Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un cliché assez tenace de la romance : le statut « préservé » de l'héroïne. Cliché n°1 de la romance, notre héroïne doit être aussi pure que la neige fraiche, aussi blanche que la colombe innocente, aussi virginale qu'un vison d'hermine... Vous voyez le genre. Une héroïne de romance qui se respecte doit être vierge. Jusqu'au milieu des années 90, on compte sur les doigts d'une main les héroïnes qui ne remplissent pas ce critère. Même les veuves n'avaient pas consommé leur mariage, les hommes impuissants se comptant par semi-remorques entiers dans ces temps reculés... On trouvait des fausses veuves, mariées à un vieillard pour adoucir ses vieux jours, ou avec un malade à l’agonie, et même parfois un ami qui avait eu pitié d’elles lorsqu’elles attendaient l’enfant du héros qui pour une raison ou une autre les avaient quittées...
La question de la virginité a donné lieu à un échange avec Madame la Marquise, pilier du forum Les Romantiques, qui n'accepte de lire un livre qui si elle est sure que l'héroïne ne connaitra pas d'autre homme que le héros. Pour elle, la vierge garde un statut à part dans la romance, il n'y a qu'à voir la collection Azur de Harlequin, où la plupart des histoires ont des héroïnes vierges, ce qui à notre époque peut sembler bizarre. D'ailleurs, des auteurs connus et très appréciés, telles que Lynne Graham, Michelle Reid, Jacqueline Baird ou Lee Wilkinson s'en sont fait une spécialité (avec bien sûr quelques exceptions de rigueur pour confirmer la règle).
Selon Madame la Marquise, son addiction pour la romance remonte à son enfance, quand son grand-père lui racontait des contes de fées. Et, tradition allemande oblige, seulement les contes de Grimm. « Les sept chevreaux ne m’emballaient pas plus que ça, je trouvais le petit chaperon rouge très idiot, la belle au bois dormant était un peu trop vieille pour son prince, mais Cendrillon... Ah! Cendrillon, c'était la jeune fille maltraitée qui à la fin rencontre l’amour et fait un pied-de-nez à ses tourmenteurs. Dans toutes les autres histoires, parfois moins connues, la pauvre princesse devait souffrir avant qu’enfin ne s’ouvrent les bras de celui qu’elle attendait.
Et puis, le temps a passé, mon grand-père ne m'a plus raconté d’histoires, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert mon premier Harlequin. Je venais d’avoir vingt ans. Comme j’aimais ces héroïnes qui rencontraient non pas des princes, mais des hommes beaux, pleins de charme et virils, comme je n’en avais jamais rencontré dans la réalité. Et riches en plus... Même si ce n’est pas le critère le plus important, il est bon de savoir que l’on n’aura pas de fins de mois difficiles! »
Je suis complètement d'accord avec ce point de vue, si j'apprécie tant la romance moi aussi, c'est car elle me rappelle le monde enchanté des contes de fées de mon enfance... C'est par la suite, concernant la virginité de toutes ces héroïnes que nos opinions diffèrent. Pour notre Marquise, « ces jeunes filles qui ont appris de leurs mères, tantes, aïeules ou autres qu’elles ne devaient pas se donner avant le mariage avaient des principes. Elles résistent bravement aux assauts de la gent masculine, à part à ce héros, beau, viril et plein d’allant qui finit toujours par les épouser. Ces Harlequin m'ont fait rêver, même s’il faut avouer que les scènes « hot » se bornaient, après quelques baisers appuyés, à s'allonger sur le lit, canapé, divan ou autre surface... et hop, c’était le lendemain! Cela ne me gênait pas, j’ai beaucoup d’imagination. »
De mon coté, je n'ai pas d'objections à ce que l'héroïne ait connu d'autres hommes, chacune ayant sa propre histoire, il suffit qu'elle soit cohérente. Je suis bien plus perturbée par les retrouvailles ou, pire encore, par les ex « parfaits », ceux dont l'ombre plane sur le nouveau couple, quand il semble que le héros ne sera jamais à la hauteur de ce premier amour... Et surtout, il me paraît assez irréaliste de croire aujourd'hui que toutes les jeunes filles attendent le mariage. En tout cas, pas dans tous les livres, pas systématiquement! D'ailleurs, les auteurs se sont bien adaptés à l'air du temps, puisque la vierge se fait plus rare en romance.
C'est pourtant un critère qui garde ses fidèles. Même mariée, avec des enfants, même en ayant pris quelques années, et malgré le fait que, petit à petit, toutes les branches de la romance aient été envahies par de vraies veuves ou autres jeunes filles « ayant vu le loup », après plus de trente ans de lectures, Madame la Marquise reste une inconditionnelle de l'héroïne pure et innocente (avec tout de même l'exception des héroïnes ayant fauté avec le héros avant le mariage!). Elle a développé des techniques de sioux pour ne pas se tromper, dénicher des lectures répondant à ses critères, sonder les résumés, et surtout, surtout, demander l'assistance d'autres lectrices assidues! « En fin de compte, dans cette époque où la virginité n’a plus de valeur, je suis resté cette petite fille qui écoutait les histoires de son grand père... Ces derniers temps, je lis des romans en allemands, dans le genre des Série Royale, et je retrouve avec plaisir ces protagonistes qui se cherchent, se désirent et s'aiment, sans presque se toucher ni même s'embrasser ».
Sans tomber dans le cliché facile de l'héroïne de Barbara Cartland, grande prêtresse de la jeune vierge effarouchée, il y a un certain charme suranné dans une histoire où les héros exercent une certaine retenue l'un envers l'autre! Et même s'il paraît normal que les auteurs s'adaptent à l'air du temps, il est heureux de voir qu'il y en a encore pour tous les gouts, vierges ou non... Et vous, est-ce un critère qui a de l'importance à vos yeux?
Tiens, tant qu'on est sur le sujet, ma résolution pour 2011 sera de vous préparer un article sur les héros vierges, la prochaine fois...
On se retrouve l'année prochaine pour de nouvelles aventures,
Chi-Chi
La question de la virginité a donné lieu à un échange avec Madame la Marquise, pilier du forum Les Romantiques, qui n'accepte de lire un livre qui si elle est sure que l'héroïne ne connaitra pas d'autre homme que le héros. Pour elle, la vierge garde un statut à part dans la romance, il n'y a qu'à voir la collection Azur de Harlequin, où la plupart des histoires ont des héroïnes vierges, ce qui à notre époque peut sembler bizarre. D'ailleurs, des auteurs connus et très appréciés, telles que Lynne Graham, Michelle Reid, Jacqueline Baird ou Lee Wilkinson s'en sont fait une spécialité (avec bien sûr quelques exceptions de rigueur pour confirmer la règle).
Selon Madame la Marquise, son addiction pour la romance remonte à son enfance, quand son grand-père lui racontait des contes de fées. Et, tradition allemande oblige, seulement les contes de Grimm. « Les sept chevreaux ne m’emballaient pas plus que ça, je trouvais le petit chaperon rouge très idiot, la belle au bois dormant était un peu trop vieille pour son prince, mais Cendrillon... Ah! Cendrillon, c'était la jeune fille maltraitée qui à la fin rencontre l’amour et fait un pied-de-nez à ses tourmenteurs. Dans toutes les autres histoires, parfois moins connues, la pauvre princesse devait souffrir avant qu’enfin ne s’ouvrent les bras de celui qu’elle attendait.
Et puis, le temps a passé, mon grand-père ne m'a plus raconté d’histoires, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert mon premier Harlequin. Je venais d’avoir vingt ans. Comme j’aimais ces héroïnes qui rencontraient non pas des princes, mais des hommes beaux, pleins de charme et virils, comme je n’en avais jamais rencontré dans la réalité. Et riches en plus... Même si ce n’est pas le critère le plus important, il est bon de savoir que l’on n’aura pas de fins de mois difficiles! »
Je suis complètement d'accord avec ce point de vue, si j'apprécie tant la romance moi aussi, c'est car elle me rappelle le monde enchanté des contes de fées de mon enfance... C'est par la suite, concernant la virginité de toutes ces héroïnes que nos opinions diffèrent. Pour notre Marquise, « ces jeunes filles qui ont appris de leurs mères, tantes, aïeules ou autres qu’elles ne devaient pas se donner avant le mariage avaient des principes. Elles résistent bravement aux assauts de la gent masculine, à part à ce héros, beau, viril et plein d’allant qui finit toujours par les épouser. Ces Harlequin m'ont fait rêver, même s’il faut avouer que les scènes « hot » se bornaient, après quelques baisers appuyés, à s'allonger sur le lit, canapé, divan ou autre surface... et hop, c’était le lendemain! Cela ne me gênait pas, j’ai beaucoup d’imagination. »
De mon coté, je n'ai pas d'objections à ce que l'héroïne ait connu d'autres hommes, chacune ayant sa propre histoire, il suffit qu'elle soit cohérente. Je suis bien plus perturbée par les retrouvailles ou, pire encore, par les ex « parfaits », ceux dont l'ombre plane sur le nouveau couple, quand il semble que le héros ne sera jamais à la hauteur de ce premier amour... Et surtout, il me paraît assez irréaliste de croire aujourd'hui que toutes les jeunes filles attendent le mariage. En tout cas, pas dans tous les livres, pas systématiquement! D'ailleurs, les auteurs se sont bien adaptés à l'air du temps, puisque la vierge se fait plus rare en romance.
C'est pourtant un critère qui garde ses fidèles. Même mariée, avec des enfants, même en ayant pris quelques années, et malgré le fait que, petit à petit, toutes les branches de la romance aient été envahies par de vraies veuves ou autres jeunes filles « ayant vu le loup », après plus de trente ans de lectures, Madame la Marquise reste une inconditionnelle de l'héroïne pure et innocente (avec tout de même l'exception des héroïnes ayant fauté avec le héros avant le mariage!). Elle a développé des techniques de sioux pour ne pas se tromper, dénicher des lectures répondant à ses critères, sonder les résumés, et surtout, surtout, demander l'assistance d'autres lectrices assidues! « En fin de compte, dans cette époque où la virginité n’a plus de valeur, je suis resté cette petite fille qui écoutait les histoires de son grand père... Ces derniers temps, je lis des romans en allemands, dans le genre des Série Royale, et je retrouve avec plaisir ces protagonistes qui se cherchent, se désirent et s'aiment, sans presque se toucher ni même s'embrasser ».
Sans tomber dans le cliché facile de l'héroïne de Barbara Cartland, grande prêtresse de la jeune vierge effarouchée, il y a un certain charme suranné dans une histoire où les héros exercent une certaine retenue l'un envers l'autre! Et même s'il paraît normal que les auteurs s'adaptent à l'air du temps, il est heureux de voir qu'il y en a encore pour tous les gouts, vierges ou non... Et vous, est-ce un critère qui a de l'importance à vos yeux?
Tiens, tant qu'on est sur le sujet, ma résolution pour 2011 sera de vous préparer un article sur les héros vierges, la prochaine fois...
On se retrouve l'année prochaine pour de nouvelles aventures,
Chi-Chi
@Chi-Chi: je suis tellement d'accord avec toi!
RépondreSupprimerLes vierges peuvent encore me faire rêver, mais ce n'est pas un condition sine qua non pour que j'aime un roman.
Je suis plus perturbé si l'ex fait encore parti du tableau!!
Je proteste énergiquement! La virginité a encore sa valeur, même si l'héroïne ou la personne de la donne pas forcément à la personne qui va au final partager sa vie!
RépondreSupprimerJe n'avais jamais tenté d'analyser cela mais maintenant je comprends mieux pourquoi j'adhère plus aux romans pour ado où l'héroïne à genre 16 ans ...
RépondreSupprimerEnfin du moment qu'il y a une jolie histoire d'amour, ça me plait :)
La virginité n'est pas non plus un requis pour moi (chacun a le droit d'y avoir cru et de s'être trompé, ou d'avoir une seconde chance après un premier amour disparu).
RépondreSupprimerQuand aux ex parfaits, je les préfère morts et enterrés pour éviter le doute d'un éventuel retour de flamme (je n'aime pas les histoires de retrouvailles, ni les grandes scènes de jalousie).
@Belette: nous n'avons jamais dit que la virginité n'avait aucune valeur!! loin de là, mais madame la marquise en fait une condition obligatoire.
RépondreSupprimerJe préfère me dire qu'on a le droit à l'erreur. Vous imaginez la pression pour la pauvre héroïne qui n'a absolument pas le droit de se planter!
@Missbrownie: une héroine contemporaine encore vierge, ca m'interroge, mais si il y a une raison plausible derrière, je peut adhérer et même adorer l'histoire, tout est une question de crédibilité.
RépondreSupprimerdans les historique, c'est encore plus simple! les us et coutumes des époques anterieures stipulaient presque que la virginité au mariage était requise!
@Rinou: même mort l'ex parfait est parfois encombrant...comment rivaliser avec quelqu'un qui ne pourra plus jamais se tromper??? la perfection posthume est légion dans la romance...et sérieusement compliquée pour l'histoire d'ailleurs!
@ Belette : Effectivement, la formulation était peut-être un peu maladroite, je voulais simplement dire que la virginité n'a plus aujourd'hui ce caractère "obligatoire jusqu'au mariage"...
RépondreSupprimer@ Miss Brownie : J'approuve, le plus important c'est l'histoire d'amour! ;o)
@ Rinou : Je rejoins Tam-Tam, l'ex parfait mort est le pire, car il est idéalisé... Alors que vivant il y a une chance qu'il revienne et que l'héroïne se rende compte que lui aussi laisse trainer ses chaussettes dans le salon!
L'ex parfait (en l'occurrence le mari mort!) est plutôt bien tourné je trouve dans "Francesca" où justement j'ai trouvé que ce n'était pas trop lourd. Bon ok elle en parle dans pratiquement tout le bouquin, mais je pense qu'elle sait arrêter au bon moment ^^. C'est le livre de a série que appréhendais le plus (on ne la connait pas trop la Francesca!) et qu'au final est l'un de mes préférés ;)
RépondreSupprimer@ Belette : Alors que tu vois, moi, Francesca, j'ai détesté qu'elle n'arrête pas de parler de son mari mort!!! Je ne trouve pas qu'elle s'arrête au bon moment... ;o)
RépondreSupprimerTiens, je n'avais pas du tout pensé à cet aspect-là... donc en fait, la virginité ou non de l'héroïne n'a aucune importance pour moi... cela dit, c'est vrai que j'aime bien m'identifier aux héroïnes, et moi je suis plutôt du genre à considérer que le sexe n'est pas un tabou, donc j'aurais peut-être une préférence pour des romans où l'héroïne n'est pas vierge et innocente... mais ce n'est pas une condition sine qua non.
RépondreSupprimer@Célibataire et stupéfiante: Tout à fait d'accord avec la partie identification! Le vrai talent de l'auteur du coup est de réussir à rendre une héroïne vierge proche de nous, comme si à nous aussi cela aurait pu arriver!
RépondreSupprimerMais la virginité n'a aucune valeur! C'est juste une invention culturelle débile pour opprimer les femmes... :) Ça ne sert à rien d'être vierge, et ça ne change rien à la vie. Je n'ai donc strictement rien contre ou pour les vierges en littérature, vu que c'est un concept qui n'a pas de pertinence pour moi. Je ne vois pas pourquoi on établirait un modèle unique de vie sexuelle valable pour toutes, alors que chaque femme est différentes et doit avoir le droit d'apprivoiser son propre corps comme elle l'entend. Vie la romance féministe! Vive le bonheur et la liberté! LOL
RépondreSupprimerJe n'aime pas trop les vierges dans les romans. Je fais un effort pour croire, en effet, qu'à 30 ans, certaines ont été trop prises par leur carrière, après avoir fait quelques mauvaises expériences au début de leurs études, pour pousser plus loin les investigations, mais ça ne me plaît pas pour autant. Dans ma jeunesse, je pensais vraiment qu'il fallait attendre "le bon", et avec la sagesse ou la désillusion qu'apportent l'âge et l'expérience, je dirais à une jeune fille de nos jours "ne t'engage surtout pas avec le premier, fais un minimum d'expérience avant, pour ne jamais avoir des regrets" (oui, je sais, c'est horriblement anti-romantique!!). Et comme je suis fan du réalisme dans mes lectures, je ne peux que préférer des héroines un peu plus expérimentées...
RépondreSupprimer@Pirouette: voila donc peut etre d'où viennent tes difficultés avec les historiques!!
RépondreSupprimer@ Asia : je crois qu'on peut être féministe et trouver tout de même bien de garder un certain caractère spécial à l'acte sexuel, sans tomber dans aucun des deux extrêmes! ;o)
RépondreSupprimer@ Pirouette : C'est sur que du coup, dans les historiques, cela doit te poser problème, je comprend mieux ton amour du contemporain!
Tiens je n'y avais jamais pensé.
RépondreSupprimerEn fait, si le passé du personnage est cohérent, que cela fait partie de son histoire, ce n'est pas un problème.
Comme MissBrownie, j'aime les histoires avec les ados, peut-être pour ce côté-là, je n'y ai jamais réfléchi.
@Shopgirl: les histoires d'ado...cela fait longtemps que je ne suis pas tombée sur une perle. Ma dernière en date était Twilight, et sans detesté, j'ai tout de même ressenti des pulsion meurtrière à l'encontre des héros! ;-)
RépondreSupprimer@ Shopgirl : La cohérence du personnage est évidemment le critère n°1 de toute bonne histoire!
RépondreSupprimerMais je ne suis pas une fan des histoires adolescentes, j'ai souvent peur de la caricature et du coup je ne m'en approche pas trop...
@ Tam-Tam : Ne me lance pas sur Twilight, pitié!
@Chi-Chi: je n'oserai pas (niark niark...)
RépondreSupprimer@Tam-Tam, ah oui ? J'ai bien aimé, moi. Bon, c'était avant le phénomène de mode, quand il fallait faire 3 librairies pour se procurer le livre. Mais les 3 premiers tomes sont un très bon souvenir.
RépondreSupprimer@Chi-Chi, en fait, avec les histoires de bit-lit qui se bousculent, on peut trouver des trucs sympas. Il y a une certaine fraicheur, une certaine candeur qui fait du bien. Après, c'est sur qu'il faut tomber sur quelque chose avec lequel on accroche.
@Shopgirl: Moi aussi j'ai lu les deux premier avant la folie planétaire...mais j'ai detesté que l'auteur nous fasse monter un suspense de malade avant de nous laisser comme ca, sur notre fin...regarde, dans le 4, on passe le roman a attendre la bataille finale pour repartir comme on était venu, frustrée!
RépondreSupprimeret puis le complexe de Roméo et juliette/les amours impossible c'est une science très délicate avec moi. Et Bella et Edward ne passe pas l'examen. Je te quitte pour ton bien, mais je t'aime. Je veux mourir parce que je t'aime, c'est usant et rageant...
Et ne me lance pas sur le vocabulaire "supposément utilisé par des ados"...
bref, un livre sympa, mais autant de succès et une telle obsession, je ne comprends pas.