16 décembre 2010

Ô Roméo! Roméo!

Le retour des arts ménagers... Après The undomestic goddess, voici encore une histoire de fée du logis, mais au masculin cette fois, avec Romeo, Romeo, de Robin Kaye!

Rosalie vit à Brooklyn, et elle est dotée d'une famille italienne légèrement envahissante, qui n'attend qu'une chose : la voir accomplir le but ultime dans la vie de toute personne de souche italienne, c'est-à-dire se marier et faire des bébés, plein de bébés italiens, que toute la famille pourra gâter outrageusement, pendant que la mamma (qui aura renoncé à toute activité professionnelle pour s'occuper de la maison) fera la cuisine pour 12. Trois fois par jour. Jusqu'à ce que mort s'ensuive. En tout cas, c'est la vision qu'en a Rosalie!

Seulement voilà, Rosalie est plus intéressée par sa carrière que par le projet que ses parents ont conçu pour elle. D'autant qu'elle n'a pas trop les talents nécessaires pour devenir la parfaite femme d'intérieur. Elle est plutôt du genre à ranger ses chaussures sous la table de la salle à manger, ses sous-vêtements sur la tringle de la douche, et ses provisions dans le four!

De son coté, Nick a beaucoup de succès avec les femmes. Mais il à un grave problème : son compte en banque aurait tendance à inciter les femmes qu'il fréquente à parler mariage très vite. Or, Nick n'a aucune envie de se marier! Ah l'éternel dilemme de l'homme riche qui n'est jamais sur que l'on l'aime pour lui-même et non pour son argent...

Quand Nick et Rosalie se rencontrent, on pourrait donc croire qu'ils sont faits l'un pour l'autre : dès leur premier rendez-vous, il est décidé que ce sera une relation sans engagement, qui prendra fin dès que l'un des deux ne s'amusera plus. Et vu les étincelles qu'ils font, cela doit être très très amusant...

Nick est tout ce que Rosalie n'est pas, à commencer par un cordon-bleu/maniaque de l'aspirateur. Aspirateur qu'il achète d'ailleurs lui-même pour Rosalie, puisqu'elle n'en a pas (dans mes bras ma fille, toi et moi, nous étions faites pour nous entendre!!!). Et aspirateur qui, non content d'être violet, est spécialement étudié pour les gens qui ont des animaux, car il aspire mieux les poils de chiens et chats!!!

Quelqu'un peut m'indiquer où trouver un tel phénomène? Mon appartement a justement besoin d'un grand ménage de printemps! Oui, j'ai pris un peu de retard sur le programme...

Évidemment, l'histoire ne serait pas drôle sans quelques soucis qui viendront entraver le déroulement parfait de la destinée de nos héros : une dissimulation d'identité, une pneumonie, un passé de délinquant, un mafioso de pacotille...

A défaut de drame shakespearien, voici une comédie romantique bien enlevée, dynamique, un de ces livres qui se lisent tout seuls... Et puis un homme qui apporte le petit déjeuner au lit, cela ne se refuse pas!

Et ça tombe bien, je n'ai encore rien demandé au Père Noël, voila qui sera très joli sur ma liste...


Bonne lecture, 
Chi-Chi
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9 commentaires:

  1. le jeudi a cet effet étrange sur mon déjeuner du jeudi, il est constamment brulé...
    il va sans dire que ce livre est a ajouter à ma pile de livres à emprunter!!!

    mais je m'en vais sauver les quelques légumes qui n'auraient pas encore carbonisé!!!

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  2. Aha! Encore un Nick pour la collec' de Tam Tam ;-) C'est vrai que c'est un livre léger, drôle et sympathique.

    Et un fantasme, cet homme qui aime faire le ménage. Même si, dans la vraie vie, je ne supporterais pas.

    Moi, j'aime bien passé l'aspirateur. C'est rangé avant qui est difficile... Niiiiiick!!!

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  3. @Pirouette: moi j'aime bien un homme qui fait le ménage...et le petit déjeuner avec ce 6 pack...yumm yumm!!

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  4. J'ai envie de légèreté dans mes lectures en ce moment, et voilà une petite chronique enlevée qui donne envie, et voilà un nouveau livre dans ma liste d'achat !
    Moi les hommes de ménage ça ne me dérange pas, sauf que je n'en ai jamais rencontré :(

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  5. @ Tam-Tam : J'espère que tu auras réussi à sauver quelques légumes...

    @ Pirouette : Moi je ne vois aucune objection à ce qu'il fasse tout, rangement, ménage, et petit-dej au lit!

    @ Rinou : J'en avais rencontré un, cela peut vite virer à la maniaquerie, mais c'est sur qu'il y a des très bons cotés!

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  6. Il y a aimer faire le ménage et aimer faire le ménage... On ne parle pas forcément de passion/compulsion, non? C'est plutôt qu'il s'y lance de bon coeur. Comme mon père est comme ça, j'ai grandi avec la certitude que c'était un trait typiquement masculin: le fait de prendre les choses en main, de s'occuper de tout, de faire ce qu'il faut quand il le faut. Un homme qui rechigne à faire le ménage me fait peur en revanche: j'associe ça avec un homme mou, pas physique, pas doué de ses mains, qui ne prend pas ses responsabilités à coeur. (En même temps, quand on a de l'argent, c'est si facile de se payer une femme de ménage! Comme fait mon chum... :$)

    J'aime bien la prémisse de cette histoire, en tout cas... À retenir.

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  7. @Asia: Si l'homme n'as pas d'argent, et pas de compulsion avérée pour le ménage, il y a selon moi 2 endroits à vérifier pour savoir si le type en question est une grosse feignasse crade ou juste une personne normal qui n'aime pas faire le ménage: les toilettes et la salle de bains!!!!

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  8. @ Asia : En effet, Nick n'est pas un maniaque, mais il y met de l'enthousiasme, c'est certain! ;o)

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  9. Oui, c'est vrai. Je ne crois pas que je pourrais vivre non plus avec un obsessif-compulsif. Mais Nick, il fait juste parce qu'il le faut, pas parce que c'est obligatoire, ni parce qu'il ne supporte pas une graine de poussière :-D

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