20 août 2010

Le miracle du colis


Lorsque l’on est une lectrice confirmée de romance, il devient de plus en plus difficile de trouver le livre qui saura nous faire soupirer de satisfaction une fois la couverture refermée. Plus notre savoir grandit, plus l’on devient difficile en matière d’histoire, de héros, de cohérence romanesque…Voilà pourquoi je reste bien souvent fidèle à certaines auteurs dont je sais qu’elles ne vont pas me décevoir.


Je suis une monomaniaque qui s’assume. J’ai lu tous les Julia Quinn, tous les Sherrilyn Kenyon, tous les Amanda Quick (ou presque), une très grande partie de la production de Nora Roberts, bon nombre de Susan Elizabeth Phillips sont passés entre mes mains, tout comme Linda Howard, Kinley MacGregor, Teresa Medeiros, Elizabeth Hoyt…


Mais comme les productions annuelles de ces dames ne couvrent pas ma quantité syndicale de lecture à l’année, je me vois souvent contrainte de partir à l’aventure littéraire et de commander un livre sur le seul résumé ou la présentation qui en est faite par une chroniqueuse sur un blog, forum ou site d’achat en ligne.


L’inconvénient de cette méthode est que pour dix livres lus, deux n’ont pas été fini, cinq sont à lire une fois et à revendre dans la foulée et seulement deux sont vraiment bien…Voilà des statistiques peu encourageantes il est vrai ; mais vous me direz, cela nous fait un total de 9 livres… Je sais, il manque le dernier, j’y viens !


L’avantage de cette méthode est justement ce dernier livre, le miracle du colis, le petit dernier, celui qui à lui seul rachète toute une semaine de mauvaises lectures. La trouvaille qui vous fait revivre les émois des premiers livres lus à la lumière du radio-réveil une fois le couvre-feu passé – ma chère maman ayant tenté vainement de nous imposer 8 heures de sommeil par nuit en embarquant nos ampoules tous les soirs – Maman, si tu me lis, c’était bien essayé, mais j’ai l’instinct des survivors !


Mon dernier miracle en date ? Nine Rules to Break When Romancing a Rake de Sarah MacLean. (neuf règles à enfreindre pour séduire une fripouille/canaille)


L’histoire ?
Calpurnia Hartwell, 28 ans et définitivement « on the self » - littéralement, sur l’étagère, et qui en bon français veut dire qu’elle n’est plus mariable et entre dans la catégorie des vieilles filles - décide un beau jour que jouer la lady à la réputation irréprochable ne lui a rien apporté de bon. Elle n’est pas mariée, n’est pas une figure incontournable de la bonne société, et semble n’inspirer chez les autres que de la bienveillante pitié…Elle a même surpris sa sœur, de 8 ans sa cadette, s’inquiéter pour son futur lors d’une discussion avec son futur mari.

Bien décidée à prendre les choses en main, elle établit une liste de 9 actions ô combien scandaleuses pour une femme de sa condition et entreprend de les effectuer une par une.

La première l’amène à se rendre chez notre héros, Gabriel St. John, un « rake » à la beauté scandaleusement séduisante qui voit en leur rencontre une opportunité en or pour se sortir d’une situation délicate. En effet, sa demi-sœur vient de débarquer d’Italie suite au décès de son père et cette dernière n’est pas du tout prête pour la jungle qu’est la bonne société londonienne. Qui de plus apte à la guider qu’une Lady à la réputation irréprochable ?

En échange de son aide, Gabriel lui accorde le baiser qu’elle convoite et le droit de lui demander une faveur dans le futur…


Pourquoi j’ai aimé ?

Calpurnia est un rayon de fraicheur. Elle nous ressemble. Avec ses complexes (elle n’entre malheureusement pas dans les canons de la beauté de son époque), ses rêves inavoués, elle réalise qu’elle n’est en rien maîtresse de sa propre destinée et décide de prendre quelques risques, quitte à y laisser quelques plumes, pour être en accord avec elle-même.

Gabriel est un « rake ». J’ai une affection particulière pour ces fripouilles. Il émane de leurs personnes un parfum de scandale et de sensualité.

Il est un adage que l’on retrouve très souvent dans la romance - « reformed rakes make the best husbands » (les fripouilles repenties font les meilleurs maris) - ce que pour ma part j’explique par le simple fait que si ces derniers ont une vaste expérience des jeux de la séduction et savent très bien user de leur sourires charmeurs pour faire fondre les demoiselles, leur cœur a toujours été bien gardé. Quand enfin celui-ci est capturé par l’héroïne, c’est la révélation !

Gabriel est de ceux là. C’est un gentil rake, au passé tristement entaché par l’abandon de sa mère (Oedipe, quand tu nous tiens…).


Leur rencontre fait des étincelles et tout n’est pas simple pour ce couple régence.

Enfin, n’oublions pas qu’il s’agit d’une liste ! Pour quelqu’un qui aime les échelles de mesure ! Vous pensez !


Je suis désolée maman, une fois encore je n’ai pas eu mes 8 heures de sommeil…Mais c’est pour la bonne cause, Calpurnia et Gabriel devait avoir leur Happy end !


Bonne lecture
Tam-Tam
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8 commentaires:

  1. Calpurnia ? C'est affreux comme prénom.
    Il ne te reste plus qu'à tenter un autre du même auteur pour voir si c'était vraiment un miracle ou si c'est un nouvel auteur à rajouter à la liste des achats automatiques.

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  2. J'avoue, le prénom... Mais elle est surnommée Callie tout au long du livre, cela ne dérange pas trop du coup!

    Chi-Chi

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  3. @Rinou: j'ai bien entendu pré-commandé le prochain livre de l'auteur, je ne manquerai pas de dévoiler mes impressions après lecture!

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  4. Vilaine! ;)) J'ajoute à la liste maintenant! J'aime les vilains rakes!

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    1. Moi aussi, mais que en livres, pas folle! ;)

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    2. Bah bien suuuuurrr! les rakkkkeeee!!!
      ah je fond d'avance!
      j'ai une envie de me le relire du coup maintenant! une horreur!

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  5. Entre ton avis et l'avis de Pimpi je suis foutue!

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