur le jour où je reviendrai à ma "vraie" couleur... (ou comment faire une dissertation sur mes cheveux et perdre 47 lecteurs en 3 minutes) et changerai mon prénom en Ariel!

Alors quand Bette Midler, actrice et humoriste américaine décide de combiner la queue de poisson avec une de mes chansons préférées de tous les temps, Islands in the stream de la mythique chanteuse de country Dolly Parton, je ne peux que vous faire partager! 

Surtout que Dolly porte du rose à paillettes (la paillette c'est la vie). Et que Bette fait la sirène avec une rare élégance...

Et que j'ai rigolé comme une baleine en voyant cette vidéo. 14 fois de suite, cela marche toujours aussi bien!

 


Pour la route, je vous met aussi la vidéo d'une demande en mariage sur le même thème, dans la série Hart of Dixie (on a déjà parlé de Jackson Avery mais si vous ne connaissez pas les yeux de killer et le sourire canaille de Wade, précipitez-vous, c'est un ordre!!!)



Bon mercredi en musique à tous, 
Chi-Chi
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

15 juillet 2013

I've got your number

Tout a commencé par une bague et un téléphone…

Enfin, dans la vraie vie, tout a commencé par une conversation téléphonique entre Chi-Chi et moi. Une de ces conversations où je chouine lamentablement parce que je n’ai "rien à lire", et où Chi-Chi endure patiemment ma diatribe (dear, I am trying to best myself, I promise).

Immanquablement, Chi-Chi finit par me donner des idées, des titres, des auteurs… (que ferais-je donc sans elle hein ?) Et je finis par faire mon choix. Parfois mon choix se porte sur quelque chose de totalement différent (esprit de contradiction, moi?), mais c’est ce qui est formidable avec les échanges sur la lecture, ils apportent toujours quelque chose et rendent le tableau complet beaucoup plus lisible. 

Un peu comme ce blog.

Même si l’article d’aujourd’hui ne vous donne pas envie, votre esprit va faire des associations qui vont vous aider à faire un choix…

 Mais je m’égare, revenons à notre bague et notre téléphone. Enfin, celui de Poppy, héroïne de I’ve got your number, dernier livre de Sophie Kinsella.

Il se trouve que la demoiselle a perdu sa bague et que son téléphone a été volé. Et afin que vous réalisiez à quel point la journée de Poppy est pourrie, je me dois d’ajouter que cette bague est sa bague de fiançailles et qu‘elle voue à son téléphone un culte aussi grand que celui que je voue à la couleur rouge ou que Chi-Chi voue aux paillettes. Car au-delà du fait que sa vie se trouve dans son téléphone, il est aussi pour elle le seul moyen d’entrer en contact avec le personnel de l’hôtel (dernier endroit où sa bague a été repérée en vie) qui a promis de tout mettre en œuvre pour la retrouver. 


Et puisqu’on parle de bague, autre détail qu’il vous faut connaître. Cette bague est dans la famille de Magnus (son fiancé) depuis des générations, elle est chargée d'histoire et de sens et dire que sa perte porterait un coup fatal à la relation que Poppy entretient avec sa future belle-famille est un doux euphémisme. Ainsi le poids de la culpabilité va la pousser à faire quelque chose de……… pas très honnête.

Imaginez-la, désespérée dans le hall de l’hôtel où elle a passé la soirée avec ses amies, (avant de réaliser qu’elle a égaré sa bague dans la confusion d’une alerte incendie) et quelques secondes seulement après avoir vu son téléphone arraché de ses mains.

Quand tout à coup, elle aperçoit, jeté négligemment sur une poubelle non loin d’elle, un téléphone.

 Alors la décence, l’honnêteté, la politesse et bien d’autres choses voudraient que Poppy restitue le téléphone, d’autant que sur l’appareil, un autocollant fournit le nom de l’entreprise propriétaire.

Mais Poppy est désespérée, au point que lorsque Sam Roxton, propriétaire dudit téléphone réalise ce qu'elle a fait, et exige la restitution de l’appareil, notre héroïne enfile le masque de la mauvaise foi combinée à la jeune fille en détresse et argumente comme jamais.

Poppy réussi donc à le persuader de lui laisser le portable (qui était celui de son assistante) le temps que l’histoire avec sa bague de fiançailles soit résolue. En échange de quoi, elle s’engage à transférer tous les mails et textos qui arrivent sur la ligne directe de Sam.

Nous avons donc Poppy, Magnus, et Sam. La recette d’un triangle. Et je vois certains d’entre vous tiquer. Et vous auriez eu raison si Sophie Kinsella n’avait pas eu autant de talent.

Car non seulement l’histoire est délicieuse et pleine d’humour, mais les personnages sont diablement bien construits. 

On aime Poppy pour sa manière de se sortir des situations de la manière la plus cocasse, on aime Sam qui semble trop stricte et aurait besoin d'être décoiffé, on apprécie Magnus et sa famille de têtes qui dissertent de métaphysique quantique quand je discute des derniers rebondissements de Doctor Who. 

J’aime quand un personnage semble presque réel à la lecture. Car on oublie facilement la probabilité pour qu’un haut dirigeant d’une entreprise vous laisse par gentillesse le portable de son assistante, et on boit les paroles de l’auteur qui nous raconte la relation entre Poppy et Magnus, sa famille, la préparation de leur mariage et les nouvelles interactions digitales (et très personnelles) qu’elle entretient à présent avec le sexy et énigmatique Sam Roxton.

Le risque d’une telle histoire serait de nous faire croire qu’à l’aube de son mariage avec l’homme qu’elle aime, l’héroïne tomberait soudainement sous le charme d’un homme différent.

Mais l’auteur n’a en rien réduit son histoire à cela. La fin est bien plus complexe (mais néanmoins heureuse, nous sommes au royaume du happy-end après tout) que je ne l’aurais cru d’emblée, et j’ai presque regrettée que le livre ne dure pas plus longtemps.

Jetez vous dessus, il sera le parfait compagnon de juillet, que vous soyez en vacances ou pas!

 
Bonne lecture,
Tam-Tam
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

12 juillet 2013

Jet, enfin!!!

Comme quoi, il suffisait de demander! Voyez-vous, La Petite Lady devait nous écrire un article, c'est chose faite, et elle est en forme!

(Juste, pardon les gars mais c'est QUOI cette couverture trop moche d'un type qui fait peur là? C'est supposé me faire rêver?? Raté... pas vous?) Enfin bon, passons, on sait déjà que la couverture de romance est un art mystérieux que personne ne maitrise et que ce n'est certainement pas ça qui va me faire acheter un livre! (surtout vu le regard halluciné du jeune homme qui me fixe, vaguement vitreux. Je ne veux pas savoir ce qu'il a pris pour ressembler à ça!)

Enfin bon, c'est les vacances (c'est l'été en tout cas), installez-vous confortablement, prenez un verre bien frais, et venez lire son (long) article à pleurer de rire avec de la science de la romance dedans... 

Chi-Chi

Bonjour, je prendrais bien un Jet (27).

Si jamais je n’avais pas peur du courroux de Chi-Chi, je pense que je m’arrêterai là parce qu’en soit ça résume bien mon sentiment général post-lecture.

Hihihi #paillettes #groupie #lovetatooboys
(non je ne suis pas sur Tweeter mais je gazouille quand même si je veux !)

Mais j’ai bien trop de respect pour Chi-Chi pour lui infliger cet affront, d’autant qu’elle attend relativement patiemment (le fait que je sois en Outre-Mer aide peut-être) cet article depuis une semaine (note de Chi-Chi: UNE SEMAINE??!!! Dis plutôt un mois!). A ma décharge, je dirais que j’ai voulu faire les choses bien: j’ai relu le livre plusieurs fois afin d’en faire la critique la plus juste et la plus fidèle (et récolter quelques citations sympathiques pour agrémenter le tout).

Tout d’abord, braves gens, damoiselles et damoiseaux (rayez la mention inutile), laissez-moi vous faire une confession: je suis une novice totale en matière de romance, mes lectures de prédilections étant plutôt dans le thème polar/héroiquo-fantastique avec histoire d’amour en arrière-plan. J’ai bien lu quelques romances dites classiques (Marc Darcy si tu m’entends), mais avec Rule, je lisais ma première romance directement approuvée/conseillée/validée par les princesses. Fraichement armée d’un Kindle (avec lequel je vous annonce mes fiançailles sous peu, on passe notre vie ensemble faut dire), j’ai décidé de me laisser tenter par Rule (petit prix mais maxi plaisir). Ayant beaucoup aimé Rule, j’ai décidé de continuer sur ma lancée avec Jet.

FAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX, pour éviter de mettre Kholer en colère (comment ça elle n’est pas inédite cette blague !?)

Je dois vous avouer: Rule n’était pas ma première romance. Chi-Chi m’avait prêté il y a quelques années le premier tome de la Confrérie de la Dague Noir un jour que je lui vantais en long en large et en travers les mérites de Damon et autres vampires de série (je précise que c'est une des rares fois où j'ai prêté quelque chose que je n'avais pas aimé, mais je n'avais rien d'autre sous la main - C.). J’ai donc lu L’amant Ténébreux et en français s’il vous plait... Je trhemble enchore devant le thalck pour bhébhé, c’est vous dire.
NB: désolée pour les fans de J.R. Ward et pour celles qui ne comprennent pas la blague, mais la confrérie et moi on a clairement pas accroché.

Bref, tout ça pour dire que j’ai lu Jet. (Format ebook / anglais facile) et que je le conseillerai à toutes celles qui ont aimé Rule. Nul besoin d’avoir lu Rule pour lire et comprendre Jet, mais c’est tout bonus pour mieux y apprécier l’histoire sachant que ça se passe après.

Basiquement, c’est un peu le même schéma que Rule et Shaw (le bad-boy et la perfect girl): vous prenez un beau tatoué aux pantalons hyper-slim qui fait de la musique, une belle fille intelligente avec bottes de cow-boys au passé un peu mystérieux qui veut toujours être maitresse de son destin, vous rajoutez des parents totalement honteux qui vous font perdre foi en l’Amour, un frère beau en faire damner un saint voire des seins (jeu de mot honteux mais totalement adapté selon le contexte). Vous saupoudrez le tout d’une attraction physique tellement palpable que nos deux protagonistes sont bien les derniers à se rendre compte qu’ils veulent être
naked together” (ce n’est pas moi qui le dit, c’est Ruuuule). Vous rajoutez des bagues et un drame avec un grand D et hop ça fait une Love Story.

Globalement Ayden m’a un peu saoulé mais heureusement Jet était là pour relever le niveau  Donc je plussoie l’alternance des points de vue!

Ce que j’avais envie de dire à Ayden pour la secouer et la sortir de sa torpeur:
  • Quand Ayden dit “There were too many boys for too many bad reasons” a.k.a “J’ai honte de mon passé parce que j’ai fait pleins de galipettes pour de mauvaises raisons, mais surtout pour aider mon frère en fait”, et qu’elle pense que ça justifie le fait qu’elle doive s’éloigner de Jet. Alloooooo, tu parles de JET, le mec qui a enchainé les conquêtes d’un soir pendant des années ...Qui est-t-il pour te juger là-dessus non mais sérieusement !!! T’es un peu crétine de croire que ça va changer quoi que ce soit, ça va peut-être lui éviter de croire que tu es une petite fleur innocente (cf. la suite), ce qui t’énerve.
  • Quand Ayden a ses pseudo-crises de culpabilités à base de "bouhou si mes amis savaient qui j’étais avant, ils me mépriseraient, bouhou il faut donc que je continue à leur mentir". Allooooo mais apprends ce que ça veut dire le mot AMI. Et puis tu ne parles pas de Mr et Mme Parfaitsoustouteslescoutures, tu parles quand même d’un groupe de hard rock, de tatoueurs professionnels avec un passé... Alors si eux te tournent le dos quand ce ne sont clairement pas des enfants de cœur, ça sera PAS pour ton passé.
  • Et je m’arrêterai là pour éviter les spoilers... mais je peux vous dire que j’ai eu de nombreuses fois un monologue avec Ayden pour qu’elle arrête de se prendre pour ce qu’elle n’est pas. Non Ayden, tu n ‘est pas indigne de l’amour des gens et ce n’est pas parce que tu n’as pas été un ange dans ton adolescence que toute ta vie les gens vont te tourner le dos!
Jet, Jet, je n’ai pas grand-chose à te dire... Tu es un personnage attachant, assez cohérent de bout en bout et cela malgré des parents complétement indignes !

Puisque ce sont bientôt les résultats du bac de Français (enfin ça l'était quand l'article a été écrit la semaine dernière - C.), je me propose de vous démontrer par a+b pourquoi lire des romances est bénéfique pour la culture stylistique et des champs sémantiques. Cela peut toujours servir si vous arrivez à bout d’argument sur les bienfaits de la lecture de romance... Mais je doute que vous y arrivez un jour.


DE L’ART DES FIGURES DE STYLE AVEC JAY CROWNOVER:

"He tasted like whiskey and the sweetest kind of temptation there was."
Il avait le goût du whiskey et de la plus douce des tentations qu’il puisse exister.
"She tasted like wine and invitation."
Elle sentait le vin et le parfum enivrant d’une invitation. (Et c’est comme ça que les drames traductionnels commencent)

Ceci sont de magnifiques zeugmas : le zeugma est une figure de style qui consiste à lier syntaxiquement deux termes à un verbe (ou adjectif). Ces deux termes sont quant à eux incompatibles et entretiennent un rapport différent avec le dit terme-lien.

Application : poésie réussie avec Jay Crownover.
Grand manitou du genre : feu Pierre Desproges !

"I couldn’t forget that he thought I was just some innocent little flower who shouldn’t be touched by dirty hands."
Je ne pouvais oublier qu’il pensait que je n’étais qu’une innocente petite fleur qui ne devait pas être touchée par des mains moins innocentes.
Ceci est un parfait exemple de la très célèbre figure de style qu’est la métaphore, une figure de style qui associe quelque chose (ici Ayden) à un autre champ sémantique (ici la fleur) afin de traduire/d’illustrer une idée/un sentiment (ici quelque chose de beau, pure et naturel qui ne demande qu’à être protégé).

Quoi que je me questionne encore sur le choix du terme fleur avec l’adjectif innocente, serait-ce un oxymore ironique dissimulé pour véhiculer une toute autre idée, bien moins pure ?

Notons l'euphémisme dans ma traduction.

"This was a kiss that was filled with promise, filled with all the things that had been hot and heavy between us for so long."
C’était un baiser qui était rempli de promesses, remplies avec toutes les choses qui avaient été brulantes et étouffantes entre nous pendant si longtemps.
Ceci est une métaphore filée. La même chose qu’une métaphore mais avec encore plus de mots des champs sémantiques imagés.

On remplit rarement un baiser avec quelque chose de concret. Certes, une fois j’ai rempli ma bouche avec des pâtes, beaucoup de pâtes, vraiment beaucoup de pâtes (Lady D. peut en témoigner) mais m’est avis que personne n’aurait voulu remplir avec moi un baiser. (On ferait beaucoup de choses pour gagner un concours, même ressembler à un hamster).

"You really think I’m about to let you guys roam around this city unsupervised? The female population of Denver would never survive it."
Tu pensais vraiment que j’allais vous laisser parcourir la ville sans surveillance? La population féminine de Denver n’y survivrait jamais.
Nous avons là une hyperbole, figure de style qui met en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. Les filles de Denver y survivraient mais leurs nuits seraient surement très occupées.

"Look, I don’t know about love but I am infatuated with him. He makes me smile just being in the same room... [18 lignes] I might be in love with him, but I can’t be."
Écoute, je ne sais pas ce qu’est l’Amour mais je suis sous le charme. Il me fait sourire juste en étant dans la même pièce [AydenesttropamoureusedeJet] Il se pourrait peut-être que je sois amoureuse de lui mais je n’ai pas le droit.
Nous avons là un bon gros mensonge de Ayden. (cf. ce que j’ai dit plus haut) et accessoirement une petite litote (bien qu’elle veuille nous faire croire le contraire) car on sait tous que dans le fond elle veut juste dire: Je suis complétement raide dingue folle amoureuse de lui et je ne peux imaginer ma vie sans lui, mais non elle se contente de dire “Il se pourrait que je sois amoureuse”.

La litote est effet une figure de style qui en dit quelque chose sous une forme atténuée pour finalement en dire plus.

Ayden nous a juste fait la version moderne du célèbre “Va, je ne te hais point”.

NB: Si on poussait plus loin l’analyse, on pourrait presque dire qu’Ayden utilise une sorte de prétérition, figure de style qui consiste à dire que l’on passe sous silence quelque chose alors que finalement on ne fait qu’en parler. Ayden veut nous faire croire qu’elle ignore tout de l’amour... Alors pourquoi nous en donne-t-elle une définition de 18 lignes ? Mais bon, je pousserai Mémé dans les orties en disant ça.

Et c’est loin d’être fini, il y a tout plein de jolies figures de styles utilisées dans la romance. (On me dit dans l’oreillette qu’il y a aussi des moins poétiques, notamment chez J.R. Ward mais ce sont les aléas du style, Hit or Miss), mais c’est tout pour le moment (Lady D. c’est pour toi  aussi).

Je dois avouer que j’aime beaucoup le zeugma et la prétérition. J’aime jouer sur les mots avec le zeugma et ne pas parler des choses tout en parlant avec la prétérition.

Et vous quelle est votre figure de style préférée avec exemple à l’appui tiré d’une romance ?

Dernier point qui m’a un peu chiffonnée... Les descriptions de Jay Crownover sont parfois un peu trop facile à base de :
  • N’importe quel garçon avec des cheveux roses comme les siens aurait l’air ridicule, mais non Rule était magnifique.
  • N’importe quel garçon portant des pantalons si slim aurait l'air ridicule, mais non Jet était SO sexy.
C’est un peu facile, moi aussi je peux le faire :
  • N’importe quelle table avec une telle nappe aurait eu l’air de mauvais goût, mais non, le jaune caca d’oie donnait à cette table un côté irrésistible!
Pour finir, je dirais que nos deux tourtereaux ont souffert non pas des situations complexes dans lesquelles ils ont été amenés à vivre (cambriolage, hospitalisation, tribunal, rupture familiale etc.), mais plutôt d’un manque de quelque chose entre eux... un truc qui commence par un grand C majuscule.

Je parle évidement de Communication !!!

J’ai vraiment l’impression qu’ils se seraient évité pas mal d’ennuis et de rebondissements si Ayden avait été plus honnête ... (ouais franchement je trouve que c’est “tout de sa faute”, mais ne vous méprenez pas hein, je l’aime bien dans le fond Ayden, elle a ce côté dure-à-cuire je-veux-régler-mes-problèmes-toute-seule  que je comprends même si souvent ça ne lui réussit pas)

Donc les ami(e)s, bien que Ursula (la vilaine pieuvre qui torture Ariel, aka moi donc - .C) nous ait dit de pas sous-estimer l’importance du langage du coooorps (ce que nos deux tourtereaux n’ont pas sous-estimé croyez-moi), il faut encore moins sous-estimer importance du langage tout court dans les romances mais dans la vie aussi... C’est la MORALE de notre histoire.

Comme quoi tout est bon à prendre dans cette romance!

A VENIR L’HISTOIRE ENTRE LA DELICIEUSE CORA ET LE NON MOINS DELICIEUX ROME (schéma inversé cette fois, youpi, la bad girl et l’ex-soldat)
#tattoenformedecoeur
  
  
La Petite Lady
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

10 juillet 2013

Vera Cruz au pays des Poneys


Je vous emmène en balade ce mercredi.
Point de destination exotique, mais un pays reculé et isolé au pied de l'arc en ciel: le pays des poneys.

Ceux que j'ai eu la chance de voir ce week-end n'étaient pas à paillettes, mais ils répondaient à des noms très dignes: Diamant, Naturel et Galaxie.

Et au milieu des poneys, des mini-princesses qui avaient donné rendez vous à Ariel...
 

Et puis comme il faisait si chaud, nous avons tous "fait plouf" (il faut s'adapter aux idiomatismes locaux).
Ariel n'a pas gagné le concours de grimaces, mais elle a agité ses nageoires avec délectation.
J'ai même pu assister à l'apparition furtive d'une super héroine... Heureusement pour son identité secrète, une goutte d'eau est venu se loger sur l'objectif...
Fatiguée par une séance de bombes et autres sauts impressionnants, Ariel est alors sortie de l'eau, et s'est détendue à l'ombre en sirotant son pulco.
Pendant que son altesse le dauphin faisait "plouf" à son tour dans sa pataugeoire personnelle... 

Et au milieu de cette langueur estivale, un évènement a eu lieu dans le monde de la romance, ou tout du moins, le monde des princesses.

Little B., initiée au côté rose de la force il y a un an presque tout juste, a succombé au pouvoir de la VO. Et c'est avec une joie sans précédent que je lui ai prêté Romancing Mister Bridgerton de Julia Quinn.

Je laisse maintenant à Colin le soin de parfaire son addiction! Et on ne saurait rêver d'un meilleur mentor non?

 
Bon mercredi, 
Tam-Tam 
  
Rendez-vous sur Hellocoton !

8 juillet 2013

Running wild - Men from battle ridge 1

Il arrive un moment dans la vie d'une femme où l'on fait une découverte qui change notre vie:
- on découvre la coupe de pantalon qui nous va et nous transforme en bombe atomique
- on découvre le dessert qui nous fait pousser un grognement de plaisir fort peu digne mais jubilatoire
- on découvre que la romance c'est le bien
- on découvre Linda Howard

Bon, bon, bon... tout cela sonne très grandiloquent (et incomplet me dit on en coulisse), mais vous visualisez.

Linda Howard est l'auteur qui a défini le canon de l'homme Alpha. Et s'il y a bien un héros qui défraye la chronique (en bien ou en mal) c'est l'homme alpha. Certaines le trouve trop irréel, d'autre fondent littéralement et en redemandent.

Vous me connaissez, je fais partie de la deuxième catégorie, mais avec classe et distinction bien entendu. Et après avoir re-goûté aux "vieux" Linda Howard, j'ai décidé de me faire plaisir une fois encore et me suis procuré le dernier.

Running Wild est le premier tome d'une série intitulée "Men from Battle Ridge" que Linda Howard a coécrit avec Linda Jones qui se déroule.... à Battle Ridge (quelle surprise!!!).

Notre premier opus raconte l'histoire entre Carlin Reed, jeune fille poursuivie par un ancien amoureux aux tendances borderline sociopathe, et Zeke Decker un rancher bien sexy comme je les aime (oui, je suis faible).

Notre amie Carlin a beau attirer les barrés, est dotée d'une intelligence suffisante pour réaliser que puisque son ex est policier et que la police ne la croit pas, elle a mieux à faire que de rester à attendre que quelque chose lui arrive. Elle plie donc bagage et s'installe dans une autre ville. Malheureusement pour elle, le barré la suit et tue sa collègue par erreur (cette dernière portait l'imperméable rouge de Carlin, oups!)

Et là, elle ne se contente pas de quitter la ville, elle fuit et fait en sorte de s'évanouir dans la nature. Et à notre époque, s'évanouir dans la nature est tout de même assez complexe. Car cela sous-entend de n'utiliser que du cash, de ne se faire embaucher qu'au black et de ne voyager que par des moyens ou votre nom ne sera pas référencé.

Blague à part, cela a toujours l'air très simple dans les films, mais si ce livre est une indication pertinente, c'est bien plus complexe qu'on le souhaite lorsqu'on est une femme en fuite.

Au hasard de sa fuite, notre héroïne atterri à Battle Ridge (yeahhhh, les affaires reprennent) où la propriétaire du café (et déesse des tartes), Kat, l'embauche.

Mais voilà que l'hiver arrive et avec lui l'activité décroit.

Fort heureusement, Kat a un cousin, un cousin sexy qui s'appelle Zeke, et qui a besoin d'une gouvernante sur son ranch qui saura gérer les repas de lui et ses hommes ainsi que la tenue du commun et de la maison principale.

En effet, depuis le départ de sa précédente gouvernante/nourrice/seconde mère, partie prêter main forte à sa fille, le ranch est au bord du désastre, si bien que Zeke n'est plus vraiment en position de négocier et Carlin impose ses règles (paye en cash, pas de question, des serrures, la paix).

Tout ceci dans le but d'assurer sa sécurité. Mais c'était sans compter sur 1) la ténacité du grand malade mental qui croit qu'elle est sienne et 2) l'attraction entre elle et Zeke.

D'ordinaire, avec Linda Howard, l'ombre du danger est omniprésente et contraint les héros à un rapprochement dans la tension (souvent sexuelle). Ici, la tension monte doucement et avec panache. Les Linda donnent le temps à leurs héros de se connaitre. Chaque personnage prend de la profondeur avant que l'ex ne refasse surface et le fait que l'intrigue suspense passe en arrière-plan est une délicieuse découverte.

Les sentiments ont le temps d'apparaitre, nos héros ont le temps de se montrer butés et bornés avant de se laisser aller à la sensualité howardienne du moment. Et je n'ai qu'une hâte, retourner à Battle Ridge retrouver les cow-boys avec le tome suivant!
 
  
Bonne lecture,
Tam-Tam
Rendez-vous sur Hellocoton !

5 juillet 2013

Tangled

Puisque Cess m’en a intimé l’ordre via blog interposé (et je vous ai déjà dit que je ne refuse jamais rien à Cess), je vais vous parler de Tangled !
 
Non pas le dessin animé avec Raiponce (qui est excellent au demeurant) mais le livre d'Emma Chase. 
 
Et, parce que pour une fois c’est important de le préciser, ce n’est pas Cess qui m’a recommandé ce livre, je l’ai découvert toute seule comme une grande ! Non mais ! Je ne voudrais pas que vous pensiez que je n’ai aucune volonté non plus.
 
Donc, quand elle m’a envoyé son mail habituel « lis ce truc c’est génial et j’adore »,  cela faisait déjà plusieurs jours que j’étais bloquée à environ 15 % de Tangled. Ce à quoi j'ai marmonné que je ne le sentais pas ce livre, et qu'elle m'a répondu que c'était encore plus génial que Wallbanger. Argument non convaincant vu ce que j'en avais déjà lu mais suffisant pour me pousser à lui redonner sa chance.
 
Et, un accident de la SNCF et 2h40 de retard plus tard, j’avais dépassé ce passage difficile et j’avançais enfin. Pour terminer dès le lendemain.
 
Tangled est donc une romance racontée entièrement du point de vue de l’homme. Et pas n’importe quel homme. Drew est un mec arrogant, macho, jeune loup ambitieux et star montant dans la boite de finance de papa. Non pas qu’il ne mérite pas son succès mais cela lui donne une certain sens du bon droit qu’il aurait à être là. Drew est le mec qui choppe une fille différente tous les soirs de la semaine, ne la vois jamais plus d’une fois, ne la ramené jamais chez elle, n’a jamais eu l’ombre du début d’une relation stable. Et Drew parle au lecteur pour lui expliquer ces petits détails en grandes largeurs, il le prend à partie et veut lui faire partager sa grande science de la psychologie humaine. Masculine en tout cas. 

Drew insiste un peu trop sur ce côté de sa personnalité pour que j’arrive à l’oublier vraiment. Drew commence à raconter son histoire par la fellation majestueuse d’une rousse dont il ne connait même pas le prénom dans les toilettes d’une boite de nuit. 10 minutes avant de rencontrer Kate, son héroïne.
 
Kate qui s’avère être la nouvelle recrue de sa boite et tout aussi brillante que Drew à ce qu’elle fait. Kate qui n’a pas de problème de confiance en elle mais aucune intention de se compromettre en couchant avec le fils du patron (réminiscence de Beautiful Bastard anyone ?) et refuse donc les avances de Drew.
 
Et quand Drew et Kate se retrouvent en compétition sur le même dossier, c’est le début de la guerre des Roses, ce qui commence avec des petites agaceries innocentes dégénère à grande vitesse et devient presque inquiétant.
 
Pour moi, les héros qui se détestent et se tirent dans les pattes, cela me gonfle, pour rester polie. Comme en plus, je n’aimais pas spécialement Drew (existe-t-il vraiment un seul homme sur terre qui soit à ce point un c*** et qui puisse se rattraper assez pour devenir un héros de romance crédible ??), j’étais à deux doigts de simplement laisser tomber quand j’ai reçu le mail de Cess.
 
Je ne vous refais pas mon explication, j’ai repris mon livre (4h30 + 2h40 de train, c’est long) et j’ai continué.
 
Bien m’en a pris, puisque les choses s’améliorent par la suite, et que, sans avoir été renversée par la bouleversante transformation de Drew (comprendre, il attrape « la grippe », il dépérit, il erre de son lit à son canapé, il ne mange plus, ne se lave plus, regarde des films débiles à la télé – en un mot il va MAL parce qu’un homme ne peut suuuuurtout pas admettre qu’il a un cœur et que son petit cœur tout mou a mal), j’ai finalement trouvé la suite de l’histoire amusante.
 
Quand il arrête un peu de jouer au beau gosse plus intelligent que tout le monde, il devient un personnage presque sympathique. Et surtout, il y a Kate. Kate qui est une héroïne comme je les aime, compétente, intelligente, brillante, drôle et en un mot, vraiment super (oui, mon vocabulaire s’améliore de plus en plus à mesure que j’en parle).
 
Donc, passé les premiers 25%, quand Drew se calme un peu, tout va mieux et j’ai encore pu apprécier ce qui rendait Cess si extatique.
 
Drew qui donc, est marrant mais pas à mourir de rire non plus, Kate qui est vraiment au top, et, comme dans toute bonne histoire qui se respecte, toute une ribambelle de personnages secondaires à la hauteur. Alexandre, aka The Bitch, la sœur de Drew, Steven son mari et MacKenzie leur fille qui veut devenir Cendrillon quand elle sera grande, jusqu’à ce que son oncle Drew la convainque que devenir Kate serait quand même bien plus cool (j’avoue, un des meilleurs moments de l’histoire), les parents, les amis, les collègues, les clients indélicats, et j’en passe…
 
Voilà, vous l’aurez compris, Tangled est un bon livre, une romance sympathique, dont l’originalité principale réside dans le fait d’être entièrement racontée du point de vue d’un homme (je précise que l’auteur n’a rien inventé, je me souviens avoir lu un Harlequin dans les années 90 qui faisait exactement la même chose – Harlequin est souvent précurseur dans ces choses-là finalement) et le point de vue d’un homme qui n’est pas particulièrement proche du héros de romance classique.
 
A lire pour passer un bon moment, en s’accrochant pour dépasser le premier quart qui est franchement pénible selon moi, car la suite en vaut la peine !
  
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 
Rendez-vous sur Hellocoton !

3 juillet 2013

Happy birthday to us!


Eh ouiiiiiii c'est notre anniversaire... Enfin celui de notre bébé. In need of Prince charming, I don’t think so, a trois ans aujourd’hui ! 

(Pour les maniaques qui iraient vérifier, le premier article date du 5 juillet, vendredi donc, mais le compte a été ouvert le 3 et parce que je veux me garder la place pour la chronique de vendredi – Chi-Chi traumatisée par Cess qui a été obligée d’écrire un article sur Tangled – teaser, teaser – on célèbrera cet anniversaire à Vera Cruz, sans concours ni trompettes…)
 
En ce jour où tout a commencé, je ne vais pas vous refaire l’historique, nous ne l'avons pas spécialement célébré les années précédentes. Je vous laisse aller relire ce qui a été écrit sur les origines du blog éventuellement. Je ne vais pas non plus vous faire un bilan…
 
Quoique... En fait... Si, un bilan tiens !
 
Mais pas de mes articles préférés, ça c’est l’article de T. au moment de la nouvelle année !
 
Je disais donc, 3 ans, quelques chiffres et plein de liens pour vous raconter…
 
377 articles dont 237 chroniques de romans (mais que pouvons-nous donc bien trouver à raconter le reste du temps...)
 

12 articles au 72ème degré, juste pour vous amuser !
  
41 interventions de nos guest-stars préférées  et un harcèlement constant pour qu’elles acceptent de revenir. Ma Petite Lady préférée, j’attends (elle veut parler de Jet, la suite de Rule, aidez-moi à la convaincre qu’il faut qu’elle se dépêche) ! Lady D., toi aussi !!! (elle, c’est pire, je SAIS que c’est terminé, elle refuse de me l’envoyer)
 
24 science de la romance, et ce n’est encore que le début, nous travaillons dur à remettre en forme un peu ces affaires et vous aider à préparer votre diplôme de Docteur ès romance.
 
4392 coups de fil avec T. où nous finissons TOUJOURS par parler de romance et du blog (je ne compte pas les 782564 textos mensuels qui traitent de sujets bien plus graves comme le choix d’une couleur de rouge à lèvres – coquelicot est plus flatteur au teint que framboise pour T., officiellement – ou le dernier épisode de Grey’s anatomy – on parle des yeux bleus à tomber de Jackson Avery ou pas ?) (parce que ce blog est et restera toujours avant tout une histoire d'amitié)
 
162 185 pages vues et 4971 commentaires de lecteurs tous plus sympathiques les uns que les autres (je ne suis qu’amour et paillettes aujourd’hui) (et je révèle des statistiques, T. fronce les sourcils depuis son royaume fort fort lointain, ce ne sont pas des manières il parait…) (il est loin le temps où T. et moi étions nos seules lectrices mutuelles...)

8 tags pour en savoir plus sur nous, mes manies d'artiste et T. qui reste beaucoup plus discrète (quoi qu'elle en pense)...
 
Mes adieux déchirants qui n’auront pas suffi à me garder loin de vous… La preuve, je suis revenue, grâce au soutien de my beloved T. et de la formidable Lady D. qui a assuré l'intérim (et qui me manque en ces lieux - D., si tu m'entends...).
 
Des rencontres géniales
  • Réelles, avec des bloggeuses (même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur nos goûts respectifs) (et que je ne cite personne parce que je veux garder le mystère) (et que j’ai surtout trop peur d’oublier quelqu’un) (mais vive les copines de blog)
  • Virtuelles avec des auteurs comme Penny Reid, Susan Elisabeth Phillips et Kristan Higgins, réelles aussi avec Eloisa James et Kat Martin. Prochain objectif, je commence à planifier mon voyage aux USA pour assister aux RWA (si T. est gentille je la mets dans ma valise) (c'est pas gagné) !
Se demander régulièrement ce qui vous plait, les articles qui vous marquent, ceux dont vous vous souvenez finalement (n'hésitez pas si vous voulez répondre surtout) (la curiosité me perdra) et au bout du compte, n'écrire que parce que l'envie est toujours là, que les livres ou les thèmes nous inspirent (ou parce que l'une harcèle l'autre pour la bonne cause)... 

Et quoi d'autre ? 

Des projets ? Quels projets ? 

Du travail avec le concours de nouvelles des Editions Laska...
 
Un déménagement en perspective (l’été va être chargé), mais chut, on ne vous en dit pas plus pour le moment !
 
Continuer à parler de romance de toutes les manières, sans se laisser influencer, sans chercher à devenir un catalogue de référence mais simplement une voix qui parle d'amour (quand je vous disais, moi et les paillettes...), espérer que vous soyez toujours plus nombreux ici à partager avec nous notre passion, et vous donner rendez-vous dans un an (oui, 10 ans me semble encore un peu trop présomptueux pour un petit blog qui vient à peine d’entrer en maternelle) (mais on peut toujours rêver) !

Tandis que T. et moi soufflons nos bougies, nous vous remercions tous d'être là, semaine après semaine, de nous lire et de partager avec nous ces quelques moments qui prennent tant de place dans nos vies.
 
  
Love,
Chi-Chi
 
Rendez-vous sur Hellocoton !