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4 août 2011

Strike two

Souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, je vous vantais les mérites d'un livre qui me rappelait furieusement l'une de mes séries fétiches... Premier livre d'une nouvelle auteur, après cette réussite je me devais de vérifier si elle allait tenir ses promesses et entrer dans mon panthéon des valeurs sures!

C'est chose faite avec Money shot, le deuxième livre de Susan Sey. On y retrouve le personnage Goose, Maria di Guzman, déjà rencontrée dans Money, Honey. Cette (très sexy) agent du FBI dissimule un bien lourd secret derrière son brushing impeccable et son gloss écarlate. Le mascara, les vêtements à la mode, tout cela lui permet de se forger une image publique, lisse et parfaitement contrôlée. Goose vit en représentation permanente, et Maria, son « moi » profond, est prié de se faire tout petit et discret dans un coin pour ne pas la déranger. Parce que son « moi » profond est mauvais. Affreux. Horrible. Impulsif. Une catastrophe en devenir. Donc, ignorons-le. Aha, certes, mais jusqu'à quand?

Car Goose, toujours si irréprochable, n'a pas pu empêcher Maria de faire usage de méthodes peu orthodoxes pour régler son compte à un collègue un peu trop entreprenant. Et bizarrement, la hiérarchie n'a pas vu d'un bon œil les photos compromettantes dudit collègue envoyées à tout le département!

Notre agent très spécial se retrouve donc, en plein hiver, envoyée sur une toute petite ile du grand nord américain pour y enquêter sur une histoire complètement farfelue. Ou en tout cas, c'est ce qu'il semble au premier abord.... Suspens, suspens!

L'ile de Mishkwa, sous ses airs tranquilles, n'échappe pas aux fléaux de la vie moderne : des hippies qui pratiquent la sorcellerie, des jeunes qui veulent embrocher le gouverneur avec une fourche enflammée, un élan aux pulsions sexuelles débridées (avec une préférence pour les poubelles, plutôt que ses congénères), bref, une actualité brulante!

Sur cette île, Goose va tout de même mettre la main sur le seul célibataire potable à 500 km à la ronde, le (très sexy) Rush, garde-forestier ex-militaire qui se planque là suite à quelques traumatismes (qui a dit que la vie dans l'armée était une partie de plaisir?).

Ajoutez à tout cela un trafic de faux billets (après tout, c'est la spécialité de Goose, il fallait bien une autre raison que les hippies pour l'envoyer dans ce coin paumé), beaucoup, beaucoup de neige, une cérémonie païenne, une cousine gothique et un cousin flemmard, une grand-mère prêtresse de la lune, et vous obtenez un cocktail efficace et dynamique.

Est-ce que j'ai aimé ce livre? Oui.
Est-ce que ce livre est du même genre que Money, Honey? Non.

Money shot est moins léger, moins pétillant. Il ne m'a pas du tout évoqué l'humour et la malice de Castle... Goose et Rush sont tous les deux des personnages tourmentés, littéralement étouffés sous le poids de leurs erreurs passées. Tous deux vont progresser au cours de l'histoire, et tout doucement apprendre à lâcher du lest pour avancer, mais ce cheminement ne se fait pas sans mal, et tous les évènements, jusqu'à l'enquête de Goose, ne sont que des prétextes à les faire évoluer.

J'avoue ma nette préférence pour Rush au détriment de Goose. Il est plus solide et, soyons claires, très sexy! Oui, je l'ai déjà dit, mais il me semblait important de bien insister sur ce point. Il fait des étincelles, mon petit cœur de midinette a fondu, il est charmant...

Susan Sey confirme son coup d'essai avec ce livre, et bien que les deux soient très différents, je les recommande également!
 
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
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26 mai 2011

Comme un air de déjà-vu

J'ai déjà évoqué mon addiction aux séries télévisées. Et quand je dis addiction, je pèse mes mots. Au fil de l'année, je regarde entre 15 et 20 séries différentes. Comment, me direz-vous? Simple, je n'ai pas de vie sociale! Non, en fait, j'ai établi un ordre de priorité des séries à suivre chaque semaine, et de temps en temps, je m'accorde des séances de rattrapage où je peux enchaine 5 ou 6 épisodes dans la soirée. Plus les mois d'été où rien n'est diffusé, c'est tout de même une organisation minutieuse qui s'écroule dès que j'ai un peu trop de travail. Comme cette année... Où je suis épouvantablement en retard pour presque tout... Je songe à une cure de désintoxication très prochainement... Mais revenons à nos moutons, ce n'est pas de cela dont il est question aujourd'hui!

Aujourd'hui, il est question du fait que, dans mes séries sacrées, dans mon top trois, se trouve Castle. Pourquoi?

D'abord parce que Rick Castle/Nathan Fillion... *soupir*
Lui, c'est simple, je l'ai aimé dans tous les rôles où je l'ai vu...

Ensuite parce que Kate Beckett, Ryan, Esposito, Alexis, Martha, Lanie, ... Bref, vous l'aurez compris, parce que je trouve que c'est une galerie de personnage géniale (je suis sans mots en fait, me voilà réduite à parler comme une adolescente de 14 ans), parce que les enquêtes sont plutôt bien ficelées et surtout, surtout parce que j'adore la relation entre nos deux héros, les étincelles, et l'humour!!!

Et récemment, pour mon plus grand bonheur, j'ai lu un livre qui m'évoque furieusement l'univers de Castle. Dans Money, Honey, de Susan Sey, j'ai retrouvé tous les éléments qui me font aimer la série.

Vous avez donc d'un coté Liz, aka Agent Elisabeth Brynn du FBI. Liz est jolie mais pas renversante, des cheveux vaguement blonds mais pas vraiment, les yeux noisette (Tam-Tam, ça c'est pour toi), elle a le physique de son métier, musclée et pas très grande. Pas minuscule non plus. Solide. Portant des tailleurs en polyester noir qu'elle n'a pas peur de salir et des chaussures pratiques pour courir. Avouez, on ne rencontre pas souvent des héroïnes au physique banal. Et cela change de Kate Beckett qui fait toujours ses courses-poursuites en talons de 12, ce que je trouve parfaitement improbable. Ou alors elle a déjà eu 27 entorses à la cheville depuis le début de la série et on nous l'a caché... Enfin, Liz n'est pas perturbée par son physique, son manque de goût vestimentaire ou que sais-je encore. Elle est carrée, dévouée à son métier, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle vaut, elle ne se raconte pas d'histoires. En un mot, Liz me plait. Beaucoup. Et Liz dissimule beaucoup de choses derrière son apparence de parfait petit soldat du FBI...

De l'autre coté, vous avez Patrick O'Connor. Patrick vient d'une famille de mafieux notoires, c'était un voleur incroyablement doué. Un faussaire, un arnaqueur. Mais de grande classe, à la Arsène Lupin ou Neil Caffrey! Le physique aussi, la classe, le goût du luxe, toute la panoplie... Je dis était car, 6 ans avant le début de notre affaire, Patrick s'est livré au FBI pour sauver sa sœur de la prison. Il a travaillé pendant 3 ans (dans la joie et la bonne humeur) sous les ordres de Liz, et considère qu'il a payé sa dette. Enfin payé, façon de parler, car les vieux réflexes ont la peau dure. En apparence, Patrick s'est reconverti dans l'écriture de scénarios de films à grand succès (vague similitude avec Rick Castle peut-être?), mais une fois encore sa petite sœur l'appelle à la rescousse. En apparence, certes, mais qu'en est-il en réalité?...

Pour aider sa sœur, Patrick est prêt à beaucoup de choses. Même à retravailler avec Liz. Qui n'est pas convaincue que Patrick soit tout à fait blanc dans cette affaire... Nos héros se connaissent bien dès le début du livre, et c'est agréable en un sens car, non, ce ne sont pas des retrouvailles, mais on plonge très vite dans le cœur du sujet. Ce n'est pas la guerre entre eux, mais pas le grand amour non plus, forcément, le voleur et la policière. Liz voit le monde en noir et blanc et Patrick, avec son passé de voleur ne peut appartenir qu'à la première catégorie. J'étais vraiment curieuse de voir comment l'auteur allait s'en tirer pour expliquer le changement d'opinion de Liz sur la moralité de Patrick, comment elle allait accepter de voir une situation en nuances... Je dois avouer que c'est pour moi un retournement mené brillamment.

Je ne vous en révèle pas plus, car le livre ouvre avec le retour de Patrick, venu mener l'enquête pour le compte de sa sœur. L'intrigue policière fonctionne bien, le suspens n'est pas insoutenable mais l'histoire est prenante, et sans être franchement un thriller, Money, Honey présente plus de substance « policière » qu'un Julie James avec notamment un méchant qui m'a quelque peu inquiétée par moments.

Enfin, on retrouve entre Liz et Patrick les étincelles qui annoncent un couple intéressant, et tout autour d'eux, la galerie de personnages secondaires savoureux qui permettent au lecteur (donc nous) de profiter d'un décor bien posé pour voir se dérouler notre histoire...

Si vous aimez les policiers contemporains légers et pétillants, je vous recommande donc (avec enthousiasme) de mettre la main sur Money, Honey!

Et si vous ne connaissez pas encore Castle, allez tout de suite réparer cette erreur!
(tu as vu Tam-Tam comme je suis trop forte à réussir à parler de ma série chérie alors qu'on ne devrait normalement écrire que sur des livres?) ^_^
(lecteurs, je sens qu'il va y avoir des représailles ici bientôt!)
(gardons l’œil ouvert...)  

  
Bonne lecture,
Chi-Chi
  
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