4 janvier 2013

Les sirènes de Saint-Malo

Nous sommes le 26 décembre. Je m’apprête à prendre le train pour Trouville sans livre pour me tenir compagnie. Me voilà donc à errer dans les rayons du Virgin de Saint Lazare. C’est ainsi que j’ai découvert « Les sirènes de Saint-Malo » de Françoise Bourdin que j’allais entamer pendant les deux heures de trajet.

Bretagne, cathédrale de Saint-Malo, Joël revient après huit ans d’exil pour les obsèques de son père. 

On parle des prénoms ? Oui parce que la trame se déroule en Bretagne donc laissez moi vous dire que question originalité vous allez être servi… Jaouëns, Mariannick, Servane…

Bon, personnellement, Joël, cela me rappelle mon moniteur d’auto-école qui portait des petites chemises noires avec des bagues aux doigts. Bref, pas le rêve. Mais revenons-en à Joël, notre héros donc, qui, à la suite d’une grande dispute avec le dit père, avait quitté la maison familiale une nuit pour se réfugier à Rennes dans un premier temps et y faire ses études, et plus tard à Paris sans jamais remettre les pieds en Bretagne.

En effet, une erreur de jeunesse commise avec son acolyte de toujours, Thierry, avait bien failli faire sombrer la société d’armement J.Carriban, transmise de père en fils depuis plusieurs générations. Joël et sa sœur décident alors de reprendre la société, de continuer à la faire vivre malgré tout. Ils n’envisagent pas les choses autrement, celle-ci leur tient trop à cœur. Bien entendu, il va falloir s’imposer et convaincre, car autant vous dire que le retour de Joël n’est pas franchement vu d’un très bon œil… Mais ce dernier veut se racheter et surtout réalise à quel point il est attaché à cette région.

J’aimerais vous parler un peu de la romance qui a lieu mais je crains de vous spoiler légèrement… Pas qu’elle ne soit repérable à cent mille lieux à la ronde mais pour ceux qui entretiendraient des petits espoirs au début… Bon, je fais court, et si vous ne voulez rien savoir abstenez-vous de lire les trois lignes qui suivent.

Elle est jeune, d’origine très modeste, s’en sort tout juste en travaillant à mi-temps. Très droite, franche et honnête, elle est surtout très belle. De beaux cheveux roux (à faire baver Chi-Chi), fine et élégante, elle fait chavirer bien des cœurs. Je vous en ai déjà dit beaucoup.

Le livre ne transcende pas son genre, une ou deux choses m’ont peut-être un peu déçue mais il est très agréable à lire et fait référence à des choses, des endroits, des ambiances que l’on connait. La Bretagne, l’océan, la voile. Sans être bretonne, cette ambiance me parle, me touche, j’y adhère et je comprends l’amour que nos protagonistes portent à cette région.
 
 
Bonne lecture…
Lady D.
 
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7 commentaires:

  1. Haaa la Bretagne... ses embrunts... ses rochers... ses forêts légendaires... ses crêpes et kouign-amann !!! Bref, sans être bretonne... j'aime aussi cette région !! ^^
    Donc peut-être pour ce roman... pour la Bretagne !

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    1. Oui, c'est ce qui m'a attiré dans ce roman aussi! Ça change!

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  2. Moi je suis une bretonne d'adoption et j'aiiime cette région même si je suis loin d'avoir tout exploré encore ^^

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    1. Difficile de ne pas l'aimer en même temps... Certains avancent l'argument météorologique mais moi on me la fait pas! Je sais qu'il fait beau en Bretagne tout comme en Normandie d'ailleurs. ^^

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  3. Moi j'aime bien la bretagne... Et cette auteure d'ailleurs!

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    1. Elle a écrit quoi d'autre? Je ne la connaissais absolument pas!

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  4. Je dois dire que je me reconnais pas mal dans la description de l'héroïne la...sauf les cheveux roux bien sur^^
    Du coup ca me donne envie de lire ce livre...lool

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