29 mars 2013

Destiny de Carly Phillips...

Pendant les vacances d’hiver, j’ai été fouler la terre de Phoebe, Dan, Molly &co (voir la Série des Chicago Stars), comme Tam-Tam l’été dernier ! Et oui, ce fut un véritable pèlerinage pour moi et c’est la valise pleine de romances, aux titres prometteurs (ou du moins aguicheurs) et aux résumés sulfureux, que je suis rentrée au bercail !  Malheureusement, j’essuie ma première déception. Aujourd’hui, pour la première fois en ce qui me concerne, je vais vous faire la chronique d’un livre que je n’ai pas apprécié et pour être entièrement honnête, que je n’ai même pas terminé.

Il s’agit de Destiny de Carly Phillips. Ce livre n’est pas mal écrit. Non. Le problème n’est pas là. Cependant il y a un quelque chose qui demeure gênant. J’ai essayé de mettre le doigt sur ce quelque chose et ce n’était pas évident !

Je l’ai dit, répété, re-répété, je suis très friande de héros beaux, ténébreux, mystérieux, au passé lourd. On rêve toutes d’arriver ainsi dans la vie d’un homme, telle une sauveuse, et le sortir de sa spirale infernale, de lui faire croire en l’amour (oui, on en rêve toutes n’est-ce pas ? (ou suis-je en train de vous faire douter de ma santé spirituelle?))...

En fait, le cliché est d’une certaine façon incontournable dans la romance. Cependant, ce qui fait la différence c’est lorsqu’il est bien ou mal utilisé. Ici, il sonne creux, faux. Comment des auteures arrivent-elles à rendre le cliché, sinon réaliste, un tant soit peu crédible ? Dans ce cas, l’auteur se contente d’écrire ce que nous avons envie de lire. Rien n’est amené de manière subtile afin que nous, lectrices fières et critiques, nous ne nous rendions même pas compte que l’histoire rentre en collision faciale avec les clichés suprêmes de la romance.

Afin de mieux expliquer ce qui m’a tant déplu, je vais procéder à un rapide résumé de la trame :
Il s’agit d’une série se déroulant à Serendipity.
Parenthèse : C’est agaçant comme dans les romances il n’est jamais indiqué si le livre est tiré ou non d’une série. Ce n’est qu’en rentrant chez soi et en entamant le bouquin qu’on réalise qu’il doit probablement manquer un morceau ! Cela n’a pas manqué ici, j’ai donc en ma possession le tome 2, le premier relatant de l’histoire du frère aîné de Nash, Ethan. Fin de la parenthèse.
Nash Barron, avocat de profession, est le deuxième d’une fratrie de trois. Au mariage de son frère aîné il fait la connaissance de Kelly Moss. Kelly Moss est la demi-sœur de Tess qui est également sa demi-sœur à lui. Aucun lien de parenté, je vous rassure. Il a le même père que Tess, et Kelly la même mère. Une incontrôlable attirance plus tard, il s’entiche de cette Kelly au risque de mettre en péril la fragile relation qu’il a avec sa demi-sœur qui traverse quant à elle la dure période de l’adolescence et qui a de multiples raisons de détester la vie (comme une mère absente, au hasard). Bref, vous visualisez le schéma. A cela s’ajoute bien entendu, des histoires de familles très compliquées, un passé qu’on croyait enterré qui resurgit, des ex qui ne se font pas oublier, blablabla.

Le pitch m’avait intrigué, mais c’en est resté là. En vrac, voici quelques éléments qui m’ont passablement irritée et qui m’ont poussée à abandonner la lecture :

-Une entrée en matière beaucoup trop rapide.
1er page : il ne peut détacher son regard d’elle pendant la cérémonie (nous sommes au mariage du frère aîné).
2ème page : ne tenant plus (rapport très conflictuel avec le dit frère), il décide de quitter la cérémonie.
3ème page : elle l’en dissuade (premier échange de paroles donc).
4ème page : elle l’entraine dans un coin pour danser et ils s’embrassent !
Youpi ! Le baiser a beau «éveiller» notre héro, l’enrober de « chaleur » et de « désir » (ce qui n’était pas arrivé depuis son divorce, attention !), je dis non, non et non. Trop facile !

-Madame est bien sûr aux antipodes de Madame Ex et Monsieur n’avait JAMAIS été attiré par une femme pareille auparavant. Vu, revu, et re-revu ! Si au moins l’auteure ne se contentait pas de le dire mais nous expliquait un peu pourquoi….

-Avez-vous aussi remarqué comment dans les romances, les protagonistes arrivaient drôlement bien à décrypter les regards/ comportements/ attitudes, à saisir le mal être des autres rien qu’en les observant ? Ils sont étonnamment perceptifs et ont une maîtrise de la psychologie humaine comme cela se voit rarement ! Pour illustrer mon propos, permettez que je cite un extrait.
« In his eyes, she saw a pain that touched her deeply ». Kelly put voir dans ses yeux une douleur qui la toucha profondément… WHAT ? Il s’agit donc de leur deuxième entrevue : rencontre parent-prof, en l’occurrence frère/sœur-prof. C’est que Kelly n’a pas les yeux dans sa poche, elle est tout yeux tout oreille et après tout, ça saute aux yeux.

-J’en ai aussi plus qu’assez de ces « je ne sais quoi qui fait que » revisités à toutes les sauces. Il ne sait pourquoi mais elle l’attire. Il ne sait pourquoi mais il veut se confier en elle. Il ne sait pourquoi mais elle le comprend mieux que son ex-femme en 10 ans de vie commune. Pourquoi chercher à creuser un peu les personnages quand un léger flou artistique et une pincée de sentiments obscurs font parfaitement l’affaire. Un « pressentiment» d’un côté, une «intuition» de l’autre, et le tour est joué ! Grrr ! [Frustration]

-Surtout, ce qui m’agace par-dessus tout c’est le coup du « jamais cela n’avait été aussi bien » après la première nuit passée ensemble. J’en peux plus de cette déclaration là. Les deux héros qui se rendent compte que jusqu’à maintenant ils étaient passés à côté de beaucoup de choses dans la vie, presque tout en fait, et qui la redécouvre ensemble, la vie, la vraie, j’en ai ma claque !

Finalement, j’espère ne pas avoir choqué la sensibilité de nos lecteurs/lectrices en étant un peu virulente. Je pense d’ailleurs que Destiny n’arrive pas à la cheville de SFALO en matière d’irritation et d’exaspération! Néanmoins, il comporte selon moi les nombreux défauts que les non-connaisseurs de la vraie et bonne romance reprochent souvent à genre là. Il remplit son quota de facteurs pas crédibles du tout, et le dépasse largement même, me fatiguant avant la fin.

La prochaine fois sera meilleure !
Romantiquement vôtre,

Lady D.
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27 mars 2013

On prends les mêmes et on recommence...

T. veut que je réponde au tag de Yueyin mais ce n’est pas drôle, elle a déjà dit beaucoup de choses que j’aurais voulu dire ! (ce n’est pas pour rien que nous sommes siamoises séparées à la naissance…) Donc, mes excuses par avances pour toutes les redites et révélations fracassantes qui vont suivre.
 

Mais pour la peine je répondrais à ses questions aussi ! (puisque je ne peux pas renvoyer le tag non plus) 

(et oui, la photo n'a rien à voir, mais je la trouve jolie...)

1/ A tout seigneur tout honneur, commençons par le commencement : quel est votre dernier livre coup de cœur (ça peut servir) ?
Grooooosse surprise, The best man de Kristan Higgins!!! Cf ma chronique pour de plus amples informations… 
 
2/ Et le dernier qui vous est tombé des mains (idem) ?
Rien, je me contente très délicatement de supprimer le livre, de rage, de mon kindle. Mais sans rien faire tomber, je soigne ma technologie… 
 
3/ Quel est votre personnage de fiction incontournable inoubliable ?
Facile aussi, les Colin de ma vie… On me demande en coulisse si je n’ai pas peur de m’en lasser, pour l’instant ils restent assez rares (et j’ai aussi lu des mauvais livres avec des mauvais Colin), c’est juste qu’entre le Colin de JQ et celui de SEP, je reste toute émotionnée.
Et sinon, Sir Percy, le héros inoubliable du Mouron rouge, mon premier roman de cape et d’épée et mon premier héros romantique…
Oui, j’aime les héros aux noms douteux, c’est mon talon d’Achille !

4/ Que vous évoque les contes de Canterbury ? Ceux qui l'ont lu ont-ils souffert ?
Chaucer (que je veux toujours appeler William même si je sais que ce n’est pas ça mais je ne me souviens jamais de son prénom). Littérature anglais du 14eme ou 15eme siècle si ma mémoire est bonne.
Ma mémoire est pleine de choses dont je ne compte pas me servir un jour... Et donc, un classique je ne n’ai pas prévu de lire mais je vais plus m’intéresser à la partie Canterbury de la question, petite ville charmante que je vous recommande d’aller visiter à l’occasion (magnifique cathédrale, excellent fudge…). 
 
5/ Salé ou sucré ?
Les deux, cela dépend de mon humeur. Mais plus salé… Sauf le chocolat.

6/ Biscuits ou bonbons ?
Biscuit, sans hésiter (sauf si on considère que le chocolat est un bonbon – mais je crois que le chocolat est hors-catégorie) (j'ai mentionné que j'aimais le chocolat?)
 
7/ Ovin ou caprin (justifiez vos réponse que diable) ?
Les deux tant que ce n’est pas bleu. Jamais de bleu dans mon assiette, c'est interdit par ma religion.
 
8/ Où étiez-vous le 13 mars 2013 vers 20H30 ?
A Genève, en train de papoter au coin du feu avec une tisane et de faire des nattes à ma petite cousine. En train de trépigner parce que je voulais pouvoir aller lire la suite de mon livre et que ce n’était pas encore l’heure d’aller dormir !  (et j'ai répondu à cette question après avoir consulté mon agenda parce que j'ai la mémoire d'un poisson rouge)
 
9/ Y a-t-il de la vie sur Mars ?
Honnêtement ? Je m'en fiche. J’aviserai pour savoir comment je veux réagir s’il s’avère un jour que c’est le cas. En attendant je m’inquiète de la vie sur Terre et c’est déjà bien assez de stress ! 
 
10/ Connaissez-vous la réponse à la grande question de la vie, de l'univers et du reste ? Et la question ?
Comme T., 42 évidemment, on a les références que l’on peut ! 
Et la question est qu’il n’y en a pas justement… Tout ceci n’est qu’un gigantesque malentendu !
 
11/ Si vous étiez un super-héros ou une super-héroïne, comment serait votre costume ?
Je ne serai jamais une super-héroïne, je n’aime pas assez l’aventure pour cela… Princesse me convient très bien, je peux porter des robes froufroutantes à paillettes ! (enfin pas dans la rue hélas) (j'ai essayé pourtant mais je ne passais plus les portes du métro) (et les talons ça fait mal aux pieds à force)

Maintenant les questions de T... 
1) Quelle est votre comédie romantique préférée, et pourquoi?
Love Actually, sujet sur-traité mais dont on ne parle jamais assez ! (et Mamma mia, pour les chansons) (d'ailleurs vous remarquez que je me suis arrangée pour caser les deux sur le blog!)
 
2) Quel héros est resté avec vous si souvent, que vous vous surprenez à comparer les hommes à ce héros sans même vous en rendre compte?
Aucun, je fais vraiment la part entre réalité et fiction, en dépit des apparences ! Et puis comme T. je me méfie des héros de romance en vrai, il vaut mieux rester dans le fantasme...
 
3) Plutôt historique ou contemporain? Et pourquoi, quand, comment?
Par phases… Totalement contemporain en ce moment, parce que l’historique est toujours un peu plus torturé et c’est la dernière chose que je veux en ce moment. Plus c'est facile à lire et mieux je me porte. (attendez de voir la super booklist de la mort que je vous ai concocté pour la semaine prochaine)
 
4) Quel morceau de musique vous amène immanquablement le sourire aux lèvres? (pourquoi celui-là d'ailleurs?)
Save the last dance for me des Drifters. Dernière scène du film The wedding date et plus jolie chanson d’amour de tous les temps selon moi. 



Puis sinon en vrac les hymnes divers et variés avec les amis et la famille, Le jerk de Thierry Hazard, Le crépi d'Oldelaf, les beautés mentionnées par T. la semaine dernière, Mon père était tellement de gauche des Fatals picards, Infréquentable de Bénabar, La poupée de Chantal Goya, La chenille de La bande à Basile, Pomme et cie de Frank Adamo, vous voyez, que des grands moments d'histoire musicale hautement classieux! 

(j'aurais mieux fait de laisser le doute planer sur mes gouts et juste vous parler des Drifters peut-être?)
  
5) En romance, quel est l'importance du physique du héros dans votre lecture? (oui, je sais, je pose des questions hyper profondes)
Pas particulièrement grande, je ne me représente jamais le héros physiquement quand je lis. Il « existe » sans caractéristiques, et je suis agacée quand l’auteur insiste trop lourdement et m’empêche de faire abstraction.
 
6) Que-ce qui vous rend chèvre en romance? Quels éléments vous font pester et presque reposer le livre?
J’ai plein de pet-peeves, mais un bon auteur pourrait presque tout me faire admettre. Il ne faut jamais dire jamais, demandez à T. ce qu’elle en pense !
 
7) Qu'est ce qui dans un synopsis vous fait sauter sur le livre quasi systématiquement?
Rien. (non, le prénom Colin n'est pas non plus un argument suffisant) Même pour les caractéristiques qui m’attirent, je me renseigne, je vérifie… Je achète rarement un livre sur le synopsis seul en fait !
 
8) Quelle est l'importance de la romance dans votre vie?
Pas très importante, comme ce blog le montre si bien ! J'ai compté, 100 romances tout rond lues en 2012.
 
9) Comment êtes-vous tombée du côté rose de la force?
La vraie question est plutôt, comment pourrait-on résister au côté rose de la force ? 

Enfin, histoire classique, j'étais jeune et innocente, etc etc...
 
10) Quel genre d’héroïne êtes-vous?
Aucune particulièrement. Elinor Dashwood ou Penelope Featherington si j’en crois certains tests hautement scientifiques qui trainent sur internet… Disons que cela dépend du jour et de mon humeur. Mais que ces deux-là me plaisent bien, ce sont des femmes fortes et de bons modèles.
 
11) Quel est votre genre de héros? (alpha, beta, oméga 3?)
Peu importe, tant qu’il est en adoration devant son héroïne et qu’il fait le nécessaire pour la mériter. (j'avoue une tendresse particulière pour le héros beta, ne serait-ce que parce qu'il est plus rare) (et que j'ai moins de mal a le projeter dans le réel que le alpha surpuissant) (qui, je l'avoue, a un bon potentiel dans mon imagination) (mais oméga 3, je cherche encore, jamais vu) (dommage d'ailleurs, je suis curieuse!)

 
Voila, j'espère que cela répond aux questions insoutenables qui vous brulaient les lèvres depuis toujours? 

Quand à la règle, reprend qui veut et n'a pas encore été tagguée 27 fois ces dernières semaines! 
 
Bonne journée, 
Chi-Chi
 
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25 mars 2013

De l'amour en BD, challenge accepted...

Début 2013, je faisais un coming-out. Je lis de la bande-dessinée. J'en lis même beaucoup (l'état de mon palais peut d'ailleurs attester de cette passion). Et de l'amour dans la BD, à l'époque, je n'en avais point trouvé!

Mais j'avais alors ajouté que j'allais m’enquérir de l'aide d'un expert pour trouver LA bande-dessinée qui conjuguerait les héros, la rencontre et le happy-end.

Mon libraire n'a pas froid aux yeux. Il aime la difficulté, il aime les défis. Et par un bel après-midi, nous avons tous deux fureté dans sa boutique à la recherche du saint Graal (qui parait-il est un récipient et non une pierre incandescente).

Il a eu bien du courage. Écopant de mon froncement de sourcils de bibliothécaire acariâtre quand il osait seulement suggérer un livre dont la fin n'est pas à la hauteur de ce blog, répondant honnêtement à mes questions "subtiles" :
Ils finissent ensemble? Euh... disons qu'à un moment oui, mais qu'après la cousine.... Prrrr!!!! (il faut m'imaginer la langue dehors, en train de faire ce bruit très "féminin" avec le pouce vers le bas en signe de contestation)
Ils finissent en vie? Euhh... plus ou moins.... disons que... Prrrr!!!!
Ils finissent dans la même dimension? (oui, parce qu'un héros qui quitte la femme de sa vie parce que c'est son devoir, c'est no way en ces murs!)

Mon pauvre libraire a fini par rire de mes exigences, et est a présent complétement au point sur le concept du livre "poney-paillettes". Et depuis, quand il me voit, il me présente les dernières sorties en incluant le facteur poney paillettes à la fin : "Cet ouvrage est formidable... bla... bla... mais ça ne remplit pas les exigences poney-paillettes".

Je l'aime mon libraire, je vous l'ai dit?

Bref, nous avons fini par aboutir à une petit liste de bande-dessinées à découvrir, et je travaille progressivement à lire toutes ces petites merveilles!

En exclusivité devant vos yeux ébahis, la liste poney-paillette de la bande-dessinée!

La fille du professeur par Guibert et Sfar:
Liliane et Imhotep IV s'aiment. Qu'Imhotep soit une momie et que 3000 ans les séparent n'y fera rien. Ces deux-là s'aiment et sont prêts à braver des obstacles au péril de leur vie pour vivre leur amour. Bien entendu, ce n'est pas du gout des pères respectifs de nos deux tourtereaux... Et Imhotep III est prêt à tout pour protéger son fils de lui-même.
La BD est drôle, poétique et la fin est poney-paillettes. Je ne peux que regretter de ne pas avoir pu assister à la rencontre entre eux!


Albin et Zélie par Yannick Marchat:
Albin est timide, introverti et assez solitaire. Il vit avec son poisson rouge, et n'aime pas vraiment sa vie. Un jour, il croise Zélie. Il tombe amoureux. Zélie, 22 ans et toutes ses dents, est une recordwoman du mec pourri. Il n'y a que ce genre de mec qui l'attire. Autant dire qu'Albin, sa carcasse hors-norme, sa gentillesse et sa passivité devant les choses, ce n'est pas sa définition du BG. Et ce n'est pas l'arrivée des martiens et la perte du sens des réalités qui aideront. Zélie devra faire le chemin seule, alors qu'Albin attendra, patient.
Indéniablement, cet histoire est très métaphorique. Et même si le happy-end est présent, je n'ai pour ma part pas compris les choix de l’héroïne. A tel point que je m'interroge toujours sur la viabilité de ce happy-end...


Pink Daïquiri par Habart, Théry, Grazini et Bax:
C'est une bande-dessinée à double entrée qui raconte la même histoire mais du point de vue des deux héroïnes : Clémence et Alixia. Après une rupture de fiançailles très douloureuse, Clémence cherche l'amour, le vrai. Mais Clémence se pose des questions, cérébralise tout, se met des frontières...
Alixia est une séductrice qui plait aux garçons. Même si elle se montre insouciante et fait preuve d'assurance, parfois elle est lasse...
Ce genre d'histoire double, j'aime beaucoup. Découvrir la même histoire d'un point de vu différent est toujours un plaisir pour moi. Je suis à la recherche des détails, des ressentis, des révélations de conversations incomprises... C'est ce qui m'a fait beaucoup aimer Le journal de Mr Darcy, ou la série Cavendish/Windham de Julia Quinn. Alixia et Clémence sont complémentaires, un peu comme les deux faces d'une pièce. J'ai une affection particulière pour Alixia, même si l'histoire de Clémence me plait plus... Et comme dans les cas, il y a un héros et un happy-end, la princesse en moi est comblée!


Tout sauf l'amour par Bihel, Toldac et Makyo:
Nina est anhédonique (à vos souhaits). Ce qui, dans le langage vernaculaire signifie qu'elle n'aime rien, ne crois ni au bonheur ni au plaisir et s'applique avec soin à l'éviter. José, spécialiste des mécanismes névrotiques et hormonaux de l'amour est engagé un jour par le père de Nina pour tenter de lui redonner goût à la vie. Il a en effet tout essayé, sauf l'amour...
J'admets avoir été plus que réticente au départ. Je veux dire, avec un titre pareil, je sentais d'ici l'histoire qui allait se finir comme elle avait commencer, avec moi frustrée entre les deux.
Mais que nenni! Cette BD est un bijou poney-paillette! Il y a tout, les héros, la rencontre, et le happy-end!
Mon libraire s'est surpassé sur ce coup là, à tel point que je n'évoquerais pas le fait que j'aurais aimé que cela dure quelques planches de plus... Si? Non?

Quatre happy-end! Si ce n'est pas formidable!
Toutefois, parce que votre banquier fronce les sourcils, là, dans le fond, s'il ne devait y en avoir qu'une à vous recommander, "Tout sauf l'amour", les yeux fermés!

  
Bonne lecture,
Tam-Tam
   
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22 mars 2013

Où l'on continue à vous raconter des histoires...

Parlons aujourd'hui de La princesse aux pinceaux magiques de la Comtesse de Bonaugur. Née en 1918, elle vit dans une maison de retraite en Alaska, entourée de ses 5 chats Berlioz, Toulouse-Lautrec, Marie-Madeleine, Duchesse et O‘Mazette. Très attachée aux valeurs du passé, elle a déjà publié « La règle en fer, le fouet et le bonnet d’âne : comment donner une bonne éducation à vos enfants », « Le retour aux jupes en dessous du genou » et « Du droit de porter des strings » et s’essaie avec brio à la fiction avec « La princesse aux pinceaux magiques ».
  
Il était une fois au pays des princesses la princesse Cissile. Tout le monde l’aimait parce qu’elle était bonne et cultivée, même si elle était mauvaise perdante. Elle avait quatre frères, tous plus forts et intelligents les uns  que les autres et une sœur ingrate. Mais ils étaient tous loin à présent, mariés/pacsés avec des rois et des reines de contrés éloignées. Elle avait reçu une véritable éducation de princesse : elle dansait avec plaisir, lisait volontiers, savait dire « Enchantée de faire votre connaissance » en vingt-quatre langues (dont en morse) et écrivait couramment en latin, en grec et en hiéroglyphes. C’était une princesse libérée. Elle aimait raconter qu’elle savait changer une roue. 

Cependant, la princesse Cissile avait un secret qu’elle gardait bien précieusement : ce qu’elle aimait par-dessus tout c’était la peinture ! Elle était heureuse avec des pinceaux, une toile (en lin parce que le coton ça boulotte) et un chevalet. Elle passait des heures et des heures dans son donjon gardé par un dragon à peindre des toiles, des triptyques, etc . Personne ne l’y dérangeait, puisque son dragon, Mushu de son petit nom, dissuadait les plus téméraires.

Parfaite sous tous les rapports, il manquait tout de même quelque chose dans la vie de la princesse pour être totalement heureuse : un  prince !
Elle avait bien eu quelques « affairs » (comme on disait dans les bouquins de sa bibliothèque) mais aucun d’eux n’avait été l’amour de ses rêves, celui avec qui elle chanterait « aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, aimer c’est monter si haut, c’est toucher les ailes des oiseaux » et autres envolées lyriques sur le thème de l’amour. Cissile rêvait du prince charmant, le vrai, le seul, celui avec un grand P comme prince ou P comme parfaitement parfait.  Alors, Cissile était triste parfois parce qu’elle se lamentait de ne voir arriver son fidèle et preux chevalier avec qui elle allait avoir beaucoup d’enfants (qu’ils adopteraient et avec qui ils vivraient heureux jusqu’à la fin de leurs vies). 

Comme toutes les princesses, Cissile avait une Fée comme Marraine.  Elle s’appelait la Fée Moirévée et veillait sur elle attentivement. A chaque anniversaire, elle se creusait la tête pour trouver un sort original et dans l’air du temps ( il faut avouer que Cissile attendait beaucoup des cadeaux reçus le jour de son anniversaire, certes moins que sa sœur mais tout de même. La Fée Moirévée avait donc la pression) . Un jour qu’elle vit Cissile triste pour ses histoires de cœur, à se lamenter de ne voir arriver l’homme parfait, elle se dit : « Trop c’est trop je vais donner un petit coup de pouce au destin ».

Certes, il y avait des règles, elle ne pouvait pas transformer quelqu’un en l’homme parfait, ne pouvait forcer quelqu’un à tomber amoureux etc… Moirévée se creusa les méninges et trouva THE idea.  Elle avait hâte de lui offrir.
Cissile organisait souvent des diners avec ses amis proches : Hugh le jardiner du château, la comtesse Guillemette, la princesse Tam-Tam  avec qui elle partageait son amour des livres, Edward le gardien de Mushu (pratique d’être amie avec le gardien de celui qui te garde) (liste non exhaustive). Elle faisait souvent  des quiches pour les régaler (quiches au saumon avec plein de crème, et même qu’elles étaient parfaitement cuites !).  Elle s’entendait très bien avec tous. Elle ne les trouvait pas parfaits pour autant ! Edward et Hugh  étaient très beaux, mais l’un  un peu trop « geek » et l’autre trop orienté « foot », ce qui avaient le don de la mettre hors d’elle. Et Cissile recherchait la perfection.
Le jour de son anniversaire arrivait à grand pas…Et voilà, une bougie de plus au gâteau d’anniversaire de la princesse (je n’ai pas dit combien il y avait de bougies, on ne demande jamais l’âge d’une jeune femme, non mais, quel toupet).
Sa mère, la reine B. avait préparée un énorme festin pour l’occasion. Tartelettes aux myrtilles, crêpes au nutella, cookies aux pralines (d’ordinaire, elles n’aimait pas les cookies, mais quand il y avait des pralines… ah les cookies aux pralines), des cakes au chèvre frais et aux olives, des tapenades en tous genres etc … Puis vint le fatidique moment de l’ouverture des présents. Le roi de Birmanie lui offrit un chameau, le prince de Monaco un casino, la princesse de Clèves une bibliothèque, l’empereur de Papouasie une des huit merveilles du monde (pourquoi crois-tu qu’il n’y en a plus que sept maintenant ?), ses parents un château en Espagne, Hugh un parfum,  Edward des mains d’argents pour ranger ses bracelets… C’est alors que la fée Moirévée arriva dans un éclair de chocolat… roulement de tambour et chants de troubadours. 

Moirevée annonça fièrement le souhait qu’elle lui accordait. 
A chaque équinoxe de printemps tu pourras rendre réel un de tes dessins. Pour cela, il faudra que tu clignes des yeux trois fois devant le tableau en question et que tu récites ces mots magiques :
« Waddiwasi que ce tableau prenne vie»
Toute la cour resta ébahi devant ce présent si original et si plaisant.
Quelques mois passèrent. Cissile savait d’ores et déjà le tableau auquel elle allait influer un souffle de vie. Ce tableau elle le peaufinait depuis des mois. LE Prince Charmant. Il avait (entre autres, la liste est longue et non-exhaustive) des yeux bleus rieurs, un air doux, un sourire charmeur, des pommettes intelligentes, des boutons de manchettes efficaces, un pantalon avec beaucoup d’humour, des mains sincères, des souliers protecteurs et une ceinture costaude. Le jour où le règne de l’astre lunaire dura aussi longtemps que son confrère céleste,  Cissile cligna trois fois des yeux et prononça la formule magique… Et paf, ça a fait des chocapics (du latin chocapicum : qui veut dire étincelles, ne se méprenons pas). Le prince était là, beau comme un dieu, sentait bon le sable chaud, fort comme Hercule, un pro, l'Apollo du show, un monstre sacré qui met tous les monstres KO.
Cissile était ra-vie. Il correspondait à sa vision du Prince dans les rêves les plus fous.
« Bonjour Cissile, Je m’appelle le Prince Parfait. Vous êtes la princesse des mes rêves. Je ne peux déjà plus vivre sans vous. Vous êtes la pièce manquante du puzzle de mon cœur. »
Cissile était charmée. Même si techniquement, c’était vrai, sans elle et son sortilège, il ne pouvait pas vivre…
«  Ma mère est la fée Dulojie et m’as transmis son savoir. Pour te prouver mon attachement à toi, je souhaiterais te concocter un banquet pour ce soir ! »
Cissile était enchantée. Elle prit un bon bouquin (« Ain’t She sweet » ) et se prélassa jusqu’à l’heure où le Prince Parfait la fit prévenir que le repas était servi. Cissile vint, Cissile vit, Cissile fut vaincue. Chandelles, pétales de roses, feu d’artifice, musique d’ambiance, cygnes sur le lac, bougies, paillettes dans l’air, doux parfum d’encens, arc-en-ciel (ça aide d’être pote avec le Soleil et la Pluie), rien n’avait été laissé au hasard.
« Mon amour, avant de commencer notre souper, je voudrais  t’offrir ce petit présent en témoignage de mon affection.» dit Parfait en lui tendant un paquet. Cissile défit les rubans roses et le papier argenté pour découvrir, ô comble de satisfaction, le dernier sac Nat & Nin.
Cissile était bouche-bée. Parfait était parfait. Ses cadeaux, ses attentions, tout était toujours… parfait comme lui. Le repas commença (avec un feu d’artifice dans son palais). Le charme avait pris. Au moment du dessert, le prince Parfait récite (matez le présent de narration pour rendre l’intrigue plus vivante) un poème en alexandrin qu’il avait composé pour sa dulcinée. (Petits curieux, vous vous demandez ce qu’il a bien pu lui dire. La discrétion voudrait que je ne vous répète rien mais je vais vous faire l’immense faveur de vous dévoiler quelques vers histoire de vous mettre l’eau à la bouche «  Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues. Je t’aime pour tous les temps où je n’ai pas vécu […] »)
Cissile était aux anges, rayonnante, heureuse, épanouie, sous le charme, et cetera et cetera. Elle était amoureuse du parfait Prince Parfait, un prince pas en toc et sans tics. Ils parlaient mariage et appart.
Un vrai conte de fée en vérité.
OUI mais. Au bout de une semaine :
Cissile était un peu contrariée. Parfait était vraiment trop parfait : elle n’avait plus besoin de faire quoi que soit. Il faisait tout, tout, tout, du ménage au repassage en passant par les massages. Il prévoyait les moindres envies de Cissile. Il était irréprochable, toujours là pour elle et toujours prêt à lui faire plaisir. Certes, elle pouvait peindre autant qu’elle voulait, mais elle n’était pas une princesse oisive. Elle finit par se raisonner en concluant qu’après avoir chercher tant d’années l’homme parfait, elle n’allait pas râler, une fois trouvé, qu’il soit trop parfait !
OUI mais. Au bout de deux semaines :
Cissile était très contrariée. Parfait était toujours trop parfait et elle se sentait parfois en sucre à trop vivre à ses côtés. Or, comme nous avons déjà pu voir au début de cette histoire, Cissile était une princesse libérée. Parfait était infaillible, or parfois elle aurait voulu qu’il ait besoin d’elle autant qu’elle pouvait avoir besoin de lui. Elle lui fit part de son désarroi et Parfait se montra si compréhensif et si prompt à réagir qu’elle lui pardonna sur le champ.
OUI mais. Au bout de trois semaines :
Cissile était agacée. Parfait était toujours lui-même c'est-à-dire trop parfait, et elle en avait marre de se sentir imparfaite. Elle alla en parler à Hugh pour lui demander conseils, qui lui expliqua que l’amour parfois demandait des concessions. Peut-être Parfait n’avait pas encore compris que Cissile voulait qu’il la protège moins. Il lui conseilla patience, tolérance et mise au point. Ce qu’elle alla faire. Il y eut du mieux.
OUI mais. Au bout de quatre semaines :
Cissile était vénère-sa-grand-mère. Elle appela sa marraine la fée et lui confia ce qu’elle avait sur le cœur, c'est-à-dire qu’elle lui expliqua pourquoi elle en avait gros sur la patate. Parfait était peut-être un prince idéal, exemplaire et qui ne laissait rien à désirer mais Cissile ne pouvait l’aimer. Elle pouvait avoir du respect, elle pouvait être admirative, elle pouvait le remercier de toutes ses attentions mais elle ne pouvait pas l’aimer. Elle avait besoin qu’il lui ouvre son cœur et lui montre ses faiblesses, elle avait besoin qu’il se confie à elle en retour de ses confidences. Hugh se confiait bien à elle, comme elle savait qu’elle pouvait se confier à lui. Parfait était parfait mais finalement ce n’est pas ce qu’elle voulait. Elle s’était trompée sur ce qu’elle attendait de son prince charmant. Elle aurait même accepté qu’il aime le foot s’il avait su lui montrer qu’elle lui était indispensable. 

Elle ne voulait plus d’un prince parfait, elle ne voulait même plus d’un prince du tout. « Je veux  un homme et que j’aime, et qui m’aime et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, et m’aime et me comprends. » Pas une, pas deux secondes ne se déroulèrent avant qu’un flash, qu’un éclair de compréhension ne vint écarquiller les yeux de Cissile. L’homme qui lui fallait, l’homme qui aimait certes le foot, mais avait toujours été là pour l’épauler quand elle avait besoin, tout comme elle avait toujours été une oreille à qui il pouvait se confier, cet homme qu’elle attendait, elle l’avait devant les yeux depuis longtemps. 

Cet homme c’était Hugh.

Elle courut jusque chez lui, les yeux plein de larmes (de joie évidemment). La voyant en pleurs, Hugh grinça des dents, serra les poings pour contenir sa rage et s’exclama que le prince Parfait-tement crétin avait encore fait des siennes et qu’il allait lui toucher deux mots car il ne pouvait continuer à rendre Cissile malheureuse.
Cissile lui coupa la parole pour lui annoncer :
« Deux mots tu dis, moi j’en ai trois à te dire : je t’aime »

Parfait, comme il était Parfait, comprit qu’il était de trop et que la Princesse avait enfin trouvé chaussure à son pied. Il décida de retourner dans son tableau. Après tout, ses frères Aimé et Désiré l’attendait pour finir la partie de poker.
Abasourdi, ébahi, interloqué, éberlué, époustouflé, Hugh ne sut que lui répondre alors il décida de l’embrasser. Un an plus tard, ils se marièrent et eurent beaucoup de bibliothèques.

Première morale de cette histoire :
Tu fais erreur,
demoiselle au grand cœur
si tu crois que tu es à la recherche d’un homme parfait.
Un homme sans défauts tu le trouveras surfait.
Toi ce que tu veux, dans le fond
C’est un amour si beau et si fort qu’il frôle et les étoiles et la perfection.

Deuxième morale de cette histoire :
Quand on s’appelle Hugh, pas besoin de chercher le bonheur longtemps,
car un jour, il viendra à vous en courant.

Morale selon Victor Hugo :
« Il reconnut qu'être parfait, c'est être incomplet. N'ayant que des qualités, il résolut de se donner des défauts. » (comme jouer au poker par exemple)

Remerciements : Pour leur soutien, leur inspiration, je voudrais remercier mes maîtres Charles Perrault et la comtesse de Ségur, ma muse Cécile R., mon confident Paul Eluard, mon livre de chevet Beaudelaire, mon pote Gérard Presgurvic, mon amoureux Hugh Jackman, mon ex Edward Norton, mon humour Jessie Trodrole, et bien sur vous mes lectrices ( oui lectrices, restons réalistes).


Alors, ça se passe comment niveau références aujourd'hui? La Comtesse s'est un peu lâchée je crois! 

Bon vendredi, 
Chi-Chi
 
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20 mars 2013

Les questions de Yueyin


Petit tag à Vera Cruz mes amis!
J'ouvre le bal, et laisserai à ma comparse le soin de répondre aux questions de Yueyin de son côté ultérieurement... Car il va me falloir concentration et attention pour relever le défi du "tag" en alliant l’honnêteté, la langue de bois, l'esprit et l'humour...

1/ A tout seigneur tout honneur, commençons par le commencement : quel est votre dernier livre coup de cœur (ça peut servir) ?
Vous allez rire, mais si je connais la réponse de Chi-Chi à cette question (The Best Man de Kristan Higgins), j'ai du mal à me décider...
Si l'on en crois mon rythme de lecture de ces derniers temps, on pourrait penser que la réponse est simple, mais si les livres que j'ai lu depuis début 2013 sont globalement bons, il n'y en a aucun qui soudainement me fait avoir envie de vous hurler de sauter sauvagement dessus! 
J'ai envie de vous recommander "White Lies" Linda Howard (parce que j'avais oublié à quel point le mâle alpha howardien peut être séduisant à souhait). 
Et vous dire que je suis présentement dans le dernier Elizabeth Hoyt (Lord of Darkness) depuis ce matin, et que j'aime beaucoup (soupirs et papillons inclus).

2/ Et le dernier qui vous est tombé des mains (idem) ?
Un instant, je m'en vais vérifier le titre...
Domaine des murmures, Carole Martinez. Pourtant Prix Goncourt des Lycéens, j'ai du mal à avoir de l'affection pour cette héroïne qui refuse de dire "oui" le jour de ses noces et demande à être "emmurée". Le ton est bon, les pensées d'Esclaramonde surprenantes de vérité. Mais je reste un peu de glace, malgré le talent de l'auteur...

3/ Quel est votre personnage de fiction incontournable inoubliable ?
Jamiiiieeeeee!!!!!! Maccon!!!!!!! Derek!!!!!! Anthony!! Valerius!!! (je n'ose pas mettre Acheron de peur de souffrir le couroux d'Hydromielle) Batman!!! Wolverine!
Des hommes forts, sensuels, souvent un peu torturés à l’intérieur, mais profondément bons (et grave sexy, ce qui n'enlève rien!)


4/ Que vous évoque les contes de Canterbury ? Ceux qui l'ont lu ont-ils souffert ?
A vos souhaits?
J'ai une envie démesurée d'aller regarder sur Google le synopsis pour avoir l'air moins idiote. 
Ça sonne comme un classique que je devrais avoir lu, c'est cela?
Si vous m'annoncez une superbe histoire d'amour qui finit en feu d'artifice de guimauve, je pourrais éventuellement lui trouver une place dans mon planning de lecture chargée (après le Hoyt, le Higgins m'attend).

5/ Salé ou sucré ?
Sucré... malheureusement pour ma ligne.
Mousse au chocolat, tarte au citron, macarons et dragibus... Le sucre rend les choses plus facile à endurer parfois non?

6/ Biscuits ou bonbons ?
Les deux mon général, même si mon estomac est délicat et ne supporte qu'un certain type de gâteau : gluten-free (ou comment Tam-Tam vous révèle qu'elle fait parti des pénibles allergiques de la terre).

7/ Ovin ou caprin (justifiez vos réponse que diable) ?
Les deux, en fromage! 
Pourquoi? Parce que je ne peux vraiment pas choisir entre le Roquefort et le Pouligny Saint Pierre, parce que me demander si je préfère la Feta au Cabecou dans ma salade serait comme me demander de choisir entre la romance historique et contemporaine!
Je les aime dans des circonstances différentes, et me délecte toujours autant de leur présence à table!

8/ Où étiez-vous le 13 mars 2013 vers 20H30 ?
Alors, le 13 mars, c'était la semaine dernière... Je rentrais du pilates et me réjouissais sans doute de l'arrivée de Koala Day.
NB: Koala Day est le nom donné à samedi 16 où trois bloggeuses ont mangé de la raclette dans les hauteurs de l'Auvergne (Pourquoi Koala, parce que Marijo a un beau Koala hyper cute) (cf la photo)

9/ Y a-t-il de la vie sur Mars ?
Là, maintenant, tout de suite? Sans doute pas. Ou alors les martiens sont en train de préparer leur armada pour envahir la terre...

10/ Connaissez-vous la réponse à la grande question de la vie, de l'univers et du reste ? Et la question ?
42 bien évidement!
Il faut toujours voyager avec une serviette, c'est bien connu!

11/ Si vous étiez un super-héros ou une super-héroïne, comment serait votre costume ?
Rouge (comment ça je suis prévisible?), sans cape, à la Cat's eyes. Et j'aurais un accessoire qui serait la combinaison de la ceinture de Batman et du couteau suisse de MacGyver!

OUF!!! J'ai rempli une partie de mon contrat!
A présent, j'ai la lourde responsabilité de vous trouver des questions... Et comme ici, on parle d'amour, attendez vous à de la fondue au chocolat de bon sentiments!
1) Quelle est votre comédie romantique préférée, et pourquoi?
2) Quel héros est resté avec vous si souvent, que vous vous surprenez à comparer les hommes à ce héros sans même vous en rendre compte?
3) Plutôt historique ou contemporain? Et pourquoi, quand comment?
4) Quel morceau de musique vous amène immanquablement le sourire aux lèvres? (pourquoi celui là d'ailleurs?)
5) En romance, quel est l'importance du physique du héros dans votre lecture? (oui, je sais, je pose des questions hyper profondes)
6) Que-ce qui vous rend chèvre en romance? Quels éléments vous font pester et presque reposer le livre?
7) Qu'est ce qui dans un synopsis vous fait sauter sur le livre quasi systématiquement?
8) Quelle est l'importance de la romance dans votre vie?
9) Comment êtes vous tombée du côté rose de la force?
10) Quel genre d’héroïne êtes vous?
11) Quel est votre genre de héros? (alpha, beta, oméga 3?)
Et pour répondre à ses questions formidables, j'appelle :

Emmanuelle
Hydromielle
Jeanne
Cess
Evy
Min et L.
Patacaisse
Persephone
Sandy
Vilvirt


Bon mercredi,
Tam-Tam 
   
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18 mars 2013

Le journal de Mr. Darcy

Bicentenaire oblige, la scène littéraire a vu fleurir ces derniers moi un certains nombre d'austinerie. Entre le très merveilleux vlog "Lizzie Bennet Diaries" ou la collection Pemberley de chez Milady (dont le livre d'aujourd'hui est extrait), une adoratrice de cette "dear Jane" peut très bien respirer Jane Austen, dormir Jane Austen et manger Jane Austen tant les possibilités sont nombreuses.

Car les auteurs n'ont pas attendu le bicentenaire pour s'en donner à coeur joie. Chi-Chi en son temps vous a parlé de "Acting up", Duchess V a évoqué le polar "La mort s'invite à Pemberley" et pour ma part, je me rappelle avoir choisi et lu plusieurs livres parce que leurs titres portaient la mention "Mister Darcy".

Le virus est donc bien là. Et j'aime à me dire que c'est un bon virus. Car quand un livre, un film, une série nous donne envie de découvrir l’œuvre originale de l'auteur, c'est que la réadaptation (ou la fanfiction) a rempli son office. Non seulement elle nous a ravi le temps d'un livre, mais elle nous a ouvert des horizons plus beaux et chatoyants encore...

Il y a quelques années, c'est grâce à Clueless que j'ai eu envie de voir le film Emma qui m'a ensuite donné envie de lire le livre... Aujourd'hui, ce sont les LBD qui m'ont redonné envie de me plonger dans l'univers de Jane avec Mansfield Park (dont la lecture est en pause, mea culpa) et l'austinerie que je m’apprête à vous présenter :

Le journal de Mister Darcy d'Amanda Grange. Tout un programme!

Bien entendu, je ne saurais que vous conseiller de connaitre l'histoire originale avant. Non que le livre ne soit pas intéressant seul. Mais la double lecture est vraiment une partie intégrante de l'histoire et celle qui m'a vraiment tenue en haleine. En effet, à chaque nouvelle entrée du journal, on attend de découvrir Elizabeth au détour d'une phrase, on espère la mention de Jane. 

Parce que la double lecture, c'est savoir ce qui va se passer "dans l'absolu", mais ne pas savoir comment Darcychou va le vivre. La double lecture, c'est savoir qu'Elizabeth va rejeter une première fois notre héros avant de réaliser sa grossière erreur et se mettre elle aussi à fantasmer sur une chemise mouillée... Mais qu'est ce que je raconte... La double lecture, c'est connaitre le point de vu de Lizzie, et enfin savoir ce qui se passe dans la tête du grave et noble Darcy.

Je sens que j'en perds certains. Je m'en vais donc annoncer que si vous ne connaissez pas P&P, les paragraphes qui suivent vont contenir des spoilers de cette histoire. Pour ceux qui n'auraient pas lu le "Journal", promis, je ne spoile pas ce dernier... mais comme les deux histoires sont liées................... Bref, revenons à Fitzwilliam!

Le format journal et cette histoire re-racontée à la première personne nous donne son point de vue sur l'histoire, sur Caroline, Bingley, Georgiana, Whickam, et bien entendu toute la famille Bennet! Bien évidement, on reste parfois loin de l'histoire d'Elizabeth, mais étrangement, j'ai trouvé intéressant d'en découvrir plus sur Bingley et ses soeurs.

Mais au delà de l'histoire, du point de vue de Darcy et du happy-end tant attendu, la prouesse de l'auteur est sans doute d'avoir toujours repris les lignes de l'auteur quand la scène s'y prêtait. Ce sont des clins d’œil, des références, comme autant de marques de respect envers Jane et son ouvrage.

Toutefois, l'auteur n'aura pas réussi à "sonner" comme Jane. Et si certains argueront que ce n'est finalement pas si mal, je regrette pour ma part de ne pas avoir pu me plonger dans le style fleuri au vocabulaire recherché de Jane Austen. Mais à quelque chose, malheur est bon, puisque cela rend finalement "Le journal de Mister Darcy" beaucoup plus accessible à la lecture.

  
Bonne lecture,
Tam-Tam

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15 mars 2013

Où l'on continue à vous raconter la même histoire...

Petit interlude, la suite des aventures de Sugar Cec et Colin Bridgefirth, by Jane Austin Martin... Suite de notre série sur les nouvelles de nos guests (Lady D. est toujours en voyage diplomatique et il parait qu'elle n'a pas le temps de lire, ce scandale...)!

Dans les temps qui suivirent, les tensions ne firent que s’accentuer. 

Dès qu’ils se croisaient, à la plage, en ville, ses muscles se crispaient et un nœud se nouait au creux de son ventre. Ils n’échangeaient pas un bonjour, pas un sourire, à peine un signe de la tête. 

Cependant, elle ne pouvait nier l’attirance physique qu’elle éprouvait pour lui. Il possédait un charme magnétique que son mauvais caractère ne réussissait à éclipser. Et malgré toute sa bonne volonté elle ne cessait de penser à lui. Agacé par sa propre superficialité, elle se jura de faire tout son possible pour ne jamais se retrouver sur son chemin. Elle continua à mener son petit bout de vie et à se reconstruire. Elle se mit à chercher un poste dans une galerie, et auditionnait dans toutes celles de Palm City avec un enthousiasme intarissable. Elle n’en oubliait pas pour autant de prendre soin d’elle-même et retrouvait ses activités sportives favorites, comme le ping-pong. 

Un après-midi, confortablement installée au volant de la Mini-Cooper et celle-ci tomba en panne au milieu d’une route déserte (Le suspense est à son comble.)! Elle entendit un bruit de moteur au loin et se précipita alors sur la chaussée en agitant frénétiquement les bras. L’automobile arrivait à toute allure, et au fur et à mesure qu’elle parcourait les mètres qui les séparaient, elle reconnut un modèle bien trop familier. Quelle poisse décidément, de toutes les personnes, il fallait que ce soit M. Colin Bridgerfirth qui passe ici ! Il n’allait même pas s’arrêter, elle en était plus que certaine. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle le vit freiner et se ranger à deux pas de son véhicule. Il prit son temps pour descendre la fenêtre,
- Un problème ? questionna-t-il de sa voix grave.
- Comme vous êtes perspicace ! dit-elle avec emphase.
- J’ai beaucoup d’intuition.
- Je n’ai plus d’essence, avoua-t-elle.
- Donc vous êtes bloquée là…
- Merci, je ne m’en étais pas rendu compte.

Il ne lui fit qu’un petit hochement de tête en guise de réponse. Cependant, elle ne s’en offusqua pas et fit le tour de l’Aston Martin. Pas un mot ne fut prononcé durant tout le trajet. Sous ses airs détachés, il s’était tout de même arrêté pour lui venir en aide et cela avait de l’importance. L’idée que sous sa carapace de grand dur, existait un homme plus doux et bienveillant émergea en elle. Il la déposa devant la maison de Tatie Panda avec un simple bonne soirée, la laissant songeuse quant au charme de cet acteur capricieux.

Quelques jours plus tard, en revenant de sa balade matinale elle remarqua une voiture inconnue dans l’allée centrale. Elles avaient un visiteur.  Intriguée, elle se demanda qui cela pouvait bien être ? Tout d’un coup elle entendit une voix bien trop familière venant du patio. Elle se figea, n’osant plus avancer. Il était peut-être encore temps de faire demi-tour et de se cacher en attendant son départ. Au moment où elle recouvrait ses esprits, il était trop tard pour agir, son pire cauchemar se matérialisait devant elle. Alexandre de Chamot. Son fiancé. Ou ex-fiancé. Comment l’avait-il retrouvé ? Elle qui pensait enfin pouvoir tourner la page sur son passé.
- Bonjour mon Sucre, dit-il doucement, mais elle le connaissait suffisamment pour savoir que cette douceur camouflait superficiellement une colère immense. Elle l’avait quitté sans dire mot, et il n’était pas homme à laisser passer un tel affront.
- Bonjour Alex, répondit-elle froidement.
- On doit avoir une discussion toi et moi.
- Mouais. Pas envie.
- Je ne vais pas tourner autour du pot, pourquoi es-tu partie mon Sucre ?
 
Elle sentait sa patience s’effriter mais elle s’en fichait. Elle se sentait fin prête à l’affronter, surtout quand il l’appelait par ce surnom débile. Sugar pas Sucre !
- Je t’ai quitté, Alex. Je ne veux pas de ce mariage, tu sais que c’est Mère qui l’a choisi pour moi. Je ne t’aime pas, et tu ne m’aimes pas non plus.
- Ne dis pas des choses pareilles. L’amour peut survenir plus tard dans un mariage, tant qu’il y a de l’affection il n’y a pas de raison d’avoir peur.
- Non, je ne peux pas. Tu ne peux pas me rendre heureuse.
 
Elle sentit le virement dans son comportement, elle avait dit le mot de trop.
- Ce n’est pas ce que tu disais quand je t’ai offert la rivière de perles qui avait appartenu à ma grand-mère ! ou quand je t’ai emmené à Venise ! Et quand tu recevais tous ces sacs, ces vêtements, ces bijoux ! Tu étais malheureuse peut-être ? Parce que tu es une grande comédienne si c’est le cas ! Et…
- Arrête ! L’interrompit-elle, les yeux humide. Je t’aimais, oui. Mais uniquement parce que je croyais que tu m’aimais aussi. Seulement, c’est un sentiment dont tu n’es pas capable. Je l’ai finalement compris. Tout ce qui t’intéresse c’est de posséder la fille Rochester. Quelle belle union, une Rochester et un Chamot, les deux plus grosses fortunes de Paris ! Quand j’ai découvert que ma mère avait œuvré dans mon dos pour arranger notre rencontre, j’ai eu le cœur brisé, moi ! Oui, moi ! Toi, tu n’as eu que ta fierté égratignée.
- Tu délires.
- Si seulement.
 
Il fut piqué au vif, fit quelques pas vers elle et la saisit brutalement par le bras. Sugar Cec l’avait déjà vu succomber à des accès de violence, mais jamais ceux-ci n’avait été dirigés contre elle. Elle craignait tout d’un coup cet homme qu’elle avait si longtemps côtoyé.
 
- Laissez-la ! intervint une voix grave
 
Ils se tournèrent ensemble et pour la première fois, elle fut terriblement heureuse de voir Colin. Il était simplement vêtue d’un jean troué, le torse nue luisant de sueur (probablement car il était en train de couper du bois). Les poings serrés le long du corps faisaient ressortir les veines de ses bras musclés. Il était impressionnant et effrayant à la fois. Une force émanait de lui, que seul un fou aurait osé défier. Alexandre était bien trop soucieux de sa plastique pour s’essayer à un duel avec un tel homme. Il lâcha prise, et sans porter un regard à Sugar Cec, il monta dans sa voiture et s’envola en un tournemain.
- Je ne sais comment te remercier Colin. Tout ce que j’ai pu dire sur toi. Je… Je regrette maintenant.
 
Des larmes commençaient à couler sur ses joues roses. Après la frayeur que lui avait causée Alex, le soulagement débordait de tous ses pores.
- Non, c’est moi qui ait quelque chose à regretter.
 
Il détourna les yeux et regarda droit devant lui. Ce n’était pas un homme qui avait l’habitude de se confier.
- Quand je t’ai vu arriver un soir et sonner à ma porte, tout en toi me rappelait Scarlett. Ta démarche, ton port de tête, ta voix…
- Mais je ne suis pas Scarlett. Je suis Sugar Cec, même si je ne suis pas en sucre.
- Oui, mais j’ai mis du temps avant d’ouvrir les yeux. Scarlett ne désirait que ma célébrité et mon argent. Elle ne manquait pas une occasion de poser devant les paparazzis, elle me réclamait systématiquement les suites les plus luxueuses, me tannait pour aller diner dans les restaurants les plus chics, sans parler du nombre de bijoux et de vêtements qu’elle s’achetait à mes frais. Elle m’a vidé de mon énergie. De ma joie. De tout. Et toi qui débarque un soir, inattendue, tu sonnes à ma porte, tu t’introduis chez moi… Toutes ces années m’ont appris à être méfiant tu sais, mais, dit-il en tournant la tête pour la regarder droit dans les yeux et lui déclamer les mots suivants, je me suis trompée sur ton compte. Je sais que tu n’es pas comme elle. Tu es douce, généreuse, tu as un grand cœur Sugar Cec.

Elle comprit à cet instant, qu’elle n’avait pas à avoir peur de cet homme, elle pouvait lui offrir son cœur, lui confier la clef de son jardin secret, il en prendrait soin  et ne le piétinerait jamais. Ils se regardèrent longuement sans dire mot, se comprenant parfaitement, puis il se baissa pour déposer sur ses lèvres un doux baiser.


THE END
  
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13 mars 2013

Quand j'aime voir arriver le lundi...

Oui, vous avez bien lu.
Et non, je ne suis pas sénile, je sais bien que nous sommes mercredi.

Et mercredi C'est Vera Cruz!

Il y a presque 9 mois, nous avons lancé ce rendez-vous hebdomadaire avec vous. Et il y a presque 9 mois, Chi-Chi ouvrait le bal avec le Vlog "Lizzie Bennet Diaries" : une adaptation moderne d'Orgueil et Préjugés qui utilise non seulement le support vidéo, mais aussi tous les supports média modernes que propose la toile tels que Twitter, Tumblr, Facebook, etc...

Cela fait donc presque 9 mois que je vois arriver les lundis avec le sourire aux lèvres, parce que je sais que le lundi à 18h, je vais découvrir un nouvel épisode de ma série web préférée.

Or, si je suis une créature d'habitude qui se réjouis de la régularité des vidéos de Lizzie, il n'en reste pas moins que 2 vidéos par semaine sont nettement insuffisantes pour la grande addict que je suis. Du coup, non seulement je me suis plongée à fond dans l’expérience LBD (ce qui veut dire que je suis au point sur tous les "spin-off" existants) mais je suis avec assiduité l'activité des pages de fans qui me régale avec leurs trouvailles et autres découvertes (cette image notamment, est l’œuvre d'une de ces-dits fans).

Si bien qu'il y a quelques jours, lorsque la page Facebook "Socially Ackward Darcy" a posté ceci, j'ai cliqué de manière automatique. J'étais pourtant bien loin de savoir ce que j'allais découvrir...

Car pour certains, être fan va plus loin que le simple partage et la simple spéculation sur ce qu'il va se passer après. Certains fans sont tellement amoureux de l'univers d'un auteur, d'une série, ou des deux à la fois, qu'ils aiment à se lancer dans la réinterprétation de cet univers.

Et si lorsque cette réinterprétation passe par une illustration on appelle cela un fanart, lorsqu'elle passe par un écrit, on appelle cela de la fanfiction. 

Et la fanfiction que j'ai découverte, je l'ai adoré. A tel point que je ne peux résister à l'envie de la partager avec vous :


Cinq chapitres pour frissonner encore un peu sur Lizzie et Darcy car le ton est juste, les sentiments sont beaux et l'émotion est là.

Une fanfiction de fanfiction. L'amour que le monde porte pour Jane Austen est sans fin. Et moi, grande prêtresse de la romance, je ne peux que m'en réjouir!

 
Bon mercredi
Tam-Tam
 
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11 mars 2013

One good Earl deserves a lover

Dernier-né de Sarah MacLean et 2ème opus de sa série "Rules of Scoundrel", "One good Earl deserves a lover" raconte l'histoire de la petite soeur de Pénélope, héroïne du précédent livre.

Pippa Mayberry, 5ème fille de la fratrie, est une jeune fille raisonnable. Extrêmement brillante, elle s'est toujours sentie étrangement marginale, que ce soit dans sa propre famille ou dans la bonne société londonienne. Ainsi, de son mariage, elle n'attend pas plus, pas moins.

Son fiancé aime se réconforter dans la simplicité des choses de la campagne, qu'à cela ne tienne, elle s'interrogera sur les rouages du domaine à sa place et le laissera à ses longues balades. C'est ce que l'on peut attendre d'un mariage finalement? Et puis, sous cette "simplicité d'esprit" (en réalité, comparée à elle, n'importe qui aurait l'air d'un idiot), il a eu la gentillesse de lui demander sa main, main que Pippa a consentie à lui donner.

Et l'honneur de la parole donnée, Pippa y tient. Que lui importe que sa famille toute entière lui assure qu'elle sera derrière elle, si jamais elle décidait de revenir sur sa décision. Elle l'épousera. Point.

Alors comment expliquer sa présence un soir dans le bureau de Cross, co-fondateur du club de jeu "The Angel"?
C'est très simple. Notre chère Pippa veut comprendre. Comprendre quoi? Comment les relations entre hommes et femmes fonctionnent. Car, voyez-vous, si elle est bien décidée à se marier, elle n'en sait pas moins qu'elle sera le cerveau du couple et craint que son ignorance des "choses de la vie" (que j'aime bien appeler la théorie du Lego) constitue un danger pour la fondation même de son mariage. Elle décide donc d'aller rencontrer un "rake" notoire pour l'inviter à la "ruiner", lui montrant ainsi comment on insère....... mais je m'égare......

La voila donc dans le bureau de Jasper/Cross (homme aux multiples visages), qui contre toute attente dit non.
Pippa insiste.
Cross refuse.
Pippa insiste et demande à savoir pourquoi non.
Cross refuse encore et ne dit rien de plus.
Pippa invoque des raisons cartésiennes, le chantage, le pot de vin, la violence...
Cross lève les yeux au ciel... et refuse.
Tam-Tam trépigne!!!

Car une lectrice de romance ne se laissera pas leurrer. Elle a compris!
Elle sait que Cross est le réel héros. Que le fiancé a tout faux et que, la sexytude greffée au corps, Cross est celui qui déclenchera soupirs et pâmoisons dans nos cœurs de princesses esseulées.

Et quel héros, car sous ce "déguisement" de tenancier de casino, se cache Jasper, Earl (aka Comte) de Harlow : un passé sombre, un secret mystérieux. Un 2nd fils devenu Comte, un "spare", comme on les appelle. Le fils "en rab" conçu pour s'assurer de la pérennité du nom et presque rien d'autre.

Leur histoire est une histoire de secret de famille, une histoire de chantage, de rivalité entre tenanciers de casino, d'attirance, de résistance... Et tout ça faisait beaucoup envie.

Du coup, je l'ai avalé en un weekend. Et je l'ai beaucoup aimé. C'est un très bon livre avec des personnages attachants, des scènes et des dialogues pleins d'humour. En revanche, ce n'est clairement pas mon préféré, j'attendais sans doute trop de Pippa. 

Il est très difficile d'aimer de la même manière tous les livres d'une même série, ou encore d'un même auteur. Même chez les Bridgerton, Anthony a ravi mon cœur plus que les autres...

 
Bonne lecture,
Tam-Tam
   
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