31 octobre 2012

Le Vendée Globe d'une princesse

Alors pour les initiés, ceux qui savent interpréter une image et qui on réussi à connecter leurs neurones (Bravo, vous avez mon admiration, personnellement les microbes ont eu raison des miens il y a quelques jours), vous avez compris qu'aujourd'hui je vous embarque dans un reportage photos.

Pour les autres, je vous explique. Tout est parti d'une lubie à la veille de mon escapade diplomatique de cet été. J'ai "emmené Chi-Chi avec moi". Appelez cela le syndrome Amélie poulain, ou alors l'hyperphotogreria chronique, mais n'empèche que j'ai bien aimé prendre plein de photos débiles/artistiques/pittoresques avec ma petite Ariel. 

Et puis la figurine est minuscule en vrai. Du coup, elle est toujours dans mon sac. Si bien que ce weekend, je ne sais si ce furent les embruns, le soleil, le vent, tous ces marins autour de moi (on me dit marin, je m'imagine un pirate de romance, je sais, c'est mal, mais je me fais vite des films), mais je l'ai ressorti et j'ai fait preuve de beaucoup de perceverance (because le vent avait d'autres idées) pour obtenir les superbes clichés...
 
Le Vendée Globe, ce sont des marins au visages burinés par la mer (oui, j'ai de la poésie en moi), et un globe en bleu (ouhhhh).
C'est aussi le deck des skippers où sont amarrés des monocoques aux mats impressionnants et aux couleurs chatoyantes.
Ariel a beaucoup guetté pour voir si Eric revenait, mais point de vieux gréements ici...
Et puis bon, l'air marin ça creuse hein...
Pavlova, mousse au chocolat... Mmmm, rien que d'y penser, j'en salive de nouveau...
Le port de plaisance des Sables d'olonne. La météo vendéenne me laisse rêveuse

La plage en fin d'après-midi. Je rejoue des passages de romance ou il est question de plages, de promenades solitaires, de pensées intérieures de la plus grande importance...
 
Ariel chante (en fait, non... mais je vous ai mis la Bo de la petite sirène dans la tête non?)
 

Repère de pirates je vous dis moi!





Mais voilà que le soleil se couche... Il va me falloir rendre l'antenne et aller coucher Ariel qui est épuisée de ses aventures Ollonnaises.
Mais elle n'a pas dit ses derniers mots. Ariel reviendra dans d'autres reportages, et qui sait peut être trouverais-je un jour une vraie figurine de "Chi-Chi" à la hauteur de ma sirène....

En attendant je vous laisse les embruns, et vous recommande chaudement d'aller trainer vos sabots/uggs/escarpins/ballerines aux Sables d'Olonne en hors saison. La plage vous appartient, le soleil d'hiver (d'automne, mais on ne va pas chipoter) est grandiose, et le weekend passe bien trop vite!

Un très bon mercredi à vous,

Tam-Tam

PS: Ce soir, je fête Halloween, devinez en quoi je me déguise?








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29 octobre 2012

Trial by desire

Pffiouuuu... Je suis encore sous le choc du post de Chi-Chi, du coup, je ne sais pas comment je vais réussir à égaler Nora ce lundi. Parce que ce qu'il faut retenir, c'est que sur la masse d'écrits de cette auteur, il y a forcément un roman qui va vous faire vibrer, et que toute princesse passe par une phase Nora. c'est inéluctable... (un peu comme la mort et les impôts, mais en plus rose).

Mais revenons à nos moutons. Car je vous imagine d'ici derrière vos écrans, l'interrogation dans le regard, le sourcil froncés, le doute au coin de la lèvre... "Avons-nous bien lu? Tam-Tam serait-elle tombée malade? Car il n'y a guère que la folie passagère qui la pousserait à travailler dans l'anticipation et non dans l'urgence (oui, parce que si je parle du post de Chi-Chi, nous sommes encore vendredi à l'heure où je vous écris)...

Vous n'êtes pas loin du compte finalement, car seuls des circonstances exceptionnelles arrivent à me sortir de mon schéma "nous sommes dimanche, j'ai ma deadline..."
Ces circonstances exceptionnelles, si tout se passe bien, je vous en parle mercredi, mais en attendant, laissez moi vous présenter la suite de ma série rose paillette de Courtney Milan. (je ne sais pas si vous avez remarqué, mais un suspense de folie règne sur ce post, c'est à noter!)

Dans l'opus précédent, nous avions donc laisser notre duo Jenny/Gareth a plein happy ending (les cloches tintinnabulent, le soleil brille, et les oiseaux chantent), alors que le cousin Ned était.... (comment le présenter pour ne pas ruiner l'image?) .... beaucoup moins épanoui par le tour qu'avait pris les évènements. 

Trial by desire raconte son happy ending, de quoi me faire oublier que sur la 4ème il est question de retrouvailles. Et puis on a eu quelques petits miracles ces derniers temps en matière de retrouvailles, j'avais le droit d'être optimiste.

Il était donc une fois Lady Kathleen Carhart, marié au jeune Ned il y a de cela des années. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, Lady Kathleen pourrait tout aussi bien être une vieille fille "on the shelve" qu'il n'y aurait pas de différence.

Pourquoi? Parce qu'au lendemain (ou presque) de la noce, le jeune Ned a fait part à sa nouvelle femme de sa volonté de "trouver sa voie" en quittant le Royaume-Uni pour partir en déplacement professionnel pour le compte de son cousin Gareth en Chine. Sauf qu'il aurait out aussi pu dire qu'il allait "chercher au fond de lui même la personne qu'il voulait être", "entrer en profonde communion avec la virilité de son être" ou "faire un voyage initiatique en interaction avec le cosmos" que le résultat aurait été le même. A peine l'encre du registre sèche, l'époux fuyait la scène pour une contrée à l'autre bout de la terre en laissant sa délicieuse femme s'occuper du scandale qu'il créait...

Et dire que j'avais de l'affection pour Ned. Au début de ce roman, je n'étais plus vraiment habité de sentiments altruistes à son encontre (j'imaginais plutôt la rencontre de son profil avec le crépi d'un mur) (mais bon, ca c'est moi).

Et c'est donc à peu près à la page.... 2% (Alfred est de corvée) que j'ai eu comme un mauvais pressentiment. Ned allait partir (et laisser sa femme comme un pauvre dinde)  pour mieux revenir, et s'attendre à ce que tout se page magiquement comme dans les contes de fées... J'allais passer le livre à pester sur les héros pour pas etre fichu de se parler et de se dire qu'ils sont déçus/mécontents/irrités/en colère/tristes/rancuniers/les 6 à la fois.

J'allais m'agacer contre un personnage que j'avais apprécié dans le tome précédent.
J'allais m'agacer contre cette propension qu'on certains héros à croire que lorsqu'ils partent à l'aventure, la personne qui restent regardent les saisons passer sans avoir plus aucun goût à la vie. (oui, vous pouvez y voir une référence, c'est intentionnel).

En effet, pendant les trois ans que Ned a passé à folatrer dans les jungles chinoise, Kate a eu le temps de réfléchir à son avenir. Le scandale ayant ruiné (presque pour toujours) ses chances de "faire fureur", elle a su se trouver des occupations (que je tairai ici, parce que pour une fois je ne suis pas contrainte d'avoir recours au spoiler pour m'expliquer).

Lorsque Ned revient, il réalise que ce qu'il avait envisagé comme "accueil" va bien au-delà de ses prévisions. Car s'il ne s'attendait pas à la fanfare, il est quelque peu désarçonné par la distance qui existe entre sa femme et lui (genre plusieurs milliers de kilomètres). 

Et c'est donc là que je me suis un peu agacé. Clairement, pas autant que je ne m'y attendais (merci Courtney), mais suffisamment pour pouvoir vous dire que si l'histoire du tome un m'a fait vibrer, le second tome moins.

Ned, chéri, je vais te révéler un petit secret: une femme... même si c'est la tienne devant l'église et les hommes, si tu la laisse comme une vieille cravate en soie toute tachée (Tam-Tam en mode j'adapte mon langage à l'homme régence), elle va t'en vouloir BEAUCOUP (voire à mort)! (et non, elle ne te pardonnera pas d'un battement de cils même si ton argumentaire tient la route (et que ton popotin vaut le détour).

Néanmoins, parce que tu es tout de même assez charmant, je te délivre une mention honorable pour ta persévérance (il ne lâchera pas le morceau le bougre) et ta loyauté (option fidélité en plus!).

Ainsi je vous souhaite tout de même une bonne lecture, je m'en vais me plonger dans le protectorat de l'ombrelle (Chi-Chi you are an angel).

Tam-Tam


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26 octobre 2012

Les trois soeurs - Born in

Je discutais avec Tam-Tam l'autre jour.

Si, parfois, ça m'arrive. Genre, elle m'a lâchement abandonner pour aller vivre à l'autre bout du monde (et j'exagère à peine) mais je daigne encore lui adresser la parole (quand je vous dis que je suis trop sympa...).

Enfin, on discute, on discute... On discute surtout pour parler de romance, puisque ce petit blog remplit finalement assez bien sa mission, et que je suis régulièrement o-bli-gée d'avoir de longues séances de débriefe téléphonique sur le dernier chef d’œuvre qui secoue le monde de la romance (et non, il ne s'agit pas de Fifty shades, T. ayant déjà décrété qu'elle ne le lirait pas – a moins que ce soit moi qui le lui ai interdit, je ne sais plus bien).

Bref, je disais donc... Je discutais avec T. l'autre jour...

De romance of course ! Et plus précisément, de l'importance de Mrs Nora Roberts dans ce petit microcosme (qui va bientôt conquérir le monde, sachez-le).

Parce que nous sommes un peu vieilles (enfin surtout elle mais chut, ne lui dites rien), ou juste de vieilles lectrices (ce qui est à peine meilleur pour l'ego), nous avons toutes les deux découvert la romance à l'époque ou Nora était la reine incontestée des séries en tous genres. Il y a pffff... ah moins 6 mois ? 6 ans ? Plutôt 16 ans en fait... Gloups... Changeons vite de sujet avant que l'une de nous ne fasse une crise cardiaque devant cette prise de conscience du temps qui passe.

Nora était donc la reine de la romance, dans un univers dominé par le old-school, elle est venu apporter un vent d'air frais (c'est beau, je suis presque poète à cette heure) et je peux m'avancer sans risque en disant qu'elle a vraiment contribué au mouvement de modernisation de la romance dans les années 90. Mais Nora reine de la romance, c'était avant... Avant les premières déceptions, avant les vilaines rumeurs sur l'usage de nègres, avant que l'expérience ne nous rende de plus en plus difficiles dans nos attentes vis à vis des auteurs. Avant qu'elle ne perde son mojo ?

Quoi qu'il en soit, en discutant avec T., nous avons réalisé que nous avions le même parcours avec Nora (Pirouette va encore dire des jumelles séparées à la naissance... Pirouette, si tu nous lis, les preuves s'accumulent un peu plus chaque jour, je songe à contacter la clinique et à demander des explications à mes parents !) : des premières amours intenses, et puis petit à petit, des déceptions. Une, puis deux, puis trois... Et pour finir, plus rien. J'ai arrêté d'acheter le nouveau Nora. Je ne m'y intéresse même plus, je ne sais plus où elle en est. 

Pourtant je la cite toujours en référence ! Mais toujours avec ses vieilleries, ses valeurs sures lues et approuvées. Parce que la romance aujourd'hui ne serait pas la même sans elle dans le paysage et parce que, quoi qu'on puisse lui reprocher, elle reste responsable de mes premiers émois de lectrice romantique.

Et parce qu'elle m'a fait tomber amoureuse de l'Irlande, dans une série dont je vous ai déjà parlé... et dans une autre dont je vous parle aujourd'hui. Les experts auront deviné (enfin surtout T. qui me connaît bien) que je veux parler de la série des Trois sœurs, « Born in » en VO.

Entre Maggie la rebelle (Born in fire), Douce Brianna (Born in ice) et Shannon apprivoisée (Born in shame), Nora nous raconte l'histoire d'une famille qui a planté ses racines, là-bas au fin fond du comté de Clare, dans la campagne irlandaise, un petit village perché près de la mer, battu par les vents et la pluie. Et si la magie n'est pas présente dans sa forme la plus évidente, les mystères du paysage et de la culture locale suffisent à envoûter le lecteur (aidé de quelques rêves prémonitoires, Nora ne serait pas Nora sans un soupçon d’étrangeté paranormale que nul ne peut vraiment expliquer)...

Maggie est une artiste, une souffleuse de verre dont les sculptures sublimes attirent l’œil de Rogan Sweeney, galeriste célèbre bien décidé à faire sa fortune malgré elle. Maggie est la rebelle, l'irlandaise typique à la chevelure de feu et au tempérament ardent, vouée à son art, jusqu'à cette rencontre... Et après ? Eh bien après je ne vous fais pas un dessin, puisque notre héroïne avec son caractère doux et conciliant, apprécie follement de voir débarquer ce citadin, businessman, qui ne peut s’empêcher de lui dire ce qu'elle doit faire. Ou pas. A vous de voir !

Brianna, comme le titre ne l'indique pas, est douce. Comprenez par là qu'elle est ce que sa sœur appelle une « faiseuse de foyer ». Elle tient un B&B charmant où j'irais bien passer mes vacances, et partage son temps entre la confection de scones aux canneberges (Nora, chérie, les canneberges ne sont pas locales d'Irlande, je pense que tu confonds avec le Massachusetts, mais passons... ce n'est pas la première fois que tu nous fais le coup !), l'entretien de son jardin, et le pliage de draps. Mais ne vous inquiétez pas, elle adore ça. Oh et aussi ? Brianna, en bonne fille dévouée, passe un temps fou à écouter les jérémiades et à céder aux caprices de son acariâtre de mère... Et pour elle aussi tout va changer avec un nouvel client qui s'installe au B&B pour quelques semaines, et va lui ouvrir les portes d'un monde où on ne fait pas sa propre lessive....

Enfin, Shannon... Eh bien je ne peux rien vous dire sur Shannon, sous peine de ruiner la surprise pour vous ! Donc, Shannon n'est pas douce, ce n'est pas une rebelle, mais c'est une héroïne qui conclue en beauté cette trilogie, dans la grande tradition de Nora, à l'époque où elle savait encore me faire rêver et où je n'avais pas l'impression d'avoir lu 20 fois les mêmes types de personnages sous sa plumes.

La trilogie Born In est et restera toujours pour moi une recommandation que je fais à tous ceux qui me demandent conseil, je sais qu'il en va de même pour T., et si vous ne l'avez pas encore lue, eh bien vous savez ce qu'il vous reste à faire !
 
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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24 octobre 2012

On édite des livres à Vera-Cruz

Hello hello, c'est mercredi ! 
Et mercredi, je ne fais pas de blague pourrie. Non mercredi je travaille comme une pauvre malheureuse, et je travaille trop. Mais je ne vous oublie pas malgré tout, non non, jamais. Sauf quand il est mardi soir, une heure indécente, et que je réalise que je n'ai pas encore écrit mon article. Phénomène hélas de plus en plus commun... Vivement les vacances. 
C'est quand déjà? 
En 2013? 
Oh bon bah c'est bientôt, tout va bien...
... 

J’arrête le massacre... Aujourd'hui, un petit passage très rapide (j'ai un livre à finir pour vendredi moi), pour vous glisser un mot à propos des Éditions Laska.

Vous avez sûrement déjà remarqué sur la colonne de gauche de notre blog, que nous sommes partenaires des éditions. Pas du tout pour recevoir des livres gratuits (parce que franchement, un seul livre de plus ruinerait définitivement l'harmonie colorée si délicieusement recherchée de ma bibliothèque arc-en-ciel, et ce n'est pas tolérable), mais pour soutenir un projet que nous trouvons, Tam-Tam et moi-même, à la fois fou, audacieux, ingénieux et original. Cela fait une éternité que je veux en parler et le temps passe, et je manque à tous mes devoirs (as usual).

Notre copine Jeanne s'est en effet lancé un défi, il y a déjà quelques temps, celui de monter sa propre maison d'édition pour publier de la romance. 

Basé au Québec, et publiant exclusivement en e-book sur un principe d'abonnement, Laska veut promouvoir la romance francophone avant tout (et vous me connaissez, dès qu'il s'agit de promouvoir la romance sous quelque forme que ce soit, je suis partante!). Ainsi, fini les affres de la VO, des séries trop longues à traduire, et surtout, fini la frustration de tous ces auteurs qui écrivent en français et sont exclus d'office de la publication chez les grands éditeurs de romance (eh oui, Harlequin - à part quelques très rares exceptions dans les années 80, J'ai Lu et même Milady qui se veut si moderne, ne publient que des traductions...) ! 

Une idée pareille, un projet aussi ambitieux, pour une cause que je trouve si noble, comment ne pas vouloir l'encourager et lui souhaiter un succès monstre (grâce bien sûr à votre soutien indéfectible). 

J'en profite également pour vous dire qu'en plus d'avoir créé une entreprise, monté un forum de discussion et ouvert les candidatures aux auteurs, les Éditions Laska organisent en ce moment un concours de nouvelles « Romance et bit-lit », auquel je vous encourage tous vivement à participer !

Cela devrait vous donner de quoi lire pendant quelques jours...

  
Bonne journée,
Chi-Chi
 
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22 octobre 2012

Proof by seduction

J'en avais marre d'attendre que le nouveau sorte. Et puis, je n'avais pas envie de faire des tentatives. Je voulais un livre sûr, une auteur qui aurait fait ses preuves. Je voulais une romance label "rose paillette".

Qu'est-ce que le label "rose paillette"?
C'est une expression que je viens d'inventer, parce que je suis d'humeur de faire de l'esprit, que dehors, la météo boude, et que je suis en train de me laisser convertir à la paillette. Il me manquait aussi une expression pour qualifier le livre que je vous présente aujourd'hui. J'aurais pu l'appeler le label "envolée de poneys", ou "livre doudou", mais non. Après une grande conversation entre ma conscience et moi, "rose paillette" était plus approprié.

Je vous explique pourquoi tout de suite.

Le choix d'un livre se fait souvent sur des critères très personnels. Certaines personnes se laissent d'abord attirer par une couverture (même si on a déjà établi à plusieurs reprises qu'en romance, c'est plutôt un élément que l'on fait en sorte d'oublier), d'autres se laissent tenter par un titre (même si ce mois-ci, je vous ai dévoilé comment on peut encore se laisser duper par les titres), d'autres aiment se laisser tenter par les avis de leurs grandes prêtresses (ces derniers ne sont jamais surpris, ils savent que l'on peut nous faire confiance), enfin il y a ceux qui se laissent tenter par un auteur.

Le label "rose paillette" qualifie les livres des auteurs ayant eu la gentillesse, le talent et la générosité de nous faire découvrir une histoire/série inoubliable, ayant été propulsés directement dans notre panthéon personnel (FYI : référencés sous le mot-clé "must have"). "Rose paillette" qualifie aujourd'hui les livres de Courtney Milan. Découverte par Chi-Chi, cette auteur a vu sa série des frères Turner me faire vibrer une semaine entière suite aux articles de ma comparse.

J'attribue le label "rose paillette" aux livres qui précédaient cette série. C'est à dire la série "Carhart". Et en ce début d'automne pluvieux, j'avais besoin d'une lecture rose paillette. J'avais besoin de me tourner vers un livre qui serait à la fois une découverte et une valeur presque sûre!

Proof by seduction remplissait toutes les exigences requises. Et l'histoire de Jenny Keeble et Gareth Carhart tient ses promesse bien au-delà de mes espérances, voyez donc...

Lorsque s'ouvre notre roman, nous découvrons Jenny en diseuse de bonne aventure. Elle qui pourtant a été élevé dans une pension pour jeunes filles comme il faut, vit sur une arnaque. Elle prédit l'avenir des gens fortunés, des bourgeois, des nobles en mal de réponses.

Cette situation, elle l'a choisie. Car elle aurait pu décider à sa sortie de l'école de se tourner vers une profession plus "acceptable" et moins scandaleuse. La carrière de gouvernante et de jeune dame de compagnie lui ouvraient leurs bras. Mais Jenny voulait son indépendance. Et elle l'a trouvée, en Madame Esmeralda, même si cette situation la marginalise. Heureusement, certains clients sont gentils et émouvants...

C'est le cas du jeune Ned, qui vit difficilement son entrée dans l'âge adulte, et qui a donc recours aux services de Madame Esmeralda pour chaque prise de décision. Ce qui n'est pas du gout de son cousin Gareth, lequel arrive un jour en compagnie de Ned, décidé à lui démontrer que celle qu'il a érigé en grande prêtresse du futur n'est qu'une fraude.

Jenny, en plus de craindre pour son gagne-pain, est aussi inquiète pour Ned qui place toute sa confiance en ses prédictions et a quelques tendances dépressives. La révélation de sa supercherie pourrait détruire l'esprit du jeune homme. Elle refuse donc d'admettre quoique ce soit et tient tête au rigoureux et froid Gareth. Enfin, rigoureux et froid, tout dépend des circonstances...

Tout pourrait s’arrêter là, mais nous sommes dans une romance. Nos héros n'ont donc pas dit leur dernier mot. Un jeu de stratège et de séduction va débuter entre les héros et une fois de plus l'auteur aura réussi à ne pas tomber dans les écueils traditionnels dont les histoires "à secret" ont le secret (haha, je suis pleine d'humour ma parole) (le secret étant ici si oui ou non Jenny sait prédire l'avenir).

Je vais m'autoriser quelques spoils dans les phrases qui suivent afin de vous expliquer pourquoi.

Pour développer la relation des personnages, l'auteur gardera l'intrigue du jeu de dupes dont Jenny est coupable au centre de la construction de l'intrigue, mais elle saura ne pas nous résoudre tous les problèmes d'un retournement de situation improbable (comme biens des auteurs savent le faire). Non, dans ce romans tout sera dévoilé au fur et à mesure, les conséquences qui découleront de chaque révélation iront dans le prolongement logique de chaque dénouement. Ainsi, (SPOIL! SPOIL! SPOIL!) Ned ne prendra pas facilement la tromperie et (SPOIL! SPOIL! SPOIL!) cela ne sera pas sans avoir d'impact sur la relation entre Gareth et Jenny.

Toutefois, chaque découverte participera à la construction solide de la relation amoureuse, ce qui reste finalement le but ultime. Un couple improbable qui par le talent de l'auteur prend forme et qui finira par être accepté par les héros d'abord, et par nous autres lecteurs enfin.
 
 
Je vous souhaite donc une très bonne lecture,
Tam-Tam
  
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19 octobre 2012

The great escape (bis)

L'article d'aujourd'hui a un peu de retard pour des raisons indépendantes de ma volonté, je vous présente mes plus plates excuses...

Mais pas d'inquiétude, je vous propose pour la peine, en guest-star du vendredi, la réponse d'une de nos lectrices a une autre guest. (oui, ça en fait des guest, on aime bien ouvrir la discussion aux extérieurs, ça apporte un peu de sang neuf a ce blog qui commence a se faire vieux -et nous avec...)
Bref, Pirouette a voulu elle aussi donner son avis sur The great escape, le dernier SEP, en réponse à l'avis de Cat

Je vous laisse le soin de juger par vous-meme, voir de donner votre avis a votre tour!

 
Je partage un peu la déception de Cat, mais bizarrement, mes impressions sont tout le contraire!! Elle est super, ta chronique, Cat, plein de choses à dire, mais plein où je ne suis pas d'accord ;-)

- J'ai DETESTE le début du roman. J'ai écouté aussi en audio, et la partie Road-Movie m'a semblé plate, sans intérêt. Au bout d'une heure 26 d'écoute, je me suis vraiment demandé si j'allais pouvoir aller jusqu'au bout. Mais comme c'est SEP, qu'elle a souvent des débuts bizarres / dérangeants / mal écrits, j'ai persisté. Dans la première maison, il ne s'est rien passé. On doit subir pratiquement 2 heures de Panda mal elevé, silencieux, Lucy traumatisé et triste. C'est un peu lourd. J'aurais aimé avoir une toute petite lueur d'affection pour Panda un peu plus tôt dans l'intrigue.

- J'ai bien aimé Lucy. Je suis d'accord qu'elle manque un peu de réflexion. Je trouvais étrange qu'elle parte se planquer pour faire le point, et qu'en définitive, elle n'avance pas beaucoup dans son analyse de sa propre situation. Je m'attendais à ce qu'elle cherche un peu plus longuement pourquoi elle a laissé tomber Ted, mais apparemment les tatouages et les vêtements grunge l'intéressent beaucoup plus.

- J'ai beaucoup, beaucoup aimé, à partir de la deuxième ou troisième heure (parce qu'en audio, le livre est massif et dure 12 heures!!) les personnages secondaires. Les histoires de Bree, de Mike, de Toby et de Temple m'ont ravi! J'ai beaucoup aimé les dialogues entre Lucy et Panda et aussi les échanges des deux avec Temple, qui était un personnage très humoristique.

- La partie apiculture était assez cool! Après, je suis d'accord qu'il y a trop de sujets abordés. La partie où Bree essaie d'intéresser Toby à son "héritage" m'a semblé très étrange! Je ne comprends pas où elle veut en venir, SEP, et je suis plutôt d'accord avec Toby à ce sujet...

- Elle prétend que Panda (oui, d'où vient ce surnom???) est "guéri"? Je ne l'ai pas ressenti comme ça. Il arrivait déjà à gérer son stress d'une certaine façon, en évitant certaines situations, et ensuite il arrive à un moment où il peut se confier à un psy et mieux surmonter. On a déjà vu des "guérisons" moins probables et plus instantanées, notamment de l'alcolisme, mais celle-ci ne m'a pas choquée.

Pour moi, c'est en effet un livre un peu trop long, où SEP n'a pas fait assez preuve de sélectivité. On a l'impression qu'il manque des coupes à la fin et de l'ordre en général. Mais je pense que les fans sont obligés de lire de toute façon! 

 
Pirouette
 
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17 octobre 2012

Aujourd'hui est un jour Grey

Réjouissez-vous!

Aujourd'hui sort en France le premier opus de cette saga qui cartonne au box office des ventes dans le monde anglo-saxon!

La France s'ouvre au "mommy-porn" (littéralement, porno pour maman), et si chez les princesses Chi-Chi s'est frottée à la trilogie, son avis est bien loin des critiques qui encensent l'ouvrage.

Mais réjouissons-nous néanmoins, puisque la chance vous est enfin donnée de découvrir l'histoire par vous même. Un phénomène d'édition pareil, il est difficile d'y résister. 

Qui sait, l'envie du fouet est parfois trop forte...

D'ailleurs, nombreuses sont ceux qui sont intriguées par la tendance! Tant d'évocation sexuelle, tant de référence au tabou... La presse s'interroge et nous demande notre avis, comme dans cet article de Elleadore, où vous retrouvez ma fabuleuse comparse!

De mon coté, je suis sur le coup du film dont le tournage est annoncé. La grande question? Qui va donc jouer notre ami Grey? Plusieurs noms peuplent les pages du net, Matt Bomer (lui, ), Ryan Gosling, ou encore Ian Somerhalder...

Quel serait votre préféré?

 
Bon mercredi au pays des fouets à paillettes,
Tam-Tam
 
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15 octobre 2012

Married by monday

La semaine dernière, je vous dévoilais ma quête inaboutie du Colin inconnu...

Quête qui, à défaut de porter ses fruits, m'avait fait découvrir un roman surprenant, lequel, tout en surfant allégrement sur un des clichés les plus éculés de la romance, avait tout de même réussi à ne pas tomber dans des écueils pourtant très nombreux!

Il faut dire que réussir une romance contemporaine sur le schéma du mariage de convenance n'est pas donné à tout le monde! J'admets que les détracteurs des clichés et les sceptiques en tout genre ne résisteront sans doute pas à l'envie de réduire l'histoire en cendres, mais j'ai choisi pour ma part d'y croire, et d'aller jusqu'à acheter le tome suivant, et de le lire en un temps record pour vous le présenter aujourd'hui.

Married by monday de Catherine Bybee suit plus ou moins le même genre de schéma. Et à bien y réfléchir, je pense pouvoir m'avancer sans trop de crainte et dire que la série entière sera construite sur des unions "flash éclair" de type "mariage arrangé" & Co.

Ce fut d'ailleurs très intriguant pour moi : ouvrir un livre (et pour une fois savoir que c'était un contemporain que je tenais dans les mains) et me demander comment l'auteur arriverait à me faire croire à son histoire de mariage arrangé une nouvelle fois.

Carter Billings est le meilleur ami de Blake, le héros de l'opus précédent. Jeune politicien en plein boum, il a pu assister avec plaisir à la chute de son ami. Car contrairement à Blake qui s’annonçait comme un héros cynique et sombre, Carter fait partie du gang des éternels optimistes et autres personnages solaires qui vous illumine un livre par sa bonne humeur et ses facéties.

Et Carter en pince pour Eliza, l'associée de Sam (oui, on garde les choses dans la famille, c'est plus simple). Mais Eliza ne semble pas intéressée par une relation sérieuse, elle aime rester à l'écart et envisager une relation avec un politicien n'est pas vraiment compatible avec l'ombre (comprendre rester dans l'ombre hein, pas aller en prison)...

Pourtant, les joutes verbales dont ces deux-là nous régalent n'est que la manifestation la plus visible d'une étincelle de sensualité dont ils ont tous deux conscience...

Fort heureusement, le sort passe par là, la réputation et l'image de notre gouverneur en herbe est en danger et voilà Eliza propulsée sur le devant de la scène, liée à Carter dans une union de forme (et j'insiste) (et ce, malgré les fameuses étincelles)...

Je ne vous en dévoile pas plus, mais sachez que des secrets dévoilés vous attendent au bout du chemin, et que si cet opus m'a moins plu que le premier, c'est surtout car j'ai toujours eu un faible pour les bad boy torturés et que la personnalité solaire du héros est moins en accord avec ma tendance à préférer Batman à Superman...

 
Bonne lecture,
Tam-Tam
 
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12 octobre 2012

Call me wild

Me voilà de retour avec un peu de contemporain, et une super comédie qui serait parfaite adaptée en film ! Sans oublier of course quelques chansons d’Abba pour la bande originale !

C’est donc le livre que j’ai emmené avec moi à Londres et qui m’a fait rigoler comme une baleine à tel point que la copine qui m’hébergeait est partie se l’acheter dès lundi matin…

Après, moi, je dis ça… Vous êtes surs que vous avez besoin de plus de détails ?

Bon, bon, d’accord…

Call me wild de Robin Kaye est le tome cinq de sa série sur les fées du logis (je ne suis pas sûre qu’il y ait un titre « officiel » alors j’ai décidé de l’appeler comme ça !), série dont je vous ai déjà chroniqué les tomes un et quatre

On retrouve ici les classiques : Jessie est journaliste sportive pour le New York Times, elle adore son job et à un toooout petit peu de mal à bien vivre le fait de se faire virer par email… Vous comprenez ma brave dame, l’économie, tout ça tout ça…

Sur les bons conseils de son meilleur ami Andrew, Jessie sous-loue son appart et part pour Boise, Idaho, où elle a comme projet d’écrire une romance, tout en bossant au Starbucks du coin pour se nourrir, le temps de retomber sur ses pieds et de relancer sa carrière.

Pourquoi une romance me direz-vous ? Eh bien Jessie n’en a jamais vraiment lu, mais elle se dit qu’après tout, cela ne doit pas être trop difficile à écrire, que le marché se porte bien (c’est vrai, c’est le seul secteur de l’édition en expansion actuellement), et que cela lui permettra de se faire de l’argent facilement. A ce stade, lecteur, j’aime bien Jessie mais j’espère qu’elle va sérieusement se rétamer, tellement ce cliché de la romance comme de la sous-littérature m’énerve. Bon, ok, on sent un tout petit peu que l’auteur s’est amusée à mettre ces mots dans la bouche de Jessie pour rétablir un peu la vérité sur la romance. Sauf qu’elle fait ça dans une romance, qui ne sera lue que par des lectrices de romances et qui donc, elles, sont déjà au courant. Enfin je l’espère.

Mais passons, les clichés que Jessie se fait sur la romance m’ont bien fait rire, et heureusement pour elle, elle finit par revenir dessus. D’autant que Fisher, notre héros, lui, a lu des romances. Et il n’a même pas honte de le dire ! A Jessie. Lors de leur première date.

Fisher, je t’aime, épouse moi (malgré ton nom ridicule) !

Fisher, c’est l’homme parfait. Enfin surtout physiquement. Il ressemble à Sawyer dans Lost, mais en version plus propre (quoique, perso,
notez bien que je ne me plains pas de la barbe de Sawyer…). Le seul souci avec Fisher, c’est qu’il passe ses journées à ne rien faire (forcément, puisqu’il passe au Starbucks à 11h du matin) et qu’il vit avec sa mère (forcément puisque sa maison est nickel chrome impeccable, CQFD !). Enfin, ça, c’est bien sûr ce que croit Jessie, qui ne va pas manquer d’avoir la surprise de sa vie ! (et non Fisher n’est pas agent de la CIA…)

Le problème entre ces deux-là (outre un statut peu enviable de chômeur vivant avec sa mère, aussi connu sous le nom tant redouté de Grand Malentendu) ? Jessie ne croit pas en l’amour. Mais genre vraiment pas hein ! En mode « c’est un mythe inventé pour que les femmes puissent mieux endurer le mariage quand elles ne travaillaient pas et étaient obligées de se trouver un homme pour subvenir à leurs besoins » ! Rigolez donc un peu, miss-je-ne-crois-pas-en-l’amour qui veut écrire une romance !!!

Heureusement que notre héros, noble et dévoué, va réussir avec classe et patience (et un aspirateur, n'oublions pas que c'est une fée du logis) à persuader notre héroïne du contraire, sous nos yeux ébahis et pour notre plus grand bonheur…

Je disais donc, Call me wild est une romance très sympa, toute légère et douce, super rigolote, où l’on retrouve en filigrane les personnages précédents de la série ! (pas de panique, vous pouvez aussi le lire tout seul, vous ne manquerez aucune information essentielle)

Et maintenant, comme disent les juristes, dont acte.
Je vous dis que ce livre est super, et vous, vous lisez !

  
Bon vendredi et bonne lecture,
Chi-Chi
 
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10 octobre 2012

Mamma mia!

  
Tam-Tam a vendu la mèche, lundi, c'était bien mon anniversaire... 

La petite Lady m'a envoyé un message pour me dire que maintenant, j'étais Queen Chi-Chi, si ce n'est pas la classe internationale ça, je ne sais pas ce qu'il faut! 

Mais bon, tout ça pour vous dire que ce week-end, pour célébrer mon couronnement (ou juste mon vieillissement), je suis allée faire un petit tour de l'autre coté de la Manche. J'en ai profité pour faire un encore plus petit tour chez Waterstone avec Perséphone (extase total devant le rayon romance immenseeee  - même si ils n'avaient pas la seule romance que je voulais acheter - drame...), découvrir que Le Duc de fer avait un pub nommé d'après lui, mais surtout, surtout, je suis allée voir la meilleure comédie musicale de tous les temps, l'histoire d'amour completement rose bonbon et paillettes qui me fait couiner et soupirer d'extase par sa seule mention, les chansons que je connais par coeur depuis que j'ai découvert leur pouvoir antidépresseur en regardant Muriel (et si vous ne connaissez pas ce film génial avec Toni Collette il faut y remédier au plus vite), bref, en un mot, je suis allée voir MAMMA MIA!!!!!!!

Je ne vous raconte pas l'histoire de cette comédie musicale basée sur les chansons d'Abba, d'autres le feront mieux que moi, mais sachez que cela mérite un feu d'artifice de joie dans mon petit cœur et dix millions de merci à Marine qui a eu l'idée géniale de m'inviter, même si cette fois, on n'a pas jeté de M&M's dans la fosse d'orchestre!

Donc, au cas où ce n'était pas clair, je suis in love de Mamma mia, des chansons d'Abba, de la comédie musicale et du film et je pense que le monde entier devrait penser de même... 

Pensez, un spectacle où l'on prends le soin de prévenir les âmes sensibles qu'il y aura des chaussures compensées et du lycra blanc sur la scène, c'est le summum de la prévenance... Sur ces bonnes paroles, je vous laisse avec quelques images! 



Lay all your love on me...


Encore... Ils ne sont pas chous les hommes grenouilles?


Super trooper!


Voulez-vous?


Under attack... par des choses super creepy!


Does your mother know?


I do, I do, I do, I do, I do!


I have a dream...


Et pour finir en beauté, Waterloo!

Ce spectacle était magique, j'adoré et je crois que c'est l'un des meilleurs spectacles auquel je sois allée!
(égalité avec le concert de U2... ah non pardon, ça ce n'est pas moi!)
(bon ok, égalité avec le concert de Bernard Minet quand j'avais 8 ans)
(aie, je vous ai révélé un secret là... je ne sais pas si ma réputation va s'en remettre)
(soyons sérieux, c'était aussi bien qu'un concert des Cowboys fringants et de Bénabar et des Fatals Picards et des Wampas réunis...)
(oui, j'assume mes gouts musicaux, merci)
(quand à Mamma mia, il va me falloir quelques temps pour m'en remettre)
(d'ailleurs, à l'instant où j'écris ces lignes, c'est Abba qui résonne dans mes oreilles et je chante)
(remarquez, c'est peut-être pour cela qu'il pleut...)
(tant pis, Mamma mia le vaut bien!)

 
Bon mercredi à tous,
Chi-Chi
 
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8 octobre 2012

Wife by wednesday

Vous ne le savez peut-être pas, mais cet article, cela fait plusieurs mois que je le prépare.

J'ai commencé à y réfléchir cet été, alors que j'écumais les librairies et explorait leurs rayonnages à la recherche de LA perle.

Pourquoi, me direz vous? Ce jour n'a en aucun cas l'air particulièrement significatif pour le monde de la romance, ou pour notre blog puisqu'on fête rarement son 267ème article...

Mais aujourd'hui est un jour... hors du commun, puisque nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Chi-Chi, qui va sans doute me détester de révéler son secret en ces lieux, mais qu'importe, ce n'est pas tous les jours qu'on fête la naissance d'une princesse!

Et pour l'occasion, figurez-vous que j'ai cherché le Saint Graal... Une romance avec un Colin.

Vous vous souvenez de cette théorie qui veut que tous les Colin soient des héros inoubliablement formidables? Et bien cet été, je caressais l'espoir de tomber sur un Colin que Chi-Chi n'aurait pas encore dépisté et j'avais pour plan de le lui offrir sur un plateau pour son anniversaire (le livre, pas Colin, bande de petite gourgandines!).

Mais c'était sans compter sur la rareté de ce héros. On ne débusque pas le Graal aussi facilement...
Je suis donc rentrée bredouille de Colin, mais j'ai déniché une petite surprise que je me propose de vous présenter aujourd'hui.

"Wife by wednesday"  de Catherine Bybee fut une surprise, et pas des moindres! J'ai acheté ce livre sur son titre, qui me rappelait furieusement "Married by morning" de Lisa Kleypas. Un livre qui m'évoquait la série chouchou des Hathaway ne pouvait qu'être prometteur. Le titre fleurait bon le mariage arrangé entre deux familles (les préférés de Chi-Chi), une histoire régence où nos héros apprennent à se connaitre envers et contre tout... Bref, un "contractuel" comme nous les aimons.

Et en fait, je n'aurais sans doute pas pu me fourvoyer plus sur ce livre. Même la couverture ne m'a même pas mis la puce à l'oreille... Mais je ne regrette rien, la surprise n'en a été que plus délicieuse!

Car ici, point de robe à corset et de bal chez monsieur le conte... Nous sommes au 21ème siècle, la femme libérée travaille et l'homme est parfois au foyer, et les marriages arrangés ne vendent plus vraiment du rêve...

Enfin ça, c'était sans compter les exceptions...

Sam Elliot est en effet une experte en mariage arrangés. Qu'ils soient motivés par l'argent, l'héritage ou la bienséance, les unions qu'elle arrange sont toujours "de convenance". Et c'est exactement ce dont a besoin Blake Harrison. 

En effet, le testament (comme la romance sait si bien les faire) de son défunt père l'oblige à se marier dans les plus brefs délais, sans quoi l'intégralité de sa fortune lui glissera entre les doigts. 

On pourrait croire Blake motivé par le pouvoir et l'argent, dur et autocratique... Mais pas que. On pourrait croire la délicieuse jeune femme qu'il va épouser (dont je tairais le nom) vénale, manipulatrice et entretenue (comme peuvent l'être les "femmes trophées")... Mais pas que.

L'auteur réussit ici un tour de maitre, elle m'a vendu du rêve. 

Elle m'a fait croire en cette romance au schéma venu d'une autre époque. J'ai aimé voir les personnages se dévoiler doucement. J'ai aimé les débats de conscience que les sentiments font naitre chez eux, et j'ai aimé les voir se rendre à l'évidence. 

J'ai aimé les personnages annexes, les dialogues plein d'humour. J'ai aimé savoir que tout allait bien se finir, sans savoir ce qui allait  se passer. 

Et j'ai aimé la surprise de cette romance contemporaine que j'ai ouverte comme un historique. J'ai aimé que l'auteur me fasse avoir tort lorsqu'au moment de la réalisation de ma méprise, j'ai pesté : "Pfff... Genre, un contractuel contemporain... Mais. Bien. Sûr."

J'ai tellement aimé, que j'ai immédiatement acheté le suivant... Mais ne soyons pas trop gourmands aujourd'hui, il ne faudrait pas ruiner notre appetit!
A défaut d'un Colin... 
 
Bon anniversaire ma chère, et bonne lecture!
(Promis, l'année prochaine, je réussis à t'avoir Hugh Jackman sur un plateau)

Tam-Tam
 
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5 octobre 2012

Lord of scoundrels - Le prince des débauchés

Aujourd'hui, je répare une grande injustice.
Aujourd'hui, je remet de l'ordre dans ce blog.
Aujourd'hui je fais un retour aux sources.
Aujourd'hui je termine enfin les chroniques de mon Top 15 !

Comprenez, aujourd'hui je vous parle de Lord of scoundrels (Le prince des débauchés) de Loretta Chase, tome 3 de la série Scoundrels (mais vous pouvez les lire en indépendant, cela ne perturbe pas la compréhension) !

Sebastian est ce prince des débauchés, et pour une fois, il n'a pas volé son surnom. 

Vous avez déjà remarqué comme en romance historique, presque tous les héros sont qualifiés de libertins, et pourtant ils semblent n'avoir qu'un tout petit passé de rien du tout, à peine une ou deux maîtresses qui traînent mais avec qui ils sont restés en bons termes, des petites dettes de jeu parfois mais rien de ruineux, même pas une malheureuse jeune fille de bonne famille ruinée dans les règles de l'art et, à part un héros fameux d'Eloisa James dont je parlerai bientôt, a peine le quota réglementaire d'enfants illégitimes ! En un mot comme en cent, le héros de romance n'a souvent de libertin que le nom, et pas l'attitude.

Ce n'est pas le cas ici. Sebastian a mérité son titre, et dans la première moitié du roman, il se montre à la hauteur de sa réputation.

Jessica Trent, quand a elle, est une (plus très) jeune lady tout à fait non-conventionnelle. Elle refuse de se marier, ne ménage pas ses actes ou ses paroles sous prétexte de bienséance, et a l'ambition d'ouvrir une boutique d'antiquités (c'était déjà oh-so-shocking pour un homme de faire du commerce, mais alors une femme...). Lorsqu'elle apprend que son frère a décidé de lier sa réputation et les finances familiales à la vie débauchée de Sebastian Ballister, Jessica n'est pas du tout d'accord !

Et la voilà donc qui débarque, avec armes, bagages et tantine sous le bras, pour essayer de remettre frérot dans le droit chemin. Mission délicate quand on a, comme le frérot en question, autant de jugeote qu'un bébé koala (je ne sais pas si le bébé koala est malin ou pas, mais en tout cas, il ne doit pas être très doué en gestion financière. Ou en logique.) et que l'on trouve que l'argent, les femmes et l'alcool, c'est drôlement plus cool qu'une grande sœur qui n'apprécie pas de vous voir tout perdre au jeu (quelle rabat-joie franchement).

C'est donc vers notre héros que notre héroïne va se tourner, essayant de le convaincre que ce serait une excellente idée de se débarrasser de ce nouveau disciple dont la cervelle trop légère ne pourrait que nuire à sa réputation.

Voila pour la mise en place, après, je ne vous fait pas un dessin, la routine habituelle, ils se chamaillent, ils se battent même (physiquement) (plusieurs fois), elle achète des montres avec des dessins érotiques, il a eu une enfance traumatisante, quelqu'un prend une balle dans le bras, ils font des pique-niques, ils se marièrent, ne vécurent pas heureux puis vécurent heureux, puis tout un tas de réputations sont sauvées (vous avez compris que la réputation est un truc important pour les gens de l'époque) et tous ces personnages réunis vous feront beaucoup beaucoup rire au passage !

En fait, je vous avoue quelque chose, Lord of scoundrels a provoqué mon premier fou-rire de lectrice de romance. Ce n'est pas forcément le livre le plus drôle, dans son ensemble (je pourrais vous citer quelques comédies plus que réussies, ou vous envoyer relire nos chroniques au 72ème degré), mais quand elle veut nous faire rire, Loretta réussit bien son coup ! 

Pour résumer, Lord of scoundrels est ma romance préférée de cette auteur (je trouve d'ailleurs qu'elle n'est plus aussi bonne qu'avant), et une de mes romances préférées de tous les temps, et vous devriez la lire si ce n'est pas déjà fait (en plus elle est traduite, aucune excuse) !
 
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 
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3 octobre 2012

Les brèves de Vera Cruz

Little B. a recu son paquet. Au moment où je vous parle, la marchandise plait à la demoiselle, qui n'en délaisse pas pour autant son travail (elle est parfaite).

Ses premières impressions sont "génial, trop bien, encore" (dans le désordre, en mode répétition). Je ne m'inquiète pas pour l'avenir de la romance dans ma famille. Une de convertie, le reste de la population à venir...

Et pour convertir les masses, rien de mieux que Kristan Higgins . "Toi et moi" est déjà sorti, et "L'amour et tout ce qui va avec" arrive bientôt chez Harlequin. 

Faites-vous un rappel agenda, pré-commandez-le, mettez-vous des post-it sur votre écran d'ordinateur, n'importe quoi, mais n'oubliez pas! Parce que celui-là, vous VOULEZ le lire! (foi de princesse)

Et puisque l'on parle d'annonce de traduction, Teresa Medeiros et son "Pour un tweet avec toi" sort fin novembre. On applaudit, et on se réjouit, parce qu'il faisait partie de LA liste (dont nous vous avons rabattu les oreilles), véritable kit de conversion VF que nous vous avions concocté à l'occasion de notre 200ème article. Dans cette liste, il y avait trois bonus VO, dont ce livre faisait partie)...

Et si l'on est trop impatiente, on se rabat sur le très bon "Duc de fer" qui sort aujourd'hui chez J'ai Lu.

Il est bientôt l'heure pour moi de rendre l'antenne...
 
Je vous laisse avec une vidéo qui me met la choucroute patate et me donne envie de me lancer dans un lib-dub des bloggeuses de romance!


 
Bon mercredi,
Tam-Tam (qui chante, oui, rien que ça...)
  
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